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Zeyna

-Samir arrête de l'énerver ou je te promet que je te le fais regretté

-Ah ouaiii c'est comme ça Nana ? Oublie pas c'est moi ton préféré de base hein

-Non c'est moi son préféré !!

Je ne pu m'empêcher de rire face à Moussa qui tenait tête à son grand frère, debout sur mon canapé, bombant le torse « comme une homme » d'après les dires du petit. Croyez moi il avait trop traîner avec les grands du quartier.
Ayant 4 jours de repos mon frère et ma sœur avait choisit de passer le week-end à la maison nous permettant de nous retrouver un peu tous ensemble. Nous avions été rejoins par Samir et Moussa en cette fin de samedi apres midi, après midi que nous avions passer devant la télé à jouer à la console ou regarder des films tout en grignotant tout et n'importe quoi

-De toute manière c'est ma sœur c'est moi son préféré, Ayoub se pose à côté de moi et passa son bras par dessus mes épaules

Moussa fronça aussitôt les sourcils le fixant d'un regard noir. Il affichait une moue mécontent mais tellement mignonne que je me retenue de rire. Ayoub bien décider à l'embêter lui tira la langue en jouant des sourcils pour le narguer, aussitôt le petit sauta dessus bien décider et l'éloigner de ma personne. Ce fut le geste de trop pour moi qui éclatais de rire, très vite suivi par Selma et Samir.
Après avoir réussi à me calmer, je décide d'arracher le petit à sa cible. Poser sur mes genoux, je l'encerclais de mes bras afin de la calmé

-T'inquiète pas mon bébé t'es mon préféré

-Et toc

La réplique du petit garçon, relança les rires dans la pièce. Franchement je ne me sentirais jamais mieux qu'entouré de ma famille.


** ellipse **

Le calme de la nuit tranchait avec l'ambiance bruyante remplie de cris et de rire en tous genre qui avait retentit toute la journée. Tous le monde dormais, que ce soit ma sœur avec qui je partageais mon lit ou mon frère sur un matelas au bout de mon lit. Mais bizarrement impossible pour moi rejoindre Morphée.
Alors que je fixais le plafond en espérant que le sommeil vienne me chercher, mon téléphone illumina la pièce signe d'une nouvelle notification. Avec un soupire de résignation j'attrapa mon téléphone poser sur ma table de nuit et appuya sur la notification.

C'était une réponse à une de mes story que j'avais mise dans la journée  de la part de Tarik.
J'avais poster une photo de moi, Ayoub et Salma accompagnée de Samir et de deux potes à lui en bas de mon bâtiment. Nous rentrions de la supérette où nous étions partis acheter de quoi grignoter, quand nous avions croiser Samir et deux « grands » du quartier comme les appelaient les enfants. Au final on avait passer une trentaine de minutes en compagnie du trio à rigoler et faites les clowns

•Tarik à réponde à votre story
Ça se mets bien à ce que je vois.

Je fronça les sourcils face à son message anormalement sec

•à Tarik
Y'a un problème ?

•de Tarik
Je sais pas à toi de me le dire

•à Tarik
Ba je sais pas, tu m'explique pourquoi se ton

•de Tarik
C'est qui ces mecs ?

•à Tarik
Des connaissances de mon quartier pour quoi ?

•de Tarik
Pour rien. Vous êtes proches pour des connaissances quand même

à Tarik
Tu fais le jaloux ?

•de Tarik
Quel jaloux, faudrai j'en ai quelque chose à foutre pour être jaloux déjà.

Sa phrase me piqua au plus au point. Je le savais rempli de fierté et ayant du mal à reconnaître ses torts, mais ignorais son ego mal placer. Blessée et surtout énervée par les mots de l'algérien je décida de le laisser en vu. De toute manière rien de ce que j'aurais pu répondre aurait régler la situation. Préférant l'ignorer je reposa mon téléphone et me retournai dans mon lit, encore moins en paix que à l'origine. En l'espace de cinq minutes il avait réussi à me mettre les nerfs, voilà qui me rappelait bien de pourquoi je fuyais les hommes.

Discrètement...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant