Chapitre 4

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Une semaine plus tard

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Une semaine plus tard.
KENAN.


Quelques gouttes de sang gicle sur mon visage, je ramène mon poing à sa figure pour la sixième fois, non plus. Je donne toute ma force, mes poings tapent contre son crâne qui se déforme sous mes coups. Entre deux souffle je l'entend me demander pardon. Ça m'agace, faut qu'il se taises. Je vais le tuer.

- Ferme ta gueule putain. Crachais-je.

Ses paupières enflés, ses lèvres fissurées, son crâne enfoncé, ses joues mauves. Il est méconnaissable. Sa respiration résonne dans toute la pièce, celle d'un futur mort, le bruit de mes phalanges contre sa tête. Aucun son ne sort d'entre ses lèvres, ses paupières ont arrêter de bouger, il est mort. Je sourit, il le méritait.

Kenan?
Boss?

J'ouvre les yeux, et la première chose que je fais c'est regarder mes mains espérant y retrouver du sang. Rien. C'était qu'un rêve.

- On est arrivés. Me dis Alex.

Je regarde par dessus la fenêtre de la voiture, effectivement on est arrivés devant le club. Je passe mes mains sur mon visage, pour me remettre de mon sommeil. J'observe le nom au dessus des portes. Il me dégoûte, tout autant que les gens qui y vont.

Je descend de la voiture sans attendre Alex, je pousse les portes, les employés me saluent avec respect, ils ont intérêt. Je vois l'une des nouvelles traversée le bar, ça faisait une semaine que j'étais pas venue ici. À mon grand étonnement, elle s'approche de moi d'une marche avec peu d'assurance, avec quelques choses dans les mains. Elle semble gênée.

- Euh excusez-moi..? Prononce-t-elle la tête baissée.

Je l'observe sans rien dire, je fronce les sourcils. Voyant que je réponds pas, elle lève la tête et plonge son regard dans le miens. Elle a les yeux bleu, qui rime parfaitement avec sa chevelure blonde foncée, très rare pour une mexicaine, elle est d'une beauté exceptionnelle, pure, innocente. Elle ouvre sa minuscule main qui était fermée.

- J'ai retrouvée une bague dans votre bureau la semaine dernière... je l'ai nettoyé. Elle vous appartient? Me demande-t-elle.

Je regarde la bague dans la paume de sa mains qui tremble, effectivement c'est la mienne. Je lui arrache des mains.

- Je t'ai pas demandé de la nettoyer, dégage de mon chemin. Dis-je sèchement.

Sans attendre une seconde elle s'écarte, je la bouscule, la faisant presque tomber au sol.

- Y'en a toujours une qui se mêle des affaires des autres. Murmurais-je a moi même.

J'arrive vite dans mon bureau, et je m'assois sur ma chaise. Je lance ma tête en arrière et ferme les yeux, je repense à ce salaud qui m'a dénoncé et qui m'a voler pratiquement vingt kilos de cock.

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