Chapitre 25

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Ni une ni deux, je pousse la porte de salon et entre comme une furie. Ils vont voir ce que la potiche de service a dans le ventre.

"- Messieurs, ça ne vous dérange pas que je me mêle à votre conversation après tout, elle me concerne directement !" je lance.

Drogo et Nicolae se regardent, décontenancés... Ils ressemblent à deux gamins pris la main dans le sac.

"- Adriana, nous étions seulement en train de discuter... Commence Nicolae.

- de quoi ? Des hommes qui vont défiler dans mon lit ou du moyen de vous débarrasser de moi quand je n'aurais plus aucune utilité ? je le coupe.

- Personne ne veut se débarrasser de toi Adriana. Dit Nicolae.

- Normal, tu n'as encore eu les réponses que tu souhaites ! Et prenez-moi pour une idiote en me disant que vous étiez en train de dire que j'étais parfaite ! Sachez que je ne suis pas un mouchoir qu'on jette après utilisation ! je suis un être humain ! je dis.

- Adriana calme-toi ! Bien sûr qu'on te respecte..." Lâche Nicolae.

Mais oui et moi je suis une licorne. Je vois Drogo avec un sourire en coin en me voyant crier sur son frère. Rira bien qui rira le dernier mon cher Drogo parce que je suis loin d'en avoir fini avec vous.

"- Ça te fait marrer Drogo ? Tant mieux pour toi, mais c'est pas mon cas. Je dis.

- Mais c'est quelle mordrait la petite chose ! Dit Drogo.

- je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom ! Mais il faut croire que tu es un peu limité et que tu as du mal à comprendre ! Regarde bien mes lèvres : ADRIANA ! je crois que même un signe comme toi est capable de retenir quatre syllabes, non ? Sur ce, je vous laisse méditer sur le fait que ce n'est pas ce qu'il y de plus élégant de parler dans le dos des gens. Moi, je vais dans ma chambre pour réfléchir à ce que je fiche encore ici. Libre à vous de vous mettre à la recherche d'une autre nounou. Et quant à toi Nicolae. Tu peux trouver quelqu'un d'autre pour chercher des réponses ! ne compte plus sur moi, c'est fini !" je réponds.

Drogo me regarde avec un rictus moqueur et Nicolae, lui ne laisse transparaitre aucunes émotions, ce qui a le don de m'énerver encore plus.

J'entre dans ma chambre et claque la porte avant de verrouiller. Je me laisse ensuite tomber sur mon lit. Des larmes roulent sur mes joues. C'est un mélange de tristesse, de rage et de frustration. Quand on toque à ma porte j'essuie prestement mes yeux. Je n'ai envie de voir personne, le mal est fait. Là, la seule chose qui m'inquiète si je dois quitter le manoir, c'est de savoir où je vais pouvoir vivre... Est-ce que je devrais renoncer à mes études à la fac...

On frappe à nouveau à ma porte, mais j'ignore à nouveau mon visiteur. Si je ne réponds pas, il finira bien par partir. Enfin, c'est ce que je pensais parce que la personne ne se démonte pas et frappe encore et encore. Lassé d'entendre des coups sur ma porte, je vais ouvrir. C'est Nicolae, ce dernier a vraiment l'air désolé.

"- Qu'est-ce que tu veux ? je lance sèchement.

- je ne pouvais pas te laisser partir comme ça... tu avais l'air bouleversée. Il dit.

- Bouleversée, non. Furieuse, oui. C'est tout ce que tu avais à me dire ? je dis.

- Adriana, laisse-moi m'expliquer s'il te plait. Je sais que mon comportement de tout à l'heure a pu te surprendre mais je ne pouvais pas faire autrement." Il lâche.

Qu'est-ce qu'il va encore me sortir pour tenter de me remettre dans sa poche. Il fait un pas vers moi mais je recule. Je ne veux pas qu'il me touche. J'évite aussi son regard, il serait simple pour lui de m'hypnotiser pour me ramener à de meilleurs sentiments. Je lui fais aussi signe de ne pas franchir le seuil de la porte. Il me dira ce qu'il a me dire depuis le couloir.

Nicolae et AdrianaWo Geschichten leben. Entdecke jetzt