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Dans cette atmosphère chaleureuse où Mme

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Dans cette atmosphère chaleureuse où Mme. McDowell et ses filles passaient un bon moment, M. McDowell, les mains derrière le dos, entra silencieusement dans la pièce, un petit sourire en coin sur le visage.

Comme d'habitude, il ne se mêla pas et se contenta d'observer ses petits trésors se courser pendant que son épouse arrivait toujours à servir de bouclier humain dans leurs plaisanteries.
Qu'est-ce qu'il aimait voir cette scène !

Ils furent interrompus par une femme de ménage qui vint frapper à leur porte, bien que entrouverte.

— Excusez-moi, je voulais vous informer que le dîner était prêt, leur annonça-t-elle après une petite révérence.

— C'est d'accord, nous arrivons bientôt, merci, répondit Mme. McDowell suite à quoi son interlocutrice s'inclina une énième fois avant de disposer.

— P'pa ! s'exclama Brook en se précipitant sur son père suivit de Maureen, tu étais là depuis quand ?

— Oh, pas longtemps...

Maureen le lâcha après lui avoir fait un bisous alors que Brook se mit sur la pointe des pieds pour passer son bras autour de son cou où il remarqua ses cheveux malgré le chapeau qu'elle s'était mise à l'envers.

— Brooklyn, qu'est-ce que... essaya M. McDowell, perdu, qu'est-ce que tu.. Du bleu ?

— Ouais, ça déchire, non ? continua Brook en faisant un clin d'œil à son père. Du bleu foncé en plus.

M. McDowell regarda alors en direction de sa femme, toujours aussi ahurie mais celle-ci lui fit signe de s'abstenir de toute remarque pour ne pas gâcher l'ambiance. Il prit alors sur lui en déglutissant difficilement.

—  T'as vu, p'pa ! Je fais presque ta taille maintenant, lui fit Brook en l'escortant dans le couloir, t'as pas peur que je te dépasse, Monsieur McDowell ?

— Mais oui, bien-sûr, se moquait gentiment son père en se laissant entraîner. "

Mme. McDowell les suivirent, toujours joyeuse de les voir s'entendre mieux qu'avant ou du moins c'est ce qu'elle espérait.
Hillary et Maureen se mirent alors à leur suite après avoir éteint la lumière et fermer la porte de la chambre de cette dernière.

— Psst, eh au fait, commençait Maureen, agrippée aux bras de sa sœur, pourquoi tu n'as pas amené Elyos ?

— Shaun a pris congé pour l'emmener en Italie pour rendre visite à ses parents. Ils reviendront sûrement dans quelques jours.

— Mmmh, je lui ai ramené un petit quelque chose...

— Tu veux prendre de l'avantage, hein jeune-fille ? l'interrogea Hillary, amusée.

— Bien-sûr ! Je dois être sa tante préférée coûte que coûte ! Comment peut-il préférer Brook !?

— Tu as failli le faire tomber dans la piscine l'an passé ! Il n'avait que 2 ans !

— Mais c'était un accident !

— Trois fois, t'abuses !

— C'est pas bien d'être rancunier à ce bas âge hein...

— On en parle de ta maladresse à ton grand âge ?

— Bon d'accord... Mais je vais reconquérir son cœur ! Il dessine toujours que "Tati Broo", c'est le moment de dessiner "Tati Mo'yin" aussi pour changer ! ”

Elles se moquèrent des noms que leur avait attribué le petit Elyos lorsqu'il était encore trop jeune pour parler correctement tout en descendant dans la salle à manger après avoir traversé leur salon luxueux.
Voici, qu'ils s'asseyaient comme d'habitude : M. McDowell au bout de la table avec à sa droite, son épouse qui avait elle aussi à sa droite, Maureen qui était en face de Brook qui, elle, était à la gauche de Hillary.
Lorsque tout le monde fut servi, Mme. et M. McDowell avaient été assez surpris de voir Brook et Maureen fixer leur plat de tagliatelles en silence pendant plusieurs secondes avant de se décider à prendre leurs couverts pour entamer leur repas.

— Euh, il y a un problème ? les questionna leur mère, un peu perdue.

— Non non, pourquoi ? répondit Maureen, la bouche déjà pleine.

— Hum, ce qu'il vient de se passer, fin, je veux dire...le plat ?

— Ah, tu parles de ça ? s'exclama Brook. Rien, on sait juste que vous n'alliez pas accepter de bénir le repas avec nous

— Bénir le repas ? répéta M. McDowell, les sourcils froncés. Comment ça "bénir le repas" ? Quelqu'un cuisine mal ici peut-être ?

— Donald... essayait son épouse.

— Je pensais que ça allait leur passer lorsqu'elles reviendraient mais apparemment, non... bredouilla leur père en commençant à manger.

— Mais en sah quoi, tu penses vraiment que c'est qu'une phase, p'pa ? le questionna Brook, ennuyé.

— J'espère en tout cas, répondit celui-ci naturellement en faisant soupirer sa femme à sa droite.

— On pourrait parler d'autres choses ? les suppliait Mme. McDowell.

— En fait c'est quoi qui te soûle autant avec ça ? essaya Brook. On peut pas- ?

— Brooklyn, s'il te plaît, reprit sa mère.

— Okay. répondit-elle sèchement. ”

Le dîner continuait avec moins d'entrain.
Seulement Mme. McDowell qui essayait de faire la conversation en parlant d'un dîner qui aurait lieu ce vendredi — dont Hillary et Maureen étaient les seules réceptives pendant que son époux et Brook, qui bouillait littéralement sur place, n'avaient plus décroché un seul mot du reste du dîner.

" Tu dois réparer ça Seigneur, pitié... pensait Maureen. Tu dois réparer ça... "

Lorsque le dîner prit finalement fin, la famille se dispersa : M. McDowell partit dans son bureau, Brook monta directement dans sa chambre et Maureen et sa mère allèrent raccompagner Hillary jusqu'à sa voiture avant de rentrer elles-mêmes dans leurs chambres respectives.

Maureen décida de défaire ses nattes avant de prendre un bon bain chaud en cette nuit de saison printanière. Une fois sortie de sa douche, elle enfila un pyjama rose dont un pantalon et un pull over à capuche avec de grandes oreilles de lapins qui pendaient.

Comme d'habitude les soirs, elle prit un cahier de dessin de couverture marron — un tout nouveau qu'elle avait achetée pour le petit séjour à Genesis Town — et le mit sur son lit puis s'agenouilla devant.
Elle n'avait rien prit en photo aujourd'hui pour le reproduire sur une page de son cahier alors elle leva les yeux et tomba sur la première chose qui pouvait résumer sa journée : sa valise.

Elle la dessinait comme elle pouvait en échangeant certains messages avec Leeloo, sa meilleure amie, puis partit se coucher aux alentours de 23h après sa prière du soir.

Let's Break the RingWhere stories live. Discover now