Mikey X Akuma

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On arrive devant ma maison. Je le remercie et descend, les jambes flageolante. Je me tiens à sa CB250T le temps pour mes jambes de reprendre une structure autre que la guimauve. Pendant ce temps Mikey observe avec attention ma maison.

Il a l'air songeur... a quoi pense-t-il ?

Je ne vais pas le laisser sur le pas de la porte quand même...

- Merci beaucoup de m'avoir ramené, on se verra peut-être au collège.

- C'était avec plaisir.

Il sourit avant de tourner les talons et d'enfourcher sa bécane.

- A la prochaine !

Je gravis les marches de l'escalier en pierre menant au porche et cherche les clés. Je cherche, sous le paillasson, sous le pot de fleur, en vain. Je marmone dans ma barbe inexistante.

- maisouelleestcetteclée ?

Je me tourne à l'opposer de la grande jardinière ou trône un arbuste et m'avance vers le rebord de la fenêtre où y est posé d'autres pots de fleurs. Je soulève une par une les jardinières occuper par de magnifiques pied de lilas, mais aucune clés ne s'y cache. Ne trouvant absolument rien je finit par m'assoire sur une marche en pierre, réfléchissant au endroit potentiel ou ma mère les aurait cacher. Je sors finalement mon téléphone et vais pour appeler ma mère quand il sonne. "Maman" est inscrit sur l'écran lumineux. Je décroche en me levant.

Début de la conversation téléphonique

- Allo ?

- Oui ma chérie, c'était pour te dire que j'avais oublié de laisser les clés. Elles sont avec moi et je ne sais pas quand je rentre.

- Mais pourquoi tu ne m'as pas laissé les clés ?!

- J'ai oublié, je suis désolé ma chérie

- Et tu m'avais dit que tu ne partais que pour un pneus crevé !

- Il y a beaucoup de monde, c'est à croire que toute les voitures de la ville ont décidé tomber en panne. Je ne suis pas encore passé.

- Je vois, mais je fais quoi mainten-

- Désolé ma chérie, je vais devoir raccroché.

- Atte-

Tû-dû-tû

Fin de la conversation téléphonique

Au loin, j'entends un vrombissement qui se rapproche.

Se doit être Mickey...

Mais le vrombissement est en contradiction avec la direction qu'il a prit.

Si c'était lui, le bruit devrait venir de la gauche, ors là le bruit arrive par la droite...

Et si...

Non, je me fais des films, il doit il y avoir une déviation c'est tout.

La peur et le sentiment d'être traquer que j'ai ressenti avant que Mickey ne me propose de me ramener me vint à l'esprit.

Mieux vaut être prudente...

Je me déplace vers l'arbuste et tente de m'y dissimuler. Ma petite taille m'aide pour une fois et je me recroqueville dans ma cachette de fortune, le temps que le motards passe. Le bruit se rapproche et finit par s'arrêter. J'entends le son d'une béquille en fer touchant le béton et des pas. Je me fais la plus petite possible en entendant les pas se rapprocher. Une vois masculine s'élève.