Chapitre 14

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Emyr

25 mai 2019

Coucou Emyr,

J'espère que tu vas bien et que tu t'es bien remis de ton accident..

Peut-être m'as-tu déjà oubliée, c'est Esther, la fille de la colline.

J'ai réfléchis durant ce mois.

Je m'excuse sincèrement si j'ai pu te montrer de l'irrespect en agissant comme tel.

Je n'avais aucune intention de le faire d'ailleurs.

Peut-être pourrions nous nous retrouver sur la colline un de ces jours pour discuter comme avant ?

Cela faisait bien dix minutes que j'avais envoyer mon premier message depuis un mois à ce qui était avant mon unique amie.

Cela faisait bien dix minutes que j'avais reçu un message adorable de sa part, si adorable que j'ai du prendre deux minutes pour qu'il s'ancre comme il faut dans ma tête.

Et cela faisait dix minutes que je suis en train de pleurer devant mon stupide portable, hésitant à lui répondre. Et culpabilisant d'avoir été si impoli

Je suis désolé. Ai-je finis par lui envoyé.

Mon frère connaissait ta soeur. M'a-t-elle répondu.

Désolé pour lui.

Non désolé pour toi. Il se sont vite perdu de vue apparemment.

Je n'ai pas besoin qu'on s'excuse.

Mais tu le mérite.

Probablement.

Puis, une dizaine de minutes plus tard :

Je m'excuse pour ce que je t'ai dis.

Non, t'avais raison.

Puis j'ai simplement arrêté de répondre. Et je me suis endormi sans trop rien contrôler. Le lendemain j'ai loupé mon premier réveil, puis mon second et pour finir mon dernier. J'ai loupé l'heure d'aller travaillé et je m'y suis rendu le surlendemain sans avoir le moindre souvenir de ne pas m'y être rendu la veille.

« Et le jeune ! M'appela mon patron. Dans mon bureau toute suite.

- J'ai fais quelques choses ? Ai-je demandé en arrivant dans ce dernier.Je ne veux plus te voir sur une de mes caisses à partir de demain compris ? 

- Quoi ? Mais pourquoi ? 

- Emyr, je te suis très connaissant de tout l'investissement que tu m'offre, là n'est pas la question. Mais c'est trop. Tu as raté plusieurs jours au cour de ce mois, je ne t'en ai pas tenu rigueur. Et je t'ai même payé. Mais tu respire la fatigue. En plus les vigiles ont repéré beaucoup de lycéen à ta caisse. Au début on pensait qu'ils se sentaient plus à l'aise avec toi et on a remarqué qu'ils profitaient de ta baisse de vigilance pour acheter de l'alcool. Et c'est inadmissible de laisser une aussi grosse faille en caisse. Si tu as besoin d'argent je serais ravis de t'accueillir plus tard mais repose toi. 

- Je suis désolé. Avais-je tout juste pu répondre.

-  Non. Ne t'excuse pas. Je t'enverrai par mail les numéros de la médecine du travail si tu souhaite un dédommagement et le numéro d'une très bonne psychologue. Tu devrais y aller. Rentre chez toi. Merci pour tout ce que tu as pu faire pour m'aider, jeune. »

L'amère fin d'EstherWhere stories live. Discover now