Stupid Boy! II [Magcon]

The heart wants what it wants

Michael m'a entraîné avec lui, histoire de manger une salade derrière le supermarché.

Il est super cool et j'adore particulièrement ses chaussures.

On s'est appuyés contre une rembarde et on a commencé à discuter sur nos vies respectives.

Michael : T'sais moi je m'en tape de la vidéo, je t'aime bien comme t'es.

Dit-il en mâchant son bout de pain.

J'ai cru que le ciel allait me tomber sur la tête.

Moi : Euh, quelle vidéo ?

Il a avalé de travers en se précipitant sur sa bouteille d'eau.

Michael : T'es pas au courant...

J'ai relevé les épaules.

Moi : Au point où j'en suis.... Il se passe quoi encore ?

Il a rit nerveusement.

Michael : Y a une vidéo qui circule sur le net...

J'ai froncé les sourcils en jetant mon sandwich thon/crudité à la poubelle.

J'ai plus faim tout d'un coup.

Moi : Quelle vidéo ?

Il m'a regardé avec pitié en relaçant ses bottines.
J'en ai assez qu'on me reluque de cette façon. Genre comme une pauvre pute.

Michael : Bah... c'est délicat tu vois. Genre on te voit... avec un mec dans une attraction entrain de faire ce que tu sais.

Putain.

Nash.

Disneyland.

Train fantôme.

Moi : Mais comment ?! Mais putain.

J'en peut plus de tout ça. Je vais péter une durite, comment ils se sont démerder pour réussir à avoir la vidéo ?

Michael s'est approché de moi en mettant la main sur mon épaule.

Michael : T'es vraiment blanche. Si tu veux je te ramène chez toi ma pause n'est pas encore fini.

[...]

J'ai préféré marcher ou du moins courir, ouais, j'ai sprinté jusque chez nous avec une putain d'envie de vomir je vous raconte même pas.

En rentrant je me suis précipitée jusqu'au cabinet tellement mes tripes en baver et je me suis purgée avant d'éteindre mon téléphone après m'être glissée sous la couette.

J'ai écouté un peu de musique et je me suis assoupie.

[...]

26/11/2015

5.AM

Mon carreau vient de casser, je me lève brusquement avec le cœur qui bat la chamade, j'ouvre la vitre et trouve une Queeny sauvage accompagnée d'un sac à dos.

Elle me sourit de toutes ses dents et entre par la fenêtre, j'ai du mal à émerger de mon sommeil et j'ai toujours le cœur qui manque de sortir de ma cage thoracique.

Moi : Ouais... meuf il est cinq heures du matin.

Dis-je en regardant mon réveil.

Elle sourit toujours en balarguant son sac sur mon lit.

Queeny : T'sais quoi, même si t'es chiante je t'aime bien.

Elle s'asseoit.

Moi : J'ai sommeil... T'aurai pas pu attendre demain au lycée pour me dire ça ou m'envoyer un sms ?