Les JO en LV | Léon Marchand

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Astrid : Papa, s'il te plaît...

Jean : Allez Antoine, elle sera avec moi, ça va aller.

Jean et moi avions pris mon père à part pour lui parler de notre plan.

Antoine : C'est d'accord, mais vous devez revenir avant la fin de la cérémonie. Ne faites pas de vague, soyez discrets, et appelez-moi s'il y a un souci.

Astrid : Merci, Papounet ! je lui dis en souriant.

Jean : T'inquiète pas, Toine, allons-y, Addie.

Nous sommes sortis et avons pris la voiture de Jean. La route était interdite d'accès au public, donc le trajet ne prendrait pas beaucoup de temps.

Une fois arrivés, nous sommes descendus de la voiture.

Sécurité 1 : Bonsoir, c'est pour ?

Jean : Bonsoir, c'est pour voir les athlètes français.

Sécurité 1 : Navré, Monsieur, vous n'êtes pas autorisé à entrer.

Sécurité 2 : C'est bon, Laurent, ils peuvent y aller. Ce sont le fils et la petite-fille de Bernard Arnault. Ce sont des partenaires premiums.

Jean : Merci.

Astrid : Bon courage. je leur dis en souriant.

Jean : Viens, Astrid.

Jean met sa main autour de mon cou et m'entraîne à l'intérieur. Je prends mon téléphone et envoie un message à mon père pour lui dire que nous sommes bien arrivés.

Astrid : Dis-moi, Jojo, pourquoi Zita n'est pas venue ?

Zita est sa copine, et il m'arrive souvent de la voir lors de ces événements.

Jean : Elle a un projet de dernière minute pour son travail. Tiens, les Bleus sont là. On va voir Teddy Riner ?

Astrid : Oh, oui !

Nous nous dirigeons vers lui. Je suis excitée à l'idée de le rencontrer, l'un des athlètes les plus célèbres de France.

Astrid : Bonsoir Monsieur Riner, Astrid Arnault, grande admiratrice. Je lui serre la main avec un sourire.

Jean : Jean Arnault, grand fan également. Nous sommes là pour représenter le groupe LVMH. Il lui serre la main aussi.

Teddy : Enchanté, merci beaucoup, ça fait plaisir.

Jean : Pas trop stressé ?

Teddy : Disons que c'est plus de l'adrénaline pour l'instant. Il rit en haussant les épaules.

Nous continuons de discuter un moment avant de nous diriger vers un autre groupe, celui des nageurs français.

Un petit groupe se forme autour de Florent Manaudou, Maxime Grousset, Charlotte Bonnet, Rafael Fente-Damers et Léon Marchand. Jean connaissait déjà Léon, car ils s'étaient rencontrés en juillet dernier lorsque le nageur avait été choisi comme égérie de la maison Louis Vuitton.

Après avoir salué tout le monde, Jean me présente à Léon.

Jean : Léon, tu te souviens d'Antoine Arnault, le directeur de la communication ? Astrid est sa fille.

Léon sourit en hochant la tête, ses fossettes se creusant.

Léon : Enchanté, Astrid.

Astrid : De même. je lui rends son sourire.

Il est mignon, en effet.

Nous nous installons dans un coin pour discuter. Je me retrouve à parler avec Léon et Rafael, les deux nageurs qui se rapprochent le plus de mon âge.

Rafael : Du coup, Astrid, tu es en école de mode ?

Astrid : Oui, je suis à l'école de stylisme-modélisme. Et vous, vous étudiez quoi ?

Rafael : Moi, je viens juste d'avoir mon bac !

Astrid : Ah, c'est vrai, t'es encore un gamin, toi !

Rafael : Eh, mais respecte-moi, hein ! L'année prochaine, je pars étudier à l'université du Texas, à Austin.

Léon : Moi, j'étudie à l'université d'Arizona.

Astrid : Alors, on est tous aux States ! Je suis à Parsons School for Design de New York.

Nous rigolons tous ensemble. C'est agréable de pouvoir discuter comme ça, de partager des moments sans les obligations d'un événement formel. Cela me rappelle qu'au final, tout le monde a des rêves et des ambitions, peu importe son statut ou sa famille. Et ici, dans ce coin, entre amis et athlètes, tout semble un peu plus léger.

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