Chapitre 43 : La lettre d'adieu

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Pdv de Reyes :

Je la regarde partir en criant son nom, mais elle ne se retourne pas et finit par disparaître, étant déjà partie alors que je viens seulement t'arriver, et elle n'a même pas remarquer ma présence. Mes genoux cèdent sous mon poids, n'ayant plus la force de me supporter si elle n'est plus là pour me soutenir. Des larmes roulent sur mes joues, et je ne peux les empêcher de couler. Pourquoi est-ce que j'ai entendu aussi longtemps pour venir lui parler. Je voulais attendre un peu pour qu'elle reprenne ses esprits avant que je retourne la voir, et quand Éric et Gabriel m'ont appelé pour m'apprendre qu'ils allaient déposés Tessa a l'aéroport, j'ai cru que c'était un cauchemar dont j'allais pouvoir me réveiller. Pourtant, elle tait là encore quelques secondes plutôt, mais maintenant elle est partit et s'est trop tard. Violine et Eva apparaissent dans mon champs de vision, leurs yeux tristes remplient de compassion dont je ne veux pas. Violine me tend une enveloppe que je ne regarde même pas, mon attention toujours focaliser sur l'endroit où elle a disparût.

- Elle a laissé ça pour toi, me lance Violine.

Je prends la lettre et me lève avant de courir vers la sortie sans un mot. C'est finit, elle est partie et ne va pas revenir. Je m'installe derrière le volant de ma voiture et démarre avant de partir à toute vitesse sans vraiment réfléchir à l'endroit où je vais. Je roule à toute vitesse, encore et encore, jusqu'à ce que j'arrive à notre endroit. J'arrête la voiture et en descends, la lettre dans la main. Je m'approche du rebord et m'assois, les pieds pendant dans le vide comme toujours. Je regarde d'un œil vide la lettre que je tiens entre mes mains, et y voit son écriture sur l'enveloppe, mon nom étant écrit de ses mains. Je l'ouvre sans perdre une minute de plus et commence ma lecture :

Mon amour,

Cette lettre que je t'écris avec mon cœur et mon âme est loin d'être aussi facile à rédiger qu'on le pense. Je ne pourrais même pas compter le nombre de brouillon que j'ai dû faire, que se soit dans ma tête ou par écrit, mais je sais que peu importe le nombre de fois où je recommencerais, elle ne sera jamais parfaite. Comment pourrait être parfaite une lettre dans laquelle je te parle de ce que je vais te dire ? C'est impossible. Alors je choisis juste d'y mettre tout mon cœur et toute mon âme afin qu'elle reflète ce que je ressens au plus profond de moi.

Je ne sais pas vraiment par où commencer, mais il faut bien que je me lance, alors je pense que le mieux serait de commencer par le début, tu ne crois pas ? Alors parlons un peu de comment tout à commencer. Entre nous je parle, parce que dans cette lettre, il n'est question que de nous, ou presque. Parfois je me demande encore si je dois remercier Violine ou lui crier dessus pour t'avoir fait entrer dans ma vie ce jour là devant le lycée. Elle m'a conseillée et m'a poussée vers toi autant qu'elle le pouvait, mais avais-je vraiment besoin de tomber amoureuse du bad boy du lycée avec tous les problèmes que j'avais déjà ? Je n'en suis pas si sûre. Surtout que je savais que si il y avait une personne qui pouvait me faire tomber, c'était toi. Un jour tu m'as dit que c'est pour ça que tu me détestais au début, parce que tu savais que je te ferais tomber, et bien on peut dire que mes raisons étaient les mêmes, malgré que je refusais de le voir. Comment aurais-je pu accepter que tu m'attirais ? Qu'il y avait bien plus entre nous que de la haine ou de l'amitié ? Que tu commences par me détester m'aller. Je n'avais pas besoin de t'éloigner de moi ou de trouver une raison pour que tu me détestes, tu le faisais tout seul, même si tu faisais aussi en sorte d'éveiller mon corps comme toi seul peut le faire. Mais quand tu as voulu qu'on devienne ami, j'ai était complément déstabiliser. Que devais-je te dire quand mon cœur me disait oui mais mon esprit non ? J'ai essayé de t'éloigner, mais tu étais toujours là, derrière-moi, m'empêchant de fuir. J'ai finit par céder. Il y a eu l'histoire du pari, et ça à encore changer. Tu disais le contraire, mais on savait tous les deux que s'était faux. Je t'ai tourné le dos, puis on est redevenu ami, et cette fois, c'est toi qui m'a trahi par la suite.C'est comme si on se lançait la balle, faisant du mal à l'autre, encore et encore. Tu essayais de savoir qui j'étais, ce que je cachais, et je ne pouvais pas te laisser faire. Sauf que tu m'as embrassé et que tout à encore changer. J'essayais de te résister, mais je ne pouvais rien faire d'autres que de te succomber, ce qui a finit par arriver. De fil en aiguilles, tu connais la suite. Tout aller bien, à peu près. Tu voulais toujours savoir, mais d'un côté, tu comprenais. Toi aussi tu avais tes secrets, qui sont venus se mêler au début de notre histoire. À peine a-ton pu surmonter les obstacles de ton passé, que le sang est venu taché mes mains. Après le procès, j'ai compris qu'il fallait que je parte loin de toi parce que je sais que je ne  suis pas celle qu'il te faut. Tu es aussi niqué que moi, mais la différence es que je suis détruite Reyes, et que tu ne pourras jamais rien y changer. Toi, tu peux encore guérir. Moi, s'est déjà beaucoup trop tard. Bien trop tard. Tu as besoin d'une femme qui puisse t'aider, être là pour toi. Quelqu'un qui ne soit pas irrécupérable. Je ne peux rien t'apporter à part mon amour, et tu mérites tellement plus.

La liberté de l'oiseauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant