°43°

1.5K 136 4
                                    

Amalyia

Sa robe noir, l'élégance de sa foulée, la beauté de sa crinière et ce regard joueur, il n'y avait aucun doute c'était bien Spartan qui galopait à toutes vitesses dans ce magnifique pâturage. Je m'empêchais de courir vers lui alors que je venais à peine de descendre de ma moto. Les Déchus autour de moi rigolaient et souriaient tous content d'être là, moi aussi je l'étais. Mais je n'arrivais pas à l'être complètement. J'avais beau avoir accepter de venir cela ne voulait pas dire que je ne leur en voulait pas ou qu'ils étaient redevenue ma famille, ça voulait seulement dire que Hadriel et Valac avaient trouvé les bons arguments. Spartan, mon mustang. Le ranch des Millers n'était qu'à quelque kilomètre du QG et quand j'étais enfant, j'adorais venir ici.

  – Rhydian, mon chou, ça faisait longtemps que tu n'étais pas venue. Fit une voix que je reconnue directement. Madame Millers.

  – Bonjour, mamie. Oui je sais, j'aurais du venir plus tôt. Je suis désolé mais regarde qui je t'ai ramener. Répondit Rhydian en lui indiquant ma direction. 

La petite mamie au cheveux roux qu'était Madame Millers tourna brusquement la tête vers moi et directement le choc se dessina sur son visage. Ses yeux écarquiller m'analysaient soustoutes les coutures avant qu'elle ne lance un regard à Valac présent quelque pas devant moi, lui demandant confirmation sur ce qu'elle voyait. Le Déchu hocha légèrement de la tête et Madame Millers se concentra de nouveau sur moi avant de s'approcher doucement du à son age avancer.

  – Amalyia ? C'est bien toi ? Me demanda sa douce voix. 

Ne pouvant pas ouvrir la bouche, je me contentais d'hocher la tête avec un petit sourire. Son sourire se fit encore plus grand alors qu'elle allait me prendre dans ses bras. Mon corps se recula de lui même et je vis l'incompréhension dans son regard ce qui me coupa la respiration. Je suis désolée.

  – Lyia est haptophobe, ce n'est pas qu'elle ne veut pas, c'est juste qu'elle ne supporte pas qu'on la touche. Expliqua Ezekiel à ma place. 

Madame Millers qui avait perdu son sourire, le retrouva rapidement avant de me détailler de nouveau.

 – Tu es magnifique, mon ange. Tu as tellement grandit. J'ai cru que j'allais tuer ton père quand il m'a annoncer qu'il t'avait envoyé loin de nous. André sera ravi de te revoir, de tous vous revoir. Mais dit moi ou est ton père ? Aurait-il eut peur d'une vielle femme comme moi ? Me demanda-t-elle moqueuse.

 – Maintenant que vous me le faites remarquer c'est possible qu'il est appeler lui même les flics pour éviter d'avoir à vous affronter. Lui répondis-je en souriant.

Ma réplique causa le rire de tout les Déchus ainsi que celui de la jolie mamie. 

 – Je suppose que tu es venue voir Spartan ? Me demanda-t-elle et j'acquiesçais. Viens on va allez voir André et après on te trouvera une tenue de cavalière. 

Je la remerciait du regard alors que les Déchus tentaient de reprendre leur souffles après s'être calmé. Je la suivis jusqu'à la jolie maisonnette dont j'avais garder un souvenir intacte. J'aimais cette maison, elle était fleurie et très jolie. Elle respirait l'amour et le bonheur. Elle avait toujours été un refuge pour les jours ou je me disputais avec mes frères ou que mon père hurlait contre Zik ou Dean.

 – Comment va Spartan ? Lui demandais-je doucement en la rattrapant.

 – OH, Mon beau Spartan, il va très bien. Bien sur il n'est plus aussi jeune qu'il ne l'a été mais il reste magnifique. Me répondit-elle avec sa douceur habituelle. 

À présent sur le porche de sa maison, elle m'ouvrit la porte m'invitant à entrer, ce qui je fis enla remerciant d'un sourire. L'intérieur n'avait pas changer, chaque objet, chaque décoration étaient à sa place. Les souvenirs de moments passée ici remontaient à la surface me mettant du baume au cœur. J'adorais cette ferme et c'est encore le cas aujourd'hui. 

Obsidian Flammer [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant