The Falcon - DARKROMANCE

Chapitre IX - LE FAUCON

Je sens sa respiration s'accélérer alors qu'elle pivote pour me faire face. Ses yeux s'enfoncent dans les miens, son corps tremble légèrement. Elle griffe son épiderme du bout des ongles, mais étrangement, elle ne détourne pas le regard, comme si c'était un défi qu'elle refusait de perdre. Si elle croit que ça m'excite, Esther a du bon sens. L'idée de la dépouiller de ses vêtements ici même me traverse l'esprit. Pouvoir effleurer sa peau, lui rappeler qu'elle n'est qu'un pion dans un jeu d'échecs dont je suis le roi. Je me demande alors si j'ai eu raison d'intervenir pour l'empêcher de se noyer. Le doute s'insinue et cette idée me fait échapper un grognement que je ne peux réprimer.

— Je t'obsède à ce point pour que tu effectues des recherches sur ma famille ?

Un sourire carnassier étire ses lèvres pendant que ma langue trace une route suggestive sur les miennes. Son aplomb est indéniable et ça ne fait qu'attiser la perversion qui parcourt mes pensées chaque fois qu'elle croise mon chemin. Sa témérité, associée à une pointe de peur, électrise l'air. Le froid métallique du pistolet que je tiens braqué sur elle contraste avec le feu qui brûle dans son regard.

— Tu crois que tu vas pouvoir me casser les couilles sans cesse ?

— Si seulement tu pouvais me lâcher et m'oublier. Mais tu t'accroches à moi comme un cafard, de la même manière que ceux que j'avais chez moi quand j'étais ado, sauf qu'ils étaient probablement plus appétissants, articule-t-elle avec dédain.

Sans hésiter, je remballe mon flingue pour saisir son cou afin de la plaquer contre le mur. Mes doigts entourant sa nuque, l'envie de la serrer plus fort me démange, mais je me retiens, du moins pour l'instant, juste le temps de tirer les putains d'infos que je cherche à son sujet.

— Tu te crois intouchable, mais tu ferais mieux de réfléchir à deux fois. Ici, t'es rien et mes gars peuvent te réduire en un claquement de doigt, lui murmuré-je.

— Alors, qu'est-ce que tu attends ? Tu as la langue bien pendue, mais pour un parrain de la pègre, tu n'as pas l'air de savoir faire grand-chose.

Elle n'a pas le temps de comprendre ce qui se passe qu'avec un coup de pied brutal, je la renverse par terre et m'installe sauvagement sur elle. Sa respiration s'intensifie, ses jambes tremblent sous ma domination. Esther veut jouer les malines, mais elle se fourre le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Elle ne sait pas encore à qui elle a affaire, mais elle va vite le découvrir.

Je commence à balader ma main sur son pull, la sensation de ses courbes m'excite. Je passe en dessous, sentant son corps se raidir. Esther peste, mais cela m'amuse. Elle essaie de se débattre, mais je resserre ma capture. Je peux entendre légèrement ses toux et son visage prend une teinte où l'oxygène semble ne plus vivre. Je la relâche au dernier moment et effleure ma langue sur sa joue, un avertissement à ne pas trop m'énerver. Alors que je m'apprête à me relever, Esther attrape sauvagement ma chemise et me plaque contre elle. Ses lèvres frôlent les miennes, et malgré ses protestations, j'ai eu raison, elle ne peut pas résister à mon charme et à l'effet que je lui procure.

Je la soulève et la pose sur la table, ses jambes entourant ma taille pour me rapprocher d'elle. Ma verge me fait mal, impatiente de trouver refuge dans ce corps si attirant qui m'est offert. Esther se mord la lèvre inférieure tandis qu'elle commence à déboutonner mon pantalon. Je serre la mâchoire et prends sa paume avec violence pour qu'elle puisse toucher mon membre, celui que je vais lui enfoncer profondément. Je souhaite l'entendre prononcer mon nom, je veux qu'elle jouisse lorsque je l'aurai baisée, je désire que toute la maison l'écoute. J'exige qu'elle comprenne qu'elle m'appartient.

Je la bascule sur le dos et passe ma main sous son t-shirt pour palper son sein, une envie de le dévorer, de le gober tout entier. Mais une étrange douleur m'envahit. Mes jambes ne semblent plus tenir. Je m'effondre, les paupières peinant à rester ouvertes.