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PDV de Lorenzo
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Elle avait dit " pas de resto, pas de fleurs. Juste du sexe" .Et bien avec moi, ce sera resto, fleurs, chocolats, cadeaux et sexe.

Je sais ça fait cul cul la praline, mais rien à foutre, je veux la sortir au maximum de ses habitudes. Je veux lui montrer que je ne suis pas comme ses autre relations. En fait, je veux qu'elle oublié jusqu'à l'existence de ses mecs. Je veux être le seul, son unique, son roi. Je veux qu'elle n'appartienne. Oh seigneur, si vous saviez à quel point je la désir.

Je gare donc ma voiture devant sa petite maison, rien d'extraordinaire, mais je suis tout de même étonné. Je l'imaginais vivre en appartement, comment peut elle payer le loyer d'une maison? Peut être vit elle en colocation.
C'est un petit pavillon, semblable à des centaines d'autres. Basique quoi.

Je sort de la voiture, prends les fleurs et la boîte de chocolats, et me dirige vers la porte. Je suis nerveux, j'ai conscience que cette soirée est capitale. Si je foire, il n'y aura pas de retour en arrière possible. Cette soirée doit être parfaite.

J'inspire profondément, pour trouver un semblent de calme. Et puis je sonne.

Les secondes deviennent des heures, mon stress est à son apogée.

La porte s'ouvre, j'affiche un sourire. Mais je ne m'attendais pas à ça.

Comment est-ce possible ? Chaque fois que je la voie, je la trouve encore plus belle. Elle est.... Il n'y a pas de mot pour d'écrire ce que je vois.

Elle porte une robe qui ne laisse pas place à l'imagination. Cette robe, surligne les courbes de son corps. Et là ben je beug , encore. Je me demande même si je ne bave pas.

Mes yeux descendent le long de son délicieux corps. Je me mort la lèvre, histoire de ne pas me jeter sur elle, comme me le réclame mon instinct masculin. Je m'imagine la plaquer contre un mûr, lui retirer cette chose qui lui sert de robe. J'imagine mes mains sur elle, qui la parcourent, ma bouche qui la dévore, ses mains tirant mes cheveux. Mes doigts se glisser en elle....

C'est sa douce voie qui me sort de ma séance de relucage et de mes pensées peu orthodoxe.

- Bonsoir, il ne fallait pas Lorenzo !

Hein? De quoi ? Ah oui les fleurs, elle regarde les fleurs.

- Ce n'est rien, elles sont fade à côté de toi, tu es magnifique.

Je lui tend les roses et la boîte de friandises. Elle les prend et inspire le parfum des fleurs.

- Merci, rentre deux minutes, je vais mettre ce bouquet dans un vase.

Je passe la porte, et me retrouve directement dans le salon. Il est décoré avec goût. Évidemment on est chez une architecte d'intérieur, le contraire aurait été surprenant.

Les mûrs sont gris et chocolat. Sur la droite, le salon est composé d'un canapé d'angle couleur crème, une table basse ronde en verre et fer forgé et une télévision, qui me semble minuscule, repose sur une commode trois tiroir grise.

Sur la gauche la salle à manger se compose d'une table ronde assortis à la table basse et d'un buffet gris.

Léa ressort d'une pièce, la cuisine probablement, avec dans les mains un vase contenant mon présent. Elle le pose au centre de la table.

- Elles sont magnifiques, merci.

- De rien. Jolie maison !

- Merci, bon évidemment, comparé à ta villa elle est ridicule.

- Non, je t'assure elle est très accueillante.

Elle me sourit, mon dieu, on doit partir maintenant, si je reste seul avec elle, je vais lui sauter dessus et la baisser jusqu'à ce qu'elle me supplie d'arrêter.

Même si c'est exactement tentant, je lui dit:

- On y va ?

- Oui.

Elle prend une étole, sa pochette et on sort.

Je lui ouvre la portière et lorsqu'elle est près de moi, je frôle ses lèvres des miennes. Je sens le frison qui la parcours. Ce qui a pour conséquence directe de me mettre au garde à vous. Putain, c'est dingue l'effet qu'on se fait.

Je recule , à regret , pour la laisser monter dans la voiture. Je contourne la voiture et m'installe au volant. Je démarre, et prend la route.

Elle semble nerveuse. Elle qui semble d'habitude si sûr d'elle, à l'image de notre rencontre, cela me surprend. Est-ce que je l'intimide?

- Je suis heureux que tu es accepter mon invitation. Bien que surpris.

- Je dois l'avouer que je ne suis pas particulièrement à l'aise. Je ne suis pas habituée à ce genre de situation.

- Laisse moi t'initié .

- Il me semble que c'est ce que je fais.

Ben oui, effectivement. Quel con.

- Merci de me donner cette chance. Je suis heureux et fière d'être là, en ta compagnie.

- Tu n'a pas de raison d'être fière, je n'ai rien d'exceptionnel.

- Laisse moi en douter, tu vois je ne m'étais pas trompé, tu te sous estime.

- Je crois juste que tu ne me connais pas. Tu changeras d'idée, j'en met main à couper.

- Laisse moi en juger s'il te plait.

Je lui jette un coup d'œil, elle ne répond pas. Mon ange, que t'est il arrivé pour que tu te sentes inintéressante au yeux des autres ? Son regard s'est légèrement voilé. Merde. Heureusement nous arrivons.

Je me gare sur le parking du restaurant. Et me tourne vers cette femme, cette déesse qui me tiens compagnie, pour juger sa réaction.

Elle sourit, et son visage s'illumine.

- Anges et démons? Sérieusement ?

- Ça ne te plait pas?

- Non, enfin si, je suis juste intriguée par ton choix. Dois-je y voir un message ?

- Peut-être. Viens mon Angel.

Je la voie sourire avant de sortir de la voiture, une fois à ces côtés, je lui embrasse la tempe. Elle rougie.

Elle est tellement belle, tellement désirable. C'est une torture de la regarder sans la toucher. Je plain le commun des mortel qui n'ont pas la chance de pouvoir l'embrasser, la toucher, la sentir frissonner de plaisir. En faite non, je ne les plains pas je veux que toutes ses choses me soit réservées. À moi rien qu'à moi.

Je pose ma main sur sa taille et l'attire près de moi pour la guider à l'intérieur du restaurant. Nous entrons et un serveur nous accueil :

- Bonsoir, monsieur, madame.

- J'ai une réservation au nom de Louneca.

Il jette un coup d'œil à un grand livre et poursuit:

- Oui, veuillez me suivre.

Nous le suivons , il nous fait descendre et nous conduit à la salle du restaurant. Le lieu est magnifique.

Le serveur nous indique une table. C'est juste parfait.

Je m'installe face à Léa, et mes yeux plonge dans les siens.

Nous restons ainsi de longues minutes, je fini par briser ce silence :

- Parle moi de toi. Je veux tout savoir de toi.

Toi seul(e)Where stories live. Discover now