Stupid Boy! II [Magcon]

Adieu ?

Nous vivions tous les deux dans un petit studio à l'angle de la quatrième avenue. Un lit, une télé, un coin cuisine et une douche avec des cabinets.

Taylor qui était autrefois plein aux as et possédait tout un tas de voiture de luxe avait tout perdu lors d'un poker avec quelques personnes peu voir pas du tout recommandable. Nous avions alors dû renoncer à notre petit confort, c'était d'autant mieux comme ça. Amoureux mais pauvre ? Non loin de là. Lui, il travaillait comme serveur dans un restaurant, je le trouve tellement mignon avec son uniforme. Et moi j'étudiai à l'université de San Francisco en sciences humaines et sociale mention histoire. Je travaillai également dans une cafet tous les soirs avec des copines de la fac. Une vraie vie d'étudiant. Simple mais cool.

[...]

Nous étions un soir de mars, il faisait doux ici, j'étais habituellement de fermeture comme tous les jeudis soir.

Mes collègues (plus des super copines que des collègues ) Jodie et Noémie, nettoyaient les tables en soufflant.

Noémie s'approcha de moi en jetant une serviette sur mes épaules.

Noémie : Qu'est ce t'as à divaguer comme ça ? Faut nettoyer, ce soir on bouge y a une putain de soirée étudiante.

Jodie est arrivée.

Jodie : Y a un mec qui veut pas bouger. Ça fait une semaine qu'il reste assis à sa table tous les soirs en regardant le journal.

J'ai relevé les mains au ciel.

Moi : C'est un étudiant ? Je l'ai jamais vu.

Noémie : Il vient aux fermetures, c'est normal que tu ne l'ai pas vu. Aller on y arrivera jamais si on a pas un petit coup de pouce.

Jodie : Appelles Kélian, T&A ! Faut vraiment tout ranger... Toi Mari occupe toi du mec, faut vraiment qu'il prenne sa commande et qu'il bouge.

Ça marche. J'ai pris mon torchon, mon stylo et ma feuille et je me suis rendus devant la table du client.

Il avait le visage plongé dans son journal, les mains sur la table.

Moi : On va fermer dans moins de dix minutes. Si vous voulez commander c'est maintenant.

Il se racla la gorge et releva les yeux vers moi. Ok c'est pas drôle.

Nash : Ça fait longtemps.

J'ai croisé les bras.

Moi : Votre commande s'il vous plaît.

Il passa délicatement sa langue sur ses lèvres.

Nash : Tu me demandes pas si je vais bien ? Et en plus de ça tu me vouvoies !

Moi : Bon j'ai pas mon temps à perdre avec toi. Tu prends ton sac et tu te casses.

J'ai pris son sac, et je l'ai jeté sur le sol. Les filles m'ont demandé si tout allait bien et j'ai tiré l'autre débile à l'extérieur.

[...]

Je suis entrée dans la cafet, puis j'ai pris mon torchon avant d'astiquer les tables, les filles avaient tout ranger et enlever leur tablier aux vestiaires.