𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦

𝗫𝗩𝗜𝗜 : 𝘂𝗻 𝗯𝗼𝗿𝗱𝗲𝗹

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐈𝐗-𝐒𝐄𝐏𝐓

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POINT DE VUE : Neyla.

Italie, Rome, 23h10.

Coïncidence.

C'était impossible que ce soit autre chose.

Harry Potter a été un véritable succès; des tas de personnes se sont fait tatouer quelque chose en rapport avec cette saga sur leur peau.

Ça ne pouvait pas être lui.

Ça ne devait pas être lui.

Ça ne pouvait pas.

Ça ne devait pas.

- N'oublie pas tout ce que je t'ai dit avant, d'accord ? murmura Charlotte près de mon oreille.

J'ai hoché la tête, de haut en bas. Je n'avais rien oublié ; toutes les informations étaient bien rangées dans ma tête.

Mon esprit était désordonné, mais pendant que Charlotte me préparait, j'ai essayé de remettre de l'ordre dans mes idées.

Statut social élevé, possession de plusieurs terres et domaines.

3 châteaux, en Argentine, en Angleterre et en Pologne.

Marquise célibataire, trouver un conjoint...

Carla Jonshon.

Jonshon, Jonshon, Jonshon.

Mes yeux se posaient tout le temps sur Livio.

Sa mâchoire était serrée, ses narines dilatées ; cela faisait dix minutes que nous étions là, plantés tous les quatre devant ce château énorme.

Même si nous étions en Italie, une légère brise nocturne soufflait sur mes jambes et mes épaules dénudées.

Qu'attendons-nous ?

- Allons-nous bientôt entrer ? demanda Charlotte, rompant le silence.

Elle s'adressait à son copain.

Pour une raison qui m'échappe, elle ne parlait que rarement à Livio.

Je ne l'avais jamais vue adresser la parole à Livio.

Elle devait être terrifiée, elle aussi.

Andréas lança un bref regard à sa copine avant de replonger son regard sur la carrure imposante de Livio.

Il le fixait, avec une pointe d'appréhension dans son regard.

Le grand brun fumait sa cigarette, les yeux rivés sur le château. Les traits de son visage étaient toujours aussi serrés, mais cette fois, on pouvait lire de la haine dans son regard verdoyant.

- On attend quoi ? Redemande Charlotte en chuchotant à l'oreille d'Andréas.

C'est vrai, on attend quoi ? Pourquoi est-ce qu'on était plantés ici ? On avait beau être dehors, on voyait bien que l'immense château était bondé de personnes. Des tas de voitures étaient garées, et grâce aux grandes fenêtres, on voyait bien des tas de personnes danser.