18- Le plan

3.6K 221 23
                                    

Devant le garage de Mr. O’Brien :

Je mets un rouge à lèvres assez provoquant et enfile ma perruque.

- Elle va bien ma moustache comme ça ?

Je regarde Benny et sourit. Je lui mets son béret de papi et les quelques rides que je lui aie faites sont parfaites.

- Parfait.

Il me regarde de haut en bas en toussotant et je lui tape la tête.

- Arrête tes conneries veux-tu ?

Je prends un faux sac de marque de luxe contenant tout ce que j’ai besoin et il met dans une petite poche ce qu’il à besoin.

- Prêt ?

- Prêt, répondit-il.

Il sort de la voiture et me fait ensuite sortir comme un parfait gentlemen.

-

Le carillon de la porte d’entrée tinte dans l’air tandis que nous nous dirigeons lentement dans le rayon des peintures.

Comme de par hasard, il n’y a plus de peintures pour les voitures à repeindre en vitesse. Et, ce sont ces peintures que mon père à notées dans son dossier que j’ai trouvée dans le fond de l’un de ses tiroirs, tout comme la lettre qui m’étais destinée.

Je sors un objet de mon sac qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un portable. Mais, ce n’en est pas un. Détecteur de caméras de vidéos surveillances.

A l’entrée.

Je fais discrètement signe à Benny où elle se trouve et il hoche de la tête.

- Besoin d’aide Madame ? Demande un homme derrière le comptoir de son magasin.

Je m’approche en faisant semblant de chercher dans d’autres rayons et dit avec un accent hollandais :

- Excusez-moi monsieur, j’aimerais savoir s’il vous reste des peintures «express» rouges pour repeindre rapidement l’une de mes Lamborghini avec laquelle j’ai eu léger accrochage. Vous comprenez, avoir une aussi belle voiture et rouler avec une rayure, ce n’est pas… Comment vous dîtes ici en France ?

- Top ?

- Si, oui, voilà. Pas top. Un vieil ami à mon grand-père m’a renseignée qu’il y en avait ici.

Je pose mon sac sur le comptoir en mettant parfaitement mon jeu d’actrice en scène.

Je sors mon porte-monnaie qui déborde de sommes astronomiques.

Il va falloir que je fasse attention à ne rien perdre d’ailleurs parce que c’est mon argent, ce n’est pas de faux billets.

- Wow… Heu…

Je pose mon avant-bras sur le bord du comptoir pour le déstabiliser quelque peu. Je ne serais pas sous ce déguisement, je prendrais vraiment mes gardes devant cet homme aussi costaud que je ne sais pas qui.

- Oui, mais heu… Comment dire… J’ai un léger problème… Bredouille-t-il.

Premier objectif déstabilisateur réussi.

- Oh…

- On vient de m’en commander il n’y a pas longtemps et je n’ai… Plus rien…

- Ah… C’est embêtant…

Je tape discrètement sur le bouton de ma veste qui permet de faire vibrer le portable de Benny et donc de lui faire signe de couper la vidéo de surveillance. Le bouton vibrera quand il l’aura fait.

Éternel (Tome 1) [EN RÉÉCRITURE COMPLÈTE]Where stories live. Discover now