Bad Girl Life

Chapitre 10

Ça fait moins de 24h que je suis passée voir Virginie et elle m'a déjà rappelée. Je suis engagée. Je dois aller au salon demain pour qu'elle me montre tout se que je dois savoir et pour me présenter les autres membres du personnel.

Ici, c'est Mike qui s'occupe des factures, je dois donc lui parler de ce nouveau job. Je descendit au sous-sol pour le rejoindre. Il portait un short rouge et des baskets noires NIKE. Il ne portait pas de chandail, alors je pouvais apercevoir ses abdominaux bien musclés. Il ne m'avait pas encore vu, il était trop concentré à frapper sur le sac de boxe. Je m'approcha et mis ma main sur son épaule.

PDV MIKE
Elle. Je n'avais qu'elle en tête depuis des semaines. Ses magnifiques courbes, son attitude de tête forte, sa détermination.... Elle. Cette fille était à moi et il me l'à volée. Je ne pouvais pas risquer de la blesser en essayant de la reprendre.
Je sentis soudainement une main se poser sur mon épaule, ce qui me fit sortir de mes pensées. Vu la douceur et la délicatesse de celle-ci, c'était clairement une fille. Je me retourna et je vis que c'était elle.

PDV VÉRO
- "Désolée de te déranger, faut seulement que je te parle d'un truc." Dis-je.
- "Pas de problème, qu'est-ce qu'il y a?" Me demanda-t-il en retirant ses gants de boxe.
- "Je sais que ici c'est toi qui s'occupe de payer les factures et que tout le monde contribu. Je sais aussi que depuis mon arrivée, je n'ai rien donner pour vous aider financièrement, mais je me suis trouver un travail, alors je crois qu'il est plus que nécessaire que je vous aide enfin à tout payer."

J'apperçu ses yeux changer d'émotion. Il est passé de completement normal à surpris, ou même fier, je ne sais pas trop.

- "Tu sais quoi choupette?" Me demanda-t-il en s'approchant de moi. "Tu es devenue bien plus mature depuis que t'es ici." Ajouta-t-il en posant ses deux mains sur mes épaules.
Ce mec est comme un grand frère pour moi, il est fier de moi, il est affectueux et protecteur. D'accord, ici tout le monde est protecteur envers moi mais c'est parce que je suis nouvelle et qu'ils veulent que rien ne m'arrive. Peu importe, je me sens enfin à ma place ici.
- "Véro?"
- "Ein? Oui?" Dis-je en sortant de la lune.
- "Lewis m'a parlé d'un truc l'autre fois qui le tracasse et qu'il n'avait pas mît au claire avec toi."
- "Ah bon? C'est quoi ce truc au juste?" Demandai-je sur la défensive.
- "Et bien depuis que tu es ici, tu ne vas plus vraiment en cours et ça le dérange un peu. Il est même allé jusqu'à me dire qu'il serait prêt à payer tes études pour que tu ne fasse pas comme la majorité d'entre nous."

Son ton était très sérieux. Il savait de quoi il parlait puisqu'il avait lui même lâché l'école avant de terminer son secondaire.

- "Écoute Mike, l'école c'est pas mon truc. Je veux dire que, là-bas, il faut être belle et riche pour avoir des amies. Et ces amis t'aiment seulement pour ton argent et non pour ta personnalité. Tu dois être hypocrite pour que personne n'ose te rabaisser ou dire quelque chose dans ton dos. Ce n'est pas la vraie vie sa, c'est juste une prison remplie de gens faux. Je n'ai pas ma place là-bas. Ma place est ici, au près de vous tous." Dis-je sur un ton un peu déçu puisque ce que je venais de dire ma fait réaliser à quel point j'étais fausse, de la façon que j'agissais au lycée.
- "C'est bon, je comprend ma belle, je respecte cela. Il faudrait peut-être juste que tu l'explique à Lewis, question de mettre les choses au claire. Je suis sûr qu'il peut comprendre lui aussi."
- "D'accord, je le ferai."
- "Tu commences quand ce job?" Me demanda-t-il pour changer de sujet.
- "Demain matin à 8h"
- "Je vais t'y amener"
- "Non, merci mais Jai un truc à faire avant d'y aller. Alors je vais me débrouiller." M'empressai-je de dire.
- "T'es sur? Sa ne me derenge vraiment pas d'aller te porter." Insista-t-il.
- "Non, c'est bon, j'y vais seule."

La discutions s'arrêta la. Ni lui ni moi n'avais quelque chose à rajouter. Je remonta pour éviter que le malaise ne persiste et allai m'installer devant la télévision. Après une heure je décida d'aller me promener en skate, question de passer le temps. Je pris mes écouteurs, mon cellulaire et, bien sûr, mon skate.
En ouvrant mon cellulaire, je vis que Lewis m'avait envoyé un texto.
"Ne me cherche pas, je suis parti pour la journée, de retour pour le souper. Je t'aime"
Et bin, d'accord. Je mis mes écouteurs et fis play. La première chanson se mît à jouer et un sourire apparu sur mes lèvres. Pony de Ginuwine. Une vieille chanson, ouais, mais qui me rappelle de bons souvenirs. Mon frère et moi on l'écoutait tout le temps quand nous étions seuls à la maison. On dansais et fessais semblant de chanter en prenant une brosse à cheveux comme micro. Nos conneries me manques tellement. C'est incroyable.

Je décidai d'aller au cimètiere pour rendre visite à mon frère. En arrivant près de sa tombe, je sentis sa présence. Alors je jetai un coup d'œil aux alentours;
j'étais seule. Je décidai de lui parler.

- "Hey grand frère, en venant ici j'écoutais notre chanson. Tu sais, celle sur laquelle on fesais du lipsyn avec une brosse à cheveux, quand les parents étaient partis. C'est pas parce que t'es plus là que je ne pense plus à toi. Au manoir j'ai une photo de nous deux. Je pense à toi tout les jours, en entendant certaines chansons, en regardant certaines émissions, en fesant certaines choses.... Tout me fait penser à toi. Tu serais fier de moi, j'en suis sure. C'est pas parce que j'ai lâcher l'école et que je suis parti de la maison que je suis une mauvaise personne. J'ai pas changer, je suis toujours la même. Seulement plus mature, plus responsable et moins baveuse, heureusement !" Je laissai fuser un petit rire. " Tout était tellement plus facile quand t'étais là...."

Juste après avoir dis ça, j'entendis quelqu'un approcher. J'essuyai les larmes qui avaient coulées sur mes joues avant de me retourner pour apercevoir nul autre que Camille.

- "Qu'est-ce que tu fais la?" Lui demandai-je, surprise de la voir ici.
- "Tu disparais souvent pendant plusieurs heures et Lewis s'inquiète quand tu fais ça .... Il m'a alors demandé de te suivre et de m'assurer que tu ne risquais rien. "

Je ne répondit rien, puisque je ne savais pas vraiment quoi répondre.

- "C'est qui?" Me demanda-t-elle doucement, en pointant la tombe du menton.
- "Mon grand frère. Il est mort dans un accident d'auto il y a 5 ans."
- "Vous étiez proches ?"
- "Oui, vraiment. C'était mon modèle." Les larmes se remirent à couler sur mes joues.

Camille essuya mes larmes et me pris dans ses bras.
- "Viens, je te ramène."
- "C'est gentil mais je vais rester encore un peu"
- "D'accord alors je t'attend dans la voiture. Prend ton temps"
- "Oh Camille c'est bon tu peux t'en aller "
- "D'accord, je m'en vais, mais si Lewis me réprimande de t'avoir laissé toute seule je lui dis que c'est t'a faute à toi !"
- "Ouais c'est bon"
Et elle reparti d'où elle était venue.