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PDV Léon :

Astrid venait de rentrer chez elle.

Elle avait insisté pour partir, disant :
Cette journée a dû être riche en émotions, tu dois être épuisé, je te laisse te reposer, mon Léno.

Honnêtement, sa compagnie n'était pas fatigante, au contraire, elle était plutôt reposante et apaisante. Mais je savais très bien qu'il y avait plus entre nous, que cette relation n'était pas seulement platonique. Cependant, il fallait que je garde ma concentration sur les compétitions.

Je m'étais fait une promesse, une promesse que je comptais bien tenir :
Je lui demanderai de sortir avec moi après ma dernière compétition, après le relais 4x100m 4 nages, le dimanche 4 août.

Astrid était une perle rare.

Pour commencer, je sais qu'elle n'est pas avec moi pour la célébrité ou l'argent. Elle fait partie de la famille la plus influente de France, et l'une des plus riches au monde, mais elle ne cherche pas à en tirer profit.

Elle est aussi très douce, toujours à l'écoute, et n'est jamais là pour me mettre la pression. Aujourd'hui, avant ma course, elle n'a cessé de me dire que l'essentiel était de donner le meilleur de moi-même, pour que je n'aie aucun regret et que je sois fier de mes efforts.

J'admire aussi le fait qu'elle ait ses propres passions, ses propres objectifs, et qu'elle soit épanouie dans ce qu'elle fait.

Et même avant de découvrir ces facettes d'elle, je savais déjà qu'elle m'attirait. Pas seulement à cause de son physique, même si elle était indéniablement magnifique. Je peux vous l'assurer, il y a bien plus que ça.

Je ne crois pas au coup de foudre, mais peut-être que le destin a décidé de me faire passer un message.

PDV Astrid :

Je venais de rentrer chez moi.

Léon avait encore cinq épreuves à disputer pendant ces Jeux olympiques. Je savais qu'il avait besoin de se concentrer, de garder son rythme de préparation. Il fallait surtout que je ne le perturbe pas, que je ne gâche pas son sommeil ou son repos avant ses entraînements.

Là, il avait besoin d'être en pleine forme, pour gagner des médailles.

Une fois rentrée, je retrouve ma mère dans son atelier de peinture.

Natalia : Bonsoir ma chérie ! Ça va ? Où est-ce que tu étais ?

Astrid : Ça va et toi ? J'étais au village olympique.

Natalia : Ça va bien. Tu étais avec qui ? Jean ? Je sais qu'il ne rate rien celui-là.

Je ris à ses propos.

Astrid : J'étais avec Léon Marchand. Tu sais, on t'en a parlé avec papa, la dernière fois.

Natalia : Oh, je veux en savoir plus dans ce cas. Dit-elle en riant et posant sa palette sur la petite table à côté d'elle.

Astrid : Tu sais, il n'y a pas grand-chose à dire. Dis-je, légèrement gênée.

Natalia : Je te connais mieux que personne ma chérie. Il y a quelque chose, je le vois.

Astrid : Il se pourrait que je l'apprécie bien. Mais en ce moment, il a toutes ses compétitions. Je ne veux vraiment pas le perturber.

Natalia : Tu as raison sur ce point. Mais la natation finit dans une semaine d'après ce que je sais. Tu pourras lui en parler à ce moment-là.

Astrid : Oui, c'est ce que je vais faire. Mais... tu penses que papa va en penser quoi ?

Natalia : Ton père l'apprécie déjà, crois-moi. À un moment, lorsque LV l'a choisi, il en parlait jour et nuit.

Astrid : Oui, mais c'était pour le travail. Je pense qu'il le prendra d'une manière différente.

Natalia : Ton père veut ton bien, Astrid.

Natalia : Dis-moi, c'est un bon garçon ?

Astrid : Oui, il l'est. Il est surtout très humble.

Natalia : Alors ton père ne sera pas contre. Et si jamais quelque chose passe par la tête d'Antoine, je lui en toucherai deux mots.

Je lui fais un câlin en la remerciant.

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Les JO en LV | Léon MarchandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant