savoir rester professionnel

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Arrivant dans sa voiture hors de prix dans le stationnement souterrain de son entreprise, Aden réfléchis encore à ce qu'il avait vu la veille. ; mais qu'est-ce que je fais? Dit-il à voix haute. ; je ne peux pas la renvoyer ça serait immorale surtout si mon hypothèse est la bonne. Mais si je laisse passer les autres vont penser que je fais du favoritisme... arg ! Je suis complètement coincé!' Il se passa la main sur le visage puis repris son visage neutre de patron. Il sorta de son véhicule et se dirigeant vers l'ascenseur, il aperçut un visage familier.
Aden : (appuyant sur le bouton d'ascenseur) et bien! Quelle belle surprise! Vous ne serez pas en retard aujourd'hui?
Malila : je peux être très ponctuelle lorsque je ne suis pas... non laisser tomber. Alors? On a beaucoup de travaille aujourd'hui vous et moi patron?
Aden souris face à ce professionnalisme même en dehors du travail.
Aden : pouvons-nous, nous tutoyer ?
Malila : bien sûr! Mais j'ai toujours trouvé impoli de ne pas vouvoyer son patron.
Aden : en dehors du bureau tu peux m'appeler Aden. Et je suis à peine plus vieux que toi. Ah ah! Pas besoin de me vouvoyer.
Malila : c'est d'accord!
*ding*
Ils entrèrent tout deux dans l'ascenseur et Malila appuya sur le bouton pour l'étage numéro 12.
Aden : alors... je connais que ton nom de famille. Ça serait bien de savoir avec qui je vais travailler prochainement tu ne crois pas? *dit-il avec un sourire charmeur'.
Malila : et bien mon cher patron, il serait fort apprécier que vous appreniez tous les noms de vos ... je veux dire, de tes employées. Non? Pas juste le mieux. Mais je m'appelle Malila hast.
Aden : hey ben ça alors! On dirait bien que je vais travailler avec une sacrément gonfler.
Malila : pourquoi vous dite ça? Tu! Je voulais dire tu!
Aden : (la regardant dans les yeux avec un sourire en coin) aucune autre employer à déjà osez me faire ce genre de remarque. Je dois avouez que j'aime bien. Et le fais que tu continues de me vouvoyer c'est trop sexy. Ça me donne l'impression que je t'intimide.
Malila : n'y pensez même pas. J'ai un petit ami.
Aden : oh mais moi je n'ai rien penser. C'est ton cerveau qui te dit ce que tu aimerais que je pense.
Malila : c'est tordu ton affaire patron. Hey! Mais j'ai réussi!
*ding*
Aden : (lui donnant sa Mallette) prenez ça et aller la porter dans mon bureau j'ai quelque affaire a régler avant. Oh et pendant que vous y êtes, aller nous faire deux cafés. Nous avons du pain sur la planche vous et moi aujourd'hui !
Malila : ça y est. Je déteste mon boss...
Après être allé porter la mallette dans le bureau, Malila se précipita vers la machine à café et commença à faire le premier. Des murmures derrière elle lui confirmait qu'il y avait des personnes qui parlais dans son dos. Elle se tourna et vit belle et bien un regroupement de 4 filles qui la fixait et se parlait dans l'oreille de l'une de l'autre pour discuter. Quand le patron vint se positionner à coter d'elle, les murmure cessèrent d'un seul coup qui laissa à la place une expression de surprise sur leurs visages. Quand Aden tourna le regard vers elles, ces dernières firent comme si de rien n'était et retournairent toute derrière leur bureau.
Aden : alors ? Ces cafés sont bientôt prêt assistante?
Malila : vous allez vraiment m'appeler assistante?
Aden : c'est ce que vous êtes non? Mon assistante?
Malila : oui mais... c'est comme si je vous appellerais tout le temps patron. Ou boss. Ou monsieur.
Aden : ce n'est pas déjà le cas?
Malila : bon oui mauvaise exemple! Mais vous m'avez comprise. Tenez votre café.
Aden : (avec un grand sourire au lèvre) merci.
Malila : mais de rien.
Marchand côte à côte comme des associés tout aussi chic l'un que l'autre, ils se dirigèrent vers la salle de réunion pour préparer la prochaine présentation d'Aden pour convaincre les patrons d'autre entreprise d'investir dans la sienne.
Malila : alors... je vous ai préparés un support visuel qui démontre : pourquoi faudrait-il investir dans l'entreprise de patron?
Aden : ah ah! Dans l'entreprise de patron? Vous voulez vraiment que je vous appelle assistante pas vraie?
Malila : non mais ça serait drôle! On serait le duo : patron / assistante !
Aden : ouais nah. Si on a, à être un duo, ça ne sera pas celui-là.
Malila : bon très bien. Je vais trouver mieux.
Malila portait un jean bleu skinny et une camisole a colle rouler qui cachait la totalité de son cou et un veston noir par-dessus dont elle avait roulé les manches jusqu'à moitiés de son avant-bras assorti avec de jolie talon haut blanc fermer. Bien malgré lui, Aden ne pouvait s'empêcher de l'observer du coin de l'œil. Malila rayonnait et ses cheveux, toujours aussi bien bouclé vers le bas, avait l'air si doux. Mais un élément en particulier attirait son attention. Malgré tous ses efforts, on pouvait très bien voir des marques de doigt sur son poignet. Comme si on l'avait attrapé de force.
Aden : Malila? Puis je me permettre une mention indélicate ?
Malila : bien sûr... enfin je crois.
Aden : votre copain? Est-il violent avec vous?
Malila resta bouche bée.
Malila : c'est quoi votre problème? Vous vous mêlez toujours de ce qui ne vous regarde pas? Je... Je dois aller aux toilettes.
Aden : non attendez Malila!
Elle était déjà sortie de la pièce. Après un trente minutes d'attente, Malila n'était toujours pas revenue des toilettes comme elle avait dit. Aden inquiet, commença à la chercher. Après avoir fouiller un peu partout, il la retrouva finalement sur le toit de l'immeuble. Il mit ses mains dans ses poches et avança vers elle.
Aden : tu fais quoi?
Malila : je réfléchis à la façon dont je vais vous le dire.
Aden : me dire quoi?
Malila : (se tournant vers lui) de vous mêler de vos affaires. Depuis que je suis arrivée ici la semaine dernière, vous faites tout pour vous rapprocher de moi on dirais. Vous voulez devenir un de mes proche et je ne sais pas pourquoi. Je suis devenu amie avec tous mes ancien patron et ils ont fini par me renvoyer car notre relation n'était plus professionnelle, elle était devenue amitionnelle. Je ne sais pas si c'est clair mais en bref, arrêter d'essayer de rentrer dans ma vie, arrêter de ne poser des questions sur mon couple et surtout, a partir de maintenant, arrêter de me tutoyer. C'est clair?
Aden : écouter j'essaye de vous aider. J'ai vu vos bleus sur votre nuque hier et aujourd'hui j'ai vu Les marque sur votre poignet. Il me semble que c'est clair que vous avez été agressée physiquement, et je me disais que je pouvais vous aider.
Malila : et si je n'en veux pas de votre aide? Et que je pense que vous pouvez la garder Pour vous?
Aden : et bien dans ce quand vous finirez à l'hôpital à plusieurs reprises et un jour il sera trop tard.
Malila : vous ne pouvez pas dire ça alors que vous ne savez rien. J'espère au moins que j'aurai su être clair. Mêlez-vous de vos affaires.
Aden : très bien.
Elle passa à coter de lui comme un coup de vent et rentra à l'intérieur du bâtiment suivi par son patron et ils retournairent travailler comme si de rien n'était mais avec une tension qui était quasiment palpable entre eux. Et se fut comme cela toute la journée. Un ensemble de café, réunion, café, et finalement, une dernière réunion.

La Nouvelle Assistante Where stories live. Discover now