Kochanie - Plk

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12 h 30 : Clamart, 17/03/2020

Léana

Je me réveille avec un mal de tête fulgurant quand je sens un poids sur mon ventre. Je me frotte les yeux et les ouvre pour y voir un bras posé sur mon ventre. Je tourne la tête et voit que Mathieu est couché à côté, endormi. Je pose ma main sur mes yeux. Je décide de m'extirper de mon lit. Je me retrouve nue, à soulever doucement le bras de Mathieu. Je me dirige directement dans ma douche. Une fois propre, je m'enroule dans une serviette, me lave les dents et retourne dans ma chambre attrapé un mini short et un t-shirt large. Je vais dans mon salon et attrape mon portable qui était resté sur le balcon. Je regarde l'heure. 12 h 34. Je vois que j'ai un message.

De Marie♥ : Tu n'étais pas toute seule, que tu as raccroché aussi vite ou quoi ?

À Marie♥ : N'importe quoi.

De Marie♥ : Donc, tu ne sais pas où est Polak ? Il devait rejoindre Yvick et ses potes au studio et il ne répond pas à son tel.

À Marie ♥ : Non, je ne sais pas.

Je pose mon portable et me fais un thé. Je me dirige dans ma chambre et m'approche de Mathieu. Je glisse ma main sur son épaule et le secoue doucement. Il se retourne et se frotte les yeux.

— Tu n'avais pas un truc de prévu aujourd'hui, Pruski ?

— Quelle heure il est ? demande-t-il.

— 12 h 40.

— Oh putain, dit-il.

Il se frotte les yeux et me regarde.

— Salut, dit-il.

— Salut.

Je me dirige au salon et attrape son T-shirt au passage pour lui lancer. Il rigole et je récupère mon thé que je bois assise sur un tabouret autour de mon plan de travail. Il arrive quelques minutes plus tard. Je cherche un doliprane dans mes tiroirs.

— Tu veux un café ?

— Non, je dois y aller, je me fais harceler parce que je suis en retard au studio, dit-il.

— Je sais.

— Comment tu sais ? demande-t-il.

— Marie m'a dit qu'Yvick n'arrêtait pas de t'appeler, mais que tu ne répondais pas. J'ai dit que je ne savais pas où tu étais.

— Tu cherches quoi là ? demande-t-il.

— Un putain de doliprane, j'ai mal au crâne.

Il rigole.

— Bon, j'y vais, la sorcière, dit-il.

— Oui, c'est ça Polak.

Il sourit.

— Ah, c'est plus Pruski ? demande-t-il.

— Depuis que je sais que tu trouves ça sexy que je t'appelle comme ça, j'ai décidé de changer.