Chapitre 21: Bienvenue

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6 mois plus tard - Février 1992

"Ça va tellement me manquer que de ne plus être là!", dis-je, prenant ma mère dans mes bras fermement. Je ne veux pas la lâcher.

"C'était super de t'accueillir ici, mon coeur, mais tu vas adorer ta nouvelle maison.", me dit-elle.

"Oh, je sais." Je souris. "Je suis impatiente de vivre avec Michael.

"Et je sais que tu nous oublieras, ton père et moi, et tu trouveras ça merveilleux... Comme ça s'est passé quand tu as emménagé avec Alex... Mais, ne parlons plus de lui, il est mort à mes yeux." Ma mère glousse.

"Tout ça me manquera.", dis-je. "J'ai l'impression d'être restée une éternité."

"Mon coeur, je vais mettre tes affaires dans la voiture." Michael sort de la maison, portant mes valises.

Oh oui, Lisa et lui sont divorcés maintenant.

Enfin!

Et si vous vous demandez ce qu'il est arrivé à Lisa et Alex, ils se sont réveillés après avoir été assommés par ma mère, puis ils ont été interrogés.

Ils ont, étonnamment, admis ce qu'ils avaient fait et avoué à la police qu'ils étaient coupables de tout ce dont on les accusait.

Pourquoi, je ne le saurai jamais.

Mais maintenant, Lisa et Alex ne sont plus dans nos vies, pour de bon.

"À bientôt, maman." Je souris, une larme perlant au coin de mon oeil.

Pourquoi suis-je si émotive? J'ai déjà fait ça auparavant!

"Appelle-moi quand vous y êtes, d'accord?", dit-elle.

"Bien sûr.", répondis-je. Puis, mon père sort de la maison.

"Amuse-toi bien chez Michael.", dit-il.

"Je n'y manquerai pas, papa. Tu vas me manquer, toi aussi." Je glousse et le prends dans mes bras.

"Toi aussi, ma fille.", dit mon père.

"Bref, il faut que j'y aille. Au revoir, je vous aime.", dis-je en descendant les marches du petit escalier menant à la maison, pour me diriger vers la voiture.

"Es-tu prête pour qu'on commence le reste de nos vies?", demande Michael, embrassant rapidement mes lèvres avant de fermer le coffre.

"Et comment.", répondis-je. Nous entrons tous les deux dans la voiture. "Ce sera très certainement une aventure."

"Et quelle aventure.", ajoute Michael. "Et ce sera encore mieux maintenant qu'A         lex et Lisa sont partis."

Il démarre le moteur et allume la radio.

La chanson Jump Around d'House Of Pain joue dans la voiture. Elle est sortie cette année, et je l'adore déjà.

"Pack it up, pack it in, let me begin, I came to win, battle me that's a sin." Je chante en même temps que la chanson. [Emballe-le dessus, emballe-le dedans, laisse-moi commencer, je suis venu pour gagner, bats-toi avec moi c'est un crime]

Je ne peux m'empêcher de bouger ma tête au rythme de la musique.

"Jump around, jump up, jump up and get down, jump, jump, jump!" [Sautez partout, sautez, sautez et redescendez, sautez, sautez, sautez!]

"Tu fais bouger la voiture, andouille!", se plains Michael pour rigoler, et je réalise que j'étais vraiment en train de la faire se secouer.

"Désolée.", bredouillais-je, avant de rire légèrement.

"Pas de soucis. Tu n'es pas une si mauvaise chanteuse que ça.", répond-il.

Un peu plus tard, I Will Always Love You de Whitney Houston est diffusée.

"Oh, c'est la chanson parfaite pour décrire les sentiments que j'ai pour toi!" Michael sourit malicieusement, montant le volume de la radio rapidement avant de se re-concentrer sur la route.

"And I... Will always love you...", me chante-t-il en même temps que Whitney. Je glousse et me rassieds. [Je t'aimerai pour toujours]

Il est un bon chanteur aussi.

"And I wish to you joy... And happiness, but above all this, I wish you... Love..." Il continue de chanter, et je souris à l'écoute de sa magnifique voix. "And I... Will always love you, I will always love you..." [Et je te souhaite de la joie... Et du bonheur, mais plus que tout, je souhaite... De l'amour... Et je t'aimerai pour toujours, je t'aimerai pour toujours]

"Tu es un super bon chanteur.", remarquais-je, et il sourit, forcément gêné.

Il essaye de changer de sujet. "Oh, la note haute de la fin arrive!"

"En effet." Je joue le jeu pour qu'il soit de nouveau à l'aise.

"And IIIIIIIIIII-EEE-IIIIII will always love yoouu, I will always love you.", chante-t-il incroyablement bien, encore mieux que Whitney.

Vraiment peu de gens peuvent faire ça.

Bientôt, la chanson se termine, et nous arrivons chez Michael.

"Nous y voici.", annonce Michael, heureux, en sortant de la voiture. Il fait le tour de la voiture et ouvre ma portière.

Nous marchons vers sa maison, et Michael déverrouille la porte d'entrée avant de l'ouvrir, me laissant entrer en première.

"Bienvenue chez toi, mon coeur.", dit-il dans mon oreille, et je regarde autour de moi.

C'est décoré à merveille, avec un portemanteau dans le hall d'entrée, et un miroir à l'opposé.

Des bibelots sont posés sur des murs et la peinture est parfaitement bien appliquée.

"C'est impressionnant.", dis-je en continuant ma visite de la maison.

Nous arrivons dans le salon, et Michael marche derrière moi pendant que j'examine la pièce.

Il y a du papier peint blanc et gris-vert aux murs. Des rideaux verts, et des canapés gris.

Il sait bien associer les couleurs.

"Maintenant, la chambre.", me dit Michael, m'entraînant vers les escaliers.

Une fois que nous sommes à l'étage, Michael m'emmène dans sa chambre.

Elle est peinte en bleu, une lampe de la même couleur est posée sur sa table de chevet, et il y a des rideaux couleur ivoire.

Sympa.

"Donc, c'est là qu'on va dormir?", demandais-je pour être sûre.

"Non!" Michael éclate de rire. "Ta chambre est à côté! Pas moyen que tu dormes ici, avec moi!"

"Quoi?" Je lève les yeux vers lui, et il sourit sournoisement.

"Je plaisante. Ecoute, je sais que ce n'est pas idéal, donc je vais nous acheter un lit plus grand. J'espère que ça ne te dérange pas qu'il soit si petit.", explique-t-il.

"Pas du tout, ce n'est pas un problème.", répondis-je.

"Après, si on a un petit lit, on devra juste être plus près, par conséquent, se câliner pour avoir le plus de place possible." Michael sourit.

"Tu aimerais ça?"

Il acquiesce, et mordille sa lèvre. Sexy!

"Alors, c'est conclu.", dis-je, me dirigeant vers la porte. "Viens, on va chercher mes affaires."

Nous retournons à la voiture et prenons mes affaires... Et celles de Michael, vu qu'il est resté chez mes parents en même temps que moi.

--

"Sinon, tu aimes ta nouvelle maison?", demande Michael en caressant mes cheveux.

Nous sommes assis sur le canapé, tous les deux dans nos pyjamas et pantoufles, une tasse de chocolat chaud dans les mains.

"Je l'adore, c'est vraiment magnifique.", répondis-je.

Michael prend une gorgée de sa boisson. "Et, tu es heureuse d'être là?"

"Bien sûr!" Je fais de même, puis pose ma tasse sur la table.

Michael pose la sienne à côté de la mienne, et me regarde dans les yeux.

"Je pense qu'on devrait faire une pendaison de crémaillère.", dit-il.

"Pourquoi? Cette maison n'est pas complètement neuve, j'ai juste emménagé, andouille." Je tapote son nez et me réfugie dans ses bras.

"Je n'ai pas dit qu'on devait inviter des gens. Juste toi et moi.", murmure-t-il d'une voix rauque, puis il me fait un clin d'oeil.

"Qu'est-ce que tu veux dire?", demandais-je, jouant l'idiote. Je me mets à jouer avec les boutons de son pyjama.

Il observe mes mains, puis mon visage.

"Je veux dire que, j'ai besoin de votre remède, celui que vous me donnez si bien... J'en ai besoin.", grogne-t-il.

Je me retrouve à déboutonner le haut de son pyjama, puis je commence à tracer des cercles sur son torse nu avec mon doigt.

Il adore ça, je le sais.

"Hmm..." Il essaye de se contrôler.

Je continue avec mes cercles, et vais de plus en plus bas, jusqu'à ce que j'atteigne son bas de pyjama.

Devrais-je continuer?

Oui.

"Oh mon dieu.", gémit-il, jetant sa tête en arrière à cause de mes caresses.

Je frotte le devant de son pantalon doucement. Sa respiration devient saccadée.

"Tu aimes ça?", demandais-je tendrement, et les soupirs qu'ils poussent répondent à sa place.

"Ouiii...", siffle-t-il, incapable de contenir son plaisir.

"Tu en veux plus?", demandais-je en frottant plus fort.

"Chérie, tu sais que oui...", grogne-t-il, mettant sa main sur la mienne pour la guider au bon endroit, celui qui lui procurera plus de plaisir.

Un autre soupir lui échappe, et il expire par le nez.

Je sens chaque partie de son corps frissonner.

Il lève la tête et me regarde dans les yeux, mais ça ne dure que quelques secondes. Il s'allonge sur le canapé, me plaçant au dessus de lui.

J'appuie ma tête contre la sienne pour qu'il me regarde dans les yeux.

J'approche mes lèvres des siennes, et elles se touchent en un tendre baiser. Je sens ses mains derrière mon cou, pour que ma position soit plus confortable.

Sa main libre explore mon corps, jusqu'à ce qu'il s'arrête à ma cuisse.

Il s'autorise à aller aussi loin qu'il le désire... Et ça me donne un plaisir inexpliqué, à moi aussi.

Il sait comment me toucher; comment m'attirer.

"Je t'aime.", gémit-il entre nos baisers.

Le baiser s'approfondit et s'intensifie. Je tire sur son haut de pyjama pour l'attirer plus près de moi.

Je me rassois, l'entraînant avec moi, et enlace mes bras autour de son cou.

Il pose les siens sur ma taille, et je le vois lever mon haut de pyjama, touchant ma peau de ses mains froides.

Ça fait du bien, beaucoup de bien.

Je fais descendre une de mes mains, le touchant tendrement, entraînant des soupirs de plaisir de sa part.

"Mon dieu, ne t'arrêtes pas.", supplie-t-il, la voix chevrotante et grave.

Il m'embrasse de plus belle, et je sens sa langue demander la permission pour pénétrer ma bouche.

Pourquoi pas?

Il caresse ma joue, et m'embrasse plus fortement, rendant le baiser d'autant plus intense.

Puis, il m'allonge sur le canapé, et finit sur moi.

Je sens chaque partie de son corps contre chaque partie de mon corps, c'est si intime.

Je fais glisser mes doigts dans ses cheveux bouclés, et m'y accroche presque tandis que notre baiser s'intensifie.

J'enveloppe mes jambes autour des siennes, pour qu'on se rapproche... Si c'est possible.

Puis, je vois qu'il essaye de déboutonner mon chemisier... Et je le laisse faire.

Son haut est déjà défaite, donc pourquoi pas le mien?

Peu de temps après, nos hauts de pyjamas sont au sol, et nous sommes toujours sur le canapé, nous embrassant passionnément.

Michael caresse mon dos avec son pouce, ce qui me fait frissonner.

Il caresse ma peau doucement, sa respiration est lourde et saccadée.

Je sens son souffle chatouiller mon cou.

Nous arrêtons enfin le baiser, et nous regardons dans les yeux intensément.

Si la beauté de ses yeux pouvait tuer, je serai morte sur-le-champ.

"J'ai besoin de plus de remède.", murmure Michael, la voix grave.

Il sait que je ne peux pas résister à cette voix, même pas en essayant de toutes mes forces.

"Pourquoi?", demandais-je doucement, ma main sur son torse.

Il expire bruyamment alors que j'utilise ma main libre pour le toucher une fois de plus.

Sa respiration s'accélère et il rapproche le bas de son corps du mien, se laissant s'enfoncer entre mes jambes.

"Parce que j'y suis accro, et j'en veux plus.", explique-t-il, la voix rauque.

"Et bien, qu'est-ce que tu comptes en faire?", demandais-je calmement, les yeux rivés sur sa poitrine, avant de les plonger dans les siens.

"Et bien, qu'est-ce que je pourrais en faire?", murmure-t-il.

Je souris, taquine, et rapproche mes lèvres des siennes. Elles ne se touchent pas, mais elles sont proches.

"Qu'est-ce que tu veux, Michael?", demandais-je, séductrice, tout en traçant des cercles sur son torse avec mon doigt.

On dirait qu'il n'en peut plus.

Ses yeux sont remplis de désir et de passion.

Il se lève et me regarde.

Il prend ma main et m'emmène dans sa chambre.

"Je te veux.", me dit-il d'une voix sexy.

"Alors prends-moi.", chuchotais-je.

Et c'est ce qu'il fait, puis il me pousse sur le lit.

Je sens que je vais recevoir une sacrée dose de ce remède, ce soir.

Tu Me Donnes La Fièvre || Michael JacksonWhere stories live. Discover now