𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦

𝗫𝗜𝗩 : 𝗰𝗿𝗮𝗰.

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄

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POINT DE VUE : Neyla.

Brésil, Salvador,

- Il tranche la gorge de ses victimes ?

Sofia hoche la tête, continuant de lire l'article.

- Comment est-ce possible de tuer avec des cartes ?

- Apparemment, si on les lance avec une grande force et une grande précision, tuer quelqu'un avec des cartes est possible.

Je hoche la tête. "

Je reviens à la réalité en soupirant.

Il va me tuer.

- Livio, s'exclame Andréas.

Je n'entends plus grand-chose, mes oreilles bourdonnent. Je soupire en fixant ce qui me sert de valise. Celle-ci est plutôt grande, c'est clair, mais elle est rose.

Je n'aime pas cette couleur.

Je souffle avant de l'ouvrir, je dois prendre le strict nécessaire avec moi. Je ne me vois pas voyager avec des tas d'affaires. Je n'ai jamais autant voyagé qu'à présent. J'ai dû me faire prendre en otage pour voyager dans les plus beaux pays du monde.

Mes pays préférés.

- T'as l'air désespérée ! Dieu merci, je suis là pour t'aider, dit Charlotte en faisant irruption dans la pièce.

Pourquoi les gens de cette maison apparaissent-ils comme ça, sans prévenir et sans aucun bruit ?

Je sursaute et me tourne vers la porte.

- Je ne sais même pas quoi mettre dans ma valise ! Je n'ai fait ma valise qu'une fois dans ma vie entière, et j'ai dû prendre toutes mes affaires. Dans cette situation, je ne sais pas quoi mettre.

Elle sourit légèrement et referme la porte derrière elle, avant de venir me rejoindre. Je suis assise par terre, devant ma présumée valise. C'est clair, je fais vraiment pitié.

- Tu te poses trop de questions, mais je comprends. Je t'ai ramené d'autres vêtements, des t-shirts, pantalons, robes, et des tas de vêtements beaucoup plus légers. Tu verras, en Italie, il fait encore plus chaud qu'ici.

Je remarque qu'en effet, elle tient trois grands sacs dans ses mains.

- Tu y vas souvent en Italie ? demandé-je tandis qu'elle pose les sacs sur mon lit.

Elle hausse les épaules.

- Andréas ne m'emmène pas souvent pour les missions, j'ai dû y aller une ou deux fois. Mais grâce à toi, je peux y aller cette fois-ci. Je dois t'aider à te préparer pour le bal masqué. T'es déjà allée à un bal masqué ?

Je secoue la tête de gauche à droite. Les bals masqués ne font pas partie de mon monde en général.

- Regarde les vêtements que je t'ai pris, tu vas les adorer, j'en suis sûr.