Épilogue II

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Ellipse de plusieurs mois.

Vous savez.

Cette sensation horrible, cette angoisse perpétuelle qui ronge le fin fond de tes entrailles. Cette putain de sensation qui t'arrache l'estomac, qui te fait pisser le sang de ton cœur.

Je crois sincèrement que jamais de la vie, je pourrai réussir à exprimer ce que je ressens.

Je pourrai pleurer tous les jours, chaque secondes de cette vie.

J'ai même pas envie de dire que c'est ma vie à moi, car sans lui, je vis plus.

Pleurer.
Je fais que ça, les mecs en ont carrément ras le cul.
Cameron a coupé les ponts y a deux mois, ça été le dernier. Disons qu'il a quand même tenu longtemps contrairement aux autres.

Taylor a peté un cable, il est venu jusque chez ma mère pour m'insulter de tous les noms, en disant que j'étais qu'une grosse pute et que si Nash était pas déjà mort ce serait lui qu'il l'aurait tué. J'ai même cru qu'il allait me frapper...

En plus du faite que je suis dépressive depuis un an, je me retrouve enceinte de cinq mois et seule.
Seule comme jamais. Seule comme jamais personne ne pourrait l'être.

J'avais besoin de quitter Montréal après le pétage de plomb de Taylor et ma mère a appelé les Floyd.

La mère de Nash m'a hébergé quelques semaines, disons que je me suis sentie plutôt mal à l'aise, surtout quand mon ventre a commencé à prendre de plus en plus de volume sous mon pull, un froid est apparu.

Une gène.

J'en ai marre de tout le temps pleurer, de vouloir mourir.

Putain, même si avec lui on s'embrouillait constamment, qu'on a vraiment eu plus de bas que de haut dans le couple, même si on était plus vraiment un couple mais seulement deux personnes perdus, même si on se faisait du mal sans le vouloir, je savais que je pouvais compter sur lui et que c'était réciproque.

Il est pas mort. Il peut pas. Il a pas le droit.

Il doit pas !

Je l'aime...
Je l'aimerai toujours...
Toute la vie....

Je suis à lui comme personne ne pourrait être à quelqu'un, il est à moi de la même façon.

Ce soir là.

J'étais seule, ma mère était avec son mari au restau, je pensais au fait que j'allais élever seule l'enfant que je porte.

Allonger sur mon lit, le regard perdu dans le plafond blanc, la main droite parcourant la surface ronde et sensible qui me sert de ventre, les joues qui quant à elles brillaient de larmes et l'envie de dormir, dormir pour toujours.

Le bébé c'est la seule attache qu'il me reste de lui.

Surtout que, on était plus ou moins conscients de notre geste...
On ne s'était pas protégés sachant tous les deux qu'on avait 70% de chance que je tombe en cloque.

Vous imaginez.
Mon fils vivra sans papa, et pour couronner le tout j'ai dix-neuf ans.
Il me manque.

J'ai perdu les deux hommes de ma vie cette année.

Quelle triste vie.

Comme disait Nash, "La vie est faite ainsi, maintenant c'est comme ça, faut faire avec et assumer ses choix".

Tellement facile à dire qu'à faire.

Without you, I'm just nothing.
But I will always love you...

[...]

Épilogue II.

Nda : C'est la fin, désolé ce n'est pas une Happy end, mais n'enlevez pas la fiction de votre bibliothèque il me reste des remerciements à publier et peut être autre chose.. Qui c'est ?

Je suis vicieuse hein. (Pas dans le sens pervers ptdrrrr )

@Inexistante

Stupid Boy! II [Magcon]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant