𝗫 : 𝗿𝗲𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲.

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𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝗗𝗜𝗫.














































POINT DE VUE : Neyla.




















Brésil, Salvador, 22h30.











- Putain, tu es en vie ! s'exclame Andréas, choqué, lorsque j'entre brusquement dans le salon.

- Apparemment, murmurai-je avant de m'effondrer sur le canapé.

La soirée avait été épuisante, comme si j'avais été plongée dans un film d'action du début à la fin.

- Raconte-moi, qu'est-ce qui s'est passé ? Vous avez réussi à voler ? demande-t-il.

Livio fait alors irruption dans le salon à son tour, se servant un verre d'alcool.

Je me redresse du canapé et plonge ma main dans mon décolleté avant de sortir le collier.

La bouche d'Andréas s'ouvre tandis que je pose le collier sur la table.

- Je n'arrive pas à y croire, c'était si simple que ça ? s'étonne-t-il.

- Je n'utiliserais pas le mot "simple" pour qualifier cette soirée. C'était tout sauf simple, du moins de mon côté, rectifiais-je.

- Andréas, Hugo vous a vu ? demande Livio, les yeux rivés sur le collier.

- Livio a arrangé ça, expliquai-je.

Je sens le regard meurtrier de Livio, mais je ne le regarde pas.

- Comment ça ? demande Andréas.

- J'ai activé les lasers et déclenché l'alarme pour réveiller ce salopard. J'ai laissé une carte sur son coffre là où nous avons volé son collier, et j'ai planté une carte sur son mur, déclare Livio en s'asseyant sur son fauteuil.

- Attends, attends, QUOI ?! Livio, tu n'as pas fait ça ?!" s'exclame Andréas.

Andréas pose sa main sur son front, totalement désespéré.

- Il faut que tu arrêtes de faire ça, Livio, lui dit-il.

Livio assassine du regard son ami, avant de se lever.

- Toi, va au lit. Demain, on braquera autre chose, dit-il froidement en passant à mes côtés.

Je ne me fais pas prier et rentre immédiatement dans ce qui me sert de chambre, après avoir dit bonne nuit à Andréas.

La fatigue a pris possession de tout mon corps.

Et de me dire seulement que demain aussi, ça sera pareil. Ça me déprime.

Je me dirige vers la salle de bain de cette chambre, me démaquille, lâche mes cheveux roux, puis enfile un jogging et un t-shirt que j'ai trouvé dans le dressing.

J'ai juste envie de dormir, peu importe si je suis kidnappée, et que ce n'est pas ma chambre. La fatigue est bien trop grande.

D'autant plus que mon corps entier me fait mal. Probablement à cause du salto et des roulades que j'ai réalisés un peu plus tôt sans m'échauffer.

Je défais mon lit avant de m'y glisser dedans. Je tends immédiatement mes jambes et un soupir de plaisir s'échappe de ma bouche.

Même si j'ai peur de cette maison.

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Where stories live. Discover now