Bureau du Professeur Baudelaire

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Les coups que vous frappez contre la porte résonnent lourdement, et presque aussitôt, une voix grave et agacée résonne de l'autre côté

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Les coups que vous frappez contre la porte résonnent lourdement, et presque aussitôt, une voix grave et agacée résonne de l'autre côté.

« Entrez. »

La poignée tourne doucement sous votre main hésitante, et la porte s'ouvre sur un bureau baigné d'une lumière éthérée. Le bureau du Professeur Baudelaire est un endroit étrange, presque en dehors du temps. Les murs sont tapissés de livres anciens, certains dans des langues oubliées depuis des siècles, d'autres renfermant des secrets et des histoires de Sybiles légendaires. Des volutes de brume s'échappent des étagères, se glissant au sol comme des ombres en vie.

Assis derrière un bureau de bois sombre, le Professeur Baudelaire vous fixe de ses yeux perçants, son expression sévère reflétant une exaspération qu'il ne tente même pas de cacher. Ses oreilles pointues et son teint bleuté ajoutent à l'aura intimidante qui se dégage de lui. Un chat étrange, d'un bleu lumineux, se repose à ses côtés, ronronnant doucement. Il semble tout aussi scrutateur que son maître.

« Qu'est-ce que vous voulez ? » demande-t-il d'un ton cinglant, sans même lever les yeux de son livre poussiéreux. Sa voix, légèrement rauque, trahit son impatience, comme si votre présence était une gêne de plus dans son emploi du temps déjà surchargé. Vous avez l'impression que cet homme n'apprécie que peu les interruptions, et encore moins les questions frivoles.

Les nouveaux Sybiles se rappellent de lui comme d'un professeur redouté, dont les remarques acides pouvaient glacer le sang. Mais, sous cette façade froide, il est aussi connu pour son incroyable érudition sur les Rims et les arcanes de l'Académie.

« Parlez, » continue-t-il, son regard enfin levé pour vous percer du regard. « Je n'ai pas toute la journée. »

Vous sentez le poids de son regard comme une épreuve à passer. Mais maintenant que vous êtes ici, dans son antre, vous savez qu'il est peut-être le seul à pouvoir répondre à vos interrogations, pourvu que vous trouviez le courage de poser la bonne question...

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