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PDV de Lorenzo
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La journée traîne en longueur. Le temps passe avec une lenteur exaspérante. Bon c'est peut être parce que j'ai hâte d'être à ce soir, d'être avec elle, seul avec elle. Et rien qu'à cette pensée divers sénarios me traverse l'esprit. Et ils ne sont pas du tout catholique.

Je m'imagine l'embrasser, la toucher, la caresser... Être en elle, la posséder, la sentir frissonner et enfin la faire jouir entre mes mains. Ouais, ça va être une bonne soirée.

Johanna me sort de ma rêverie érotique au possible, c'est toujours ainsi lorsqu'il s'agit de Léa.

- Monsieur, votre rendez vous de 15h00 viens d'arriver.

15h00 il n'est que 15h00, bordel je vais devenir fou. Qu'ils allent tous ce faire foutre et que cette journée s'achève. Bien entendu mon masque de PDG m'oblige à répondre d'une tout autre manière:

- Oui, fait le entrer.

Les deux heures suivante ce passe ainsi, à recevoir des gros bourges blindé de tunes qui veulent tous la plus belle villa qui soit. C'est interminable. C'est toujours la même chose les mardis je reçois des futurs clients qui m'expose leur désirs exentrique et irréalisable. Le reste de la semaine je fais ce que j'aime : créer des maisons, des villas et des immeubles, en y ajoutant une pointe exentrique mais réaliste.

Mais le mardi c'est vraiment la merde.

Enfin ce soir, je passe la soirée avec la plus belle des femmes. Avec mon ange. Ma Léa. Ma cruella. Avec sa bouche, ses yeux, ses seins, oh putain ses seins magnifique.

Il est 17h00 . Enfin. Lorsque s'achève mon dernier rendez vous que je racompagne à la sortie, en bon faut cul de PDG, que je suis.

- Je vous contact dès que je peux vous présenter un projet, à bientôt monsieur Boutille.
- A bientôt monsieur Louneca.

Je me tourne vers Johanna, et lâche un soupir de soulagement.

- Cette journée est enfin fini, j'ai cru ne jamais en voir le bout.
- Comme tous les mardis!
- Bon je dois aller voir mademoiselle Lenor et je part à demain Johanna.
- A demain, monsieur.

Je file dans mon bureau récupérer ma veste et descend à l'étage inférieur. direction le bureau de Léa, un sourire que je ne peux retenir sur le visage. Je frappe et entre sans attendre de réponse. Et je me fige en voyant que Léa n'est pas seule dans son bureau.

Qu'es qu'il fou là lui?

Mon sourire à disparu en un temps record, et ma mâchoire tout comme mes poings se serrent instantanément.

Léa me dévisage les yeux interrogateurs .

- Monsieur Louneca, je peux vous êtes utile? Me demande t'elle .

Ben oui, tu me vires ce connard en vitesse.

- Oui je voulais vous parler, je ne vous savais pas en rendez vous. Il me semblait que tout avait été dit lors de notre rencontre ce midi?
-Oui effectivement, cet entretien est personnel. Dit l'autre con.

Personnel, je vais t'en foutre du personnel moi tu vas voir.

- Mademoiselle, vous venez d'arriver parmi nous je ne vous en tiendrai donc pas rigueur, mais les entrevus personnel n'ont pas lieu d'être sur votre temps de travail. Dis je d'un ton sec à l'intention de Léa.

Elle blêmi en moins de deux. Et cela me satisfait. Elle à peur de moi et de mes réactions. Et j'aime cette sensation de puissance envers elle.

- Je me suis imposé à Léa, ne la blâmer pas.

Il l'appelle " Léa " Connard. Et je fais ce que je veux non?

Pour toute réponse j'hoche simplement la tête. Il se tourne vers elle et lui dit :

- A très vite alors?
- Euh oui.

Quoi? Non c'est pas vrai.

Il me salut d'un signe de tête et sort.

Je la toise de toute ma hauteur, attendant son explication. Elle reste muette de longues secondes avant de me dire :

- Je suis désolé, ça ne ce reproduira plus. Vous vouliez me parler?
- Je voulais savoir à quel heure je devais venir chez toi. Je ne pensais pas te déranger.
- Tu ne m'as pas déranger.
- Ah non?
- Non, Thomas était sur le point de partir.
- Thomas?
- Oui, je le connaissais déjà.
- Comment ça ? Depuis quand?
- Il y a un an environ, il était....

Non. Ce n'est pas possible. Non ne me dite pas qu'il à posé ses mains sur elle. Je ne suis pas con je sais bien qu'elle a eu des tas de mecs mais c'est abstrait. Je ne les imaginais pas. Mais là il n'est pas imaginaire, il à un visage, une voix et un nom. Putain l'imaginer avec mon ange.... Et si il voulait recommencer ? Il ne lui prendrai pas la tête avec une histoire de sentiments lui! Il accepterait de la baisser et de partir sans ne rien ressentir. C'est ce qu'elle veut, ce qu'elle désir. Merde. Putain de merde. Bordel de putain de merde. Non il en est hors de question. Léa est à moi, elle doit être à moi. Si je ne doit pas avoir de sentiments, je n'en aurais pas. Du moins je ne les montrerais pas. Je ne doit pas me montrer jaloux ni possessif. Je lui coupe la parole.

- Peut importe. Alors quel heure?
- 19h00.
- Parfait. J'ai hâte.

Je m'approche d'elle et dépose un baissé sur son front. Puis je tourne les talons et sort de son bureau.

Cette fille causera ma perte. Mais elle sera à moi.

Toi seul(e)Where stories live. Discover now