Les JO en LV | Léon Marchand

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Nous étions en train de dîner, tranquillement réunis autour de la table familiale après une journée bien remplie. La réunion de l'après-midi s'était déroulée sans accroc, et nous étions maintenant de retour chez mon grand-père.

Delphine : Comment va Nico ? me demande ma tante, l'aînée des frères et sœurs.

Astrid : À vrai dire, nous ne sommes plus ensemble.

Niccolò, comme vous l'avez sûrement deviné, est mon ex-petit ami. Nous avions préféré rompre après avoir réalisé que notre relation ressemblait davantage à une amitié qu'à autre chose.

Delphine : Oh, dommage, il était adorable.

Ma famille connaissait très bien Niccolò. Nos familles étaient amies depuis longtemps, c'est d'ailleurs ainsi que nous nous étions rencontrés. Malgré la rupture, nous étions restés en bons termes.

Je me trouvais assise entre Jean et Frédéric.

Jean : Tu parles encore avec Marchand ? me demande-t-il discrètement pour ne pas attirer l'attention des adultes.

Mais sa question n'échappe pas à Frédéric, qui se retourne aussitôt vers nous, intrigué.

Frédéric : C'est qui, Marchand ?

Jean : Léon Marchand.

Frédéric : Oh, le nageur ?

Jean : Oui.

Frédéric : Oh la dinguerie.

Je les regarde tous les deux, fronçant les sourcils devant leurs réactions.

Frédéric : Ah, c'est pour ça que tu vas tout le temps aux épreuves de natation ? Pourquoi tu m'as rien dit ?

Jean : Pourquoi tu nous as rien dit ? insiste-t-il.

Astrid : Mais vous êtes complètement fous.

Jean : Alors ?

Astrid : Oui, on discute, et on se voit parfois.

Frédéric : Intéressant.

Astrid : Si tu le dis.

Après le dîner, nous nous installons au salon. Jade vient se blottir sur mes genoux pendant que je caresse doucement ses cheveux.

Je sors mon téléphone pour regarder la course de Léon en direct. Jade, curieuse, regarde avec moi.

Malheureusement, la France termine à la quatrième place. Pas de victoire, pas de podium cette fois-ci. Je pousse un léger soupir de frustration.

Jade : Il n'a pas gagné ?

Je secoue la tête en signe de négation.

Jade : Oh non... dit-elle en soupirant, les bras croisés et une moue triste.

Alexandre : Qu'est-ce qui se passe, Jade ? lui demande son père.

Tous les regards se tournent vers elle, attendant sa réponse.

Jade : L'équipe de France de Léon n'a pas gagné.

Antoine : Qui, Marchand ? demande-t-il en me regardant.

Astrid : Oui.

Je m'empresse de prendre mon téléphone pour envoyer un message à Léon.

« Coucou Léno, tu peux être fier de toi, tu as tout donné ! Appelle-moi quand tu peux <3 »

En attendant son appel, je discute avec Frédéric à propos du Grand Prix de Belgique, où il s'était rendu récemment.

Soudain, mon téléphone vibre dans mon sac. Je m'excuse rapidement et me dirige vers le balcon pour répondre.

« Astrid : Allô ?

Léon : Salut.

Astrid : Oh Léon, ça va ?

Léon : Oui, ça peut aller. Et toi ?

Astrid : Oui, ça va. Je voulais te dire que vous avez tous fait de votre mieux. Vous étiez si proches du podium. C'est juste que le niveau était incroyablement relevé.

Léon : Merci, Astra, c'est gentil. Tu as regardé la course ?

Astrid : Évidemment, sur mon téléphone avec Jade.

Léon : Peux-tu la saluer de ma part ?

Astrid : Je n'y manquerai pas. Tu as fini tes interviews ?

Léon : Il m'en reste encore quelques-unes. Après, je rentre pour me reposer. Demain, c'est la dernière compétition, donc il faut que je dorme tôt.

Astrid : Je serai là demain.

Léon : Alors je vais sûrement regagner une médaille. Tu es mon porte-bonheur. »

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