Chapitre 29

112 9 36
                                    

Une fois que mes yeux ont croisé les siens, je ne peux plus faire comme si de rien n'était. Je suis certaine maintenant qu'il a très bien compris et la situation me met de plus en plus mal à l'aise.

Sur ses traits, je ne reconnais aucun sentiment que j'ai l'habitude de voir chez lui. Pas de fatigue, pas de nonchalance, pas d'espièglerie.

Son regard incrédule s'est assombri et me jette presque des éclairs. Il m'effraie, j'aimerais vouloir retirer ce que je viens de dire parce que je me rends compte aussitôt que ça n'a pas lieu d'être et que je viens de prouver que je n'ai en réalité pas confiance en lui. Malheureusement, le mal est fait, je ne peux pas rattraper ces mots.

- Je veux dire...

- Non mais Hana, tu t'entends ?

Sa voix est calme et pourtant j'ai l'impression qu'elle en ferait trembler les murs. En tout cas, mes jambes sont sur le point de se dérober sous moi.

Je n'ose plus ouvrir la bouche et en cet instant je voudrais juste disparaître sous terre.

- Une autre fille... murmura-t-il sans me quitter des yeux.

Désormais, je sens tout mon corps trembler. J'ai l'impression que tout tourne autour de moi et les éclairs que me jettent les yeux de Jeonghan redoublent l'angoisse qui me sers le ventre.

- Si t'es capable de t'imaginer ce genre de choses ridicules... Je crois qu'il va falloir reconsidérer notre relation.

Il m'a fini. Je suis comme foudroyée sur place. 

Sans rien ajouter, il quitte aussitôt la pièce. Ses mots, eux, demeurent dans mes pensées. Je laisse échapper un énorme soupir que je retenais depuis un long moment sans m'en rendre compte. Toutes forces ont abandonné mes jambes et je m'écroule sur le sol. Je reste assise, hébétée, le souffle court. La situation m'a complètement échappé en quelques secondes et même si je souhaiterais de tout mon coeur chasser l'existence de ces dernières minutes comme si ce n'était qu'un mauvais rêve, j'ai bien conscience que tout était horriblement réel.

La peur, les regrets et l'incertitude commencent à former un dangereux cocktail que je déteste mais dont le goût est tristement familier. Je tire sur mon col en cherchant un moyen de mieux respirer. Je me défais de mon gilet en espérant faire descendre la température qui ne cesse d'augmenter dans mon corps. J'ai l'impression d'être dans un four.

J'ai peur. Peur de ces mots que je n'arrive pas à chasser. Depuis que Jeonghan et moi sommes en couple, jamais une dispute ne nous a poussé jusqu'à remettre en question notre relation.

Je me concentre sur ma respiration afin de retrouver un rythme normal mais ça ne fait qu'empirer. Je sens les larmes me monter aux yeux. C'est en partie parce que les mots de Jeonghan s'enfoncent davantage dans mon coeur jusqu'à le lacérer. Mais aussi car mes crises d'angoisse, malgré le fait qu'elles soient récurrentes, sont toujours autant effrayantes. Et maintenant, je suis toute seule face à elles. Je ne vois pas de moyen d'y échapper. En fait mon cerveau m'a complètement lâché et plus rien de rationnel ne me conduit. Je laisse échapper un sanglot et un petit son plaintif s'échappe de mes lèvres qui vient rebondir sur les murs de la pièce. Je viens placer mes mains sur mes yeux et me frotte frénétiquement le visage en pensant naïvement que cela va faire diminuer mon angoisse. Je continue de pleurer et je suis tellement focalisée sur ma crise que je tente inutilement de contrôler, sans m'apercevoir que quelqu'un est rentré dans la pièce.

Bientôt, je sens un bras passer sur mon épaule et une main vient caresser le dessus de ma tête. En l'espace d'à peine quelques secondes, je pense qu'il s'agit de Jeonghan mais je me ravise aussitôt : je reconnaitrais ses étreintes et son odeur entre mille.

Je lève les yeux et je découvre avec surprise le visage qui s'est penché sur moi et qui essaye de m'apporter son réconfort.

- J... Jun ?

~~~~~~~~~~~~~~~~

Je sais pas si vous allez m'attraper par le col à cause de la tournure que prennent les événements ou à cause de la taille du chapitre qui laisse à désirer.

Vous avec moi actuellement:

Relativisons la situation en imaginant Jeonghan grave juger Hana comme ça:

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Relativisons la situation en imaginant Jeonghan grave juger Hana comme ça:

Bref rappelez-vous que vous pouvez pas me tuer si vous voulez la suite hehehehehe

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Bref rappelez-vous que vous pouvez pas me tuer si vous voulez la suite hehehehehe

Avec tout mon amour <3

~ Cuz I'm your home ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant