Tu Me Donnes La Fièvre || Michael Jackson

Chapitre 11: De Retour À La Maison

"Chérie, écoute, on doit rentrer.", me dit Michael, le souffle court à cause de nos longs baisers.

Oui, ça doit bien faire vingt minutes qu'on s'embrasse, et il fait nuit maintenant, mais ça ne nous a pas empêché de profiter l'un de l'autre.

"Oh, encore cinq minutes.", répondis-je en séparant enfin mes lèvres de celles de Michael pour reprendre ma respiration.

Il embrasse mieux que quiconque. Il bat Alex à plate couture, sans aucun doute.

"Mon coeur, non, aller. Il fait nuit, et on a passé une soirée parfaite de toute façon! On pourra recommencer la prochaine fois. Même la partie où on est tombés dans l'eau.

"Quel rabat-joie." Je glousse.

"Si on passe une seconde de plus dans cette eau, on va attraper froid, qu'elle soit tiède ou pas.", dit Michael.

J'adore quand il fait son docteur. Ses petits diagnostics sont mignons.

"Si vous le dîtes, docteur Michael. Aller, retournons... Et bien, là où nous étions avant d'arriver ici."

Michael grimpe sur le bateau, des gouttes sur chaque partie de son corps... Pourquoi est-ce si attirant? Pourquoi je trouve Michael si sexy quand il est trempé? Hmm, je n'en sais rien.

Peut-être cette fièvre extrême, ou quelque chose comme ça.

"Je suis un peu mouillée.", protestais-je, et Michael me tend sa main. Je l'attrape, et il me hisse sur le bateau, sans avoir besoin d'une once de force. Il est si fort!

"Et voilà." Il glousse légèrement.

"Merci." Je souris, et secoue mes cheveux pour les sécher un peu.

Michael enlève l'élastique qui retenait sa couette, et ses boucles noires humides tombent sur son dos. Wow, ses cheveux sont parfaits!

"Mes cheveux sont trempés!" Michael glousse, avant de m'imiter.

Je l'arrête en posant ma main sur la sienne.

"Arrête.", dis-je doucement. "Laisse moi faire."

"Tu es sûre? Mes cheveux ont un peu de noeuds lorsqu'ils sont mouillés."

"Ah, je m'en fiche. Je les adore. J'ai toujours voulu les toucher, mais je pensais que ça aurait l'air un peu... Pervers... Et bizarre..." Je ris nerveusement.

Je devais avoir l'air tellement stupide en disant ça. Mais hey, je ne peux pas retirer mes paroles. Michael sourit, retenant un gloussement.

"Tu peux toucher mes cheveux quand tu veux, ça ne me dérange pas."

"Je... Euh... Suis heureuse de le savoir?", répondis-je, incertaine.

"Tant mieux. Au fait.", il s'arrête pour regarder sa montre. "Il est 22 heures 23. On a sept minutes pour sortir de là et rentrer chez toi."

"Mais je ne t'ai pas encore coiffé.", dis-je, avant qu'il ne se retourne pour me regarder dans les yeux, je lève mon bras et touche une de ses boucles avec mon doigt.

C'est si doux, même si c'est mouillé.

"Et bien, ne ferais-tu pas mieux de t'y mettre?" Michael glousse et lève ses bras, comme pour se défendre, m'indiquant qu'il m'autorise à continuer de jouer avec sa chevelure.

"Je les adore.", dis-je en enroulant une boucle entre mes doigts.

"Merci, mais c'est dur de les coiffer le matin... Je ne suis pas matinal, et mes cheveux empirent le tout."