vous êtes...

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PDV ROY

Cette soirée s'est bien déroulée. Tout allait si bien mais il a fallu qu'elle soit exagérément belle. Elle m'avait rendu complètement dingue lors de son entrée et impuissant quand Miller la tenait par les hanches et que je ne pouvais rien y faire. Après notre petite conversation où elle s'en est allée sans que je n'eut le temps d'achever. j'étais sûr qu'elle m'aimait, ou du moins c'est ce que j'espérais de tout cœur. Il me fallait faire quelque chose. Peut-être que cela était la pire décision pour mon image en tant que PDG mais j'en avais rien à foutre.

Dans cette pièce, je ne voulais que la voir, la prendre en levrette et lui faire comprendre que je suis à elle. C'est dingue quand même mais je crois qu'il le fallait. Miller est très rusé et peut facilement l'arraché un baisé avant moi, ce qui est intolérable. Il est vrai qu'elle était là pour lui dans cette soirée mais je devais faire comprendre à tout le monde ici présent qu'elle était à moi.

Je ne regrette pas, je ne regrette rien. Ces lèvres contre les miennes maintenant. J'ai voulu avoir accès à sa langue mais elle me l'a privé. Je pouvais comprendre. Nous étions devant tous mes invités et je l'embrassais. Après cette courte minute qui était l'une des plus savoureuses pour moi, nos lèvres deviennent répulsives. Mes yeux croisent les siens qui était grand ouvert. Toujours dans le choc de ce que je venais de faire. Puis Miller sortit de la foule et se mit entre nous. Mes yeux croisèrent le sien qui m'envoyait des éclairs de menaces, mais désolé pour lui car je n'avais rien à foutre. Il prit le bras de Léna pour s'en aller avec elle.

Je n'étais pas prêt de le laisser s'en aller avec elle, alors j'arrêtais l'autre de son bras. L'attention était sur nous. Mais comme je l'ai dit dès le départ, j'en avais rien à foutre.

- lâche là

Me dit Miller la mâchoire contractée.
Je ne pouvais pas tout simplement faire ce qu'il me demandait alors je lui répondis tout simplement.

- Léna, tu choisis d'y aller avec qui? Lâche la main de la personne avec laquelle tu n'aimerais pas être.

Je la regarde perdue puis elle regarde autour d'elle, voyant à quel point toute attention était rivée sur nous. Elle ferma les yeux, puis elle se tourna vers moi secouant sa tête négativement. Ceci voulait dire qu'elle me demandait de la lâcher. À moi... Elle m'a demandé de la lâcher. Je lâche sa main et la vois s'en aller avec Miller. Sa tête regardait toujours dans ma direction mais je me sentais vide au fur et à mesure qu'elle partait. Je ne vais pas me mentir j'avais mal. Comme un poignard. C'était la première fois qu'on me disait non, cela voulait tout simplement dire qu'elle ne m'aimait pas. Alors à quoi bon ?! Je me dirige vers la sortie au regard de tout le monde.

Si au lieu de toutes ces personnes ici c'était Léna qui était là...mais elle a choisi Miller. Je prends ma voiture et me dirige vers un snack. Il me fallait évacuer tout l'amour que j'ai pû ressentir pour elle durant tout ce temps. Je devais vidé l'amour que j'avais en moi. J'arrive dans un snack bar et commande la boisson à tous ceux qui le veulent. Je n'avais jamais été ivre jusqu'à ce jour maudissant le mot amour. Elle était là seule pour qui mon cœur à vibrer depuis ma séparation amère avec la mère de ma fille. Je reprends ma voiture à l'aube ayant passé le reste de la soirée dans ce snack. Arrivé, j'avais du mal à marcher mais le força. Je suis arrivé et je suis allé directement dans ma chambre où je me suis laissé tomber sur le lit.

..................

Je me réveille avec un mal de tête terrible. Et décide d'aller prendre un bain. Puis je sort et après avoir mis un vêtement quelconque. Je me dirige vers mon bureau en faisant appel à Liam pour me rejoindre.

- Roy... Tu peux me dire quel genre de cavalier es-tu ? Tu as laissé Rachelle où avant de t'en aller hier.

- hmm... Je suis sûr qu'elle dort encore. J'ai besoin de Léna dans mon bureau dans 10 mins.

- un problème ?

- oui mais qui n'est pas le tiens. Tu peux en disposer.

Je sais que j'ai froid avec lui mais juste que je l'ai toujours été. J'attends quelques minutes plus tard puis j'entends quelqu'un frapper à la porte

- entre.

La personne entre et c'est Léna. Tous ces souvenirs d'hier reprennent surface. Mais il fallait que je l'efface de ma mémoire.

- vous m'avez appelé ?

- oui. Je...

Je n'ai pas pu finir ma phrase que la fille débarqua dans mon bureau sans frapper.

- hmm good morning dad.

- Bonjour ma puce, peux-tu juste un peu sortir. J'ai des choses à régler avec Mademoiselle Léna.
- papa je...

- je t'ai demandé de te libérer.
Je vois la tristesse sur son visage mais il le fallait. Elle sortit du bureau sans plus dire mot.

- comme je le disais. J'ai quelques choses à vous dire.

- oui mon... monsieur

- vous êtes viré.

- mais...mais...mais mon... monsieur...

- ne vous inquiétez pas. Je vais vous payer largement pour ces jours de services d'ici demain vous libérer.

- mais... pourquoi...enfin... N'ai-je pas bien travaillé ??

- disposez.

Je la voyais retenir quelques larmes et puis elle sortit de mon bureau en catastrophe. Le fait de la voir ainsi m'a donné quelques remords mais je ne pouvais juste plus avoir sa présence qui pourrait éveiller des sentiments que j'ai eu du mal à les faire taire hier.

Ma philosophie. Ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant