Chapter 70: Stay (Addictions)

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S T A Y
(A D D I C T I O N S)

Harry Styles

30/07/2014, 9 P.M.

(Toronto, Canada, à la sortie de l'aéroport, juste devant la voiture)

-Merde, ça va?

J'attrape sa main et l'aide à se relever. Il titube, s'appuye sur la voiture.

-Oui... j'ai glissé...

Je regarde autour de nous, mais je n'aperçois que nos gardes du corps et le conducteur de la voiture.

-Tu es sûr? T'as l'air un peu pâle.
-C'est juste la fatigue du voyage.
-Ok, viens.

J'ouvre la portière de la voiture, me glisse sur la banquette arrière et le tire vers moi. Il s'appuye contre mon épaule au moment où la voiture démarre.

-Tu es sûr que ça va?
-... j'ai oublié mes médicaments à Doncaster. Mon corps réagit, c'est tout...
-Oh, mais Lou'... tu sais qu'on ne retourne en Angleterre qu'en Septembre. Tu vas faire comment?
-C'est ok. Mon corps s'adapte vite, je ne ressentirai bientôt plus le besoin de les prendre.
-Ok...

Il a l'air épuisé, et je le fais doucement se coucher sur la banquette, sa tête sur mes cuisses.

-Merde, mec. Bande pas.

Je pouffe, alors que le conducteur nous jette un regard dédaigneux.

-Dors, petit enfant. Arrête de dire des bêtises.

Il dépose un baiser juste au dessus du trou de mon jean au niveau de mon genou.

-Dans une demi-heure, on sera à l'hôtel. Ça ne sert à rien de m'endormir maintenant.
-Je te porterai dans ta chambre, je dis en carressant sa frange, dors maintenant.

///\\\

-Merci Andrea, je chuchote, à demain.

Elle sourit, hoche la tête et pousse la porte de la chambre pour que je puisse entrer sans réveiller le petit prince endormi dans mes bras. Elle s'en va au moment où je dépose Louis sur le grand lit.

-Dors bien mon amour.

Je pose mes lèvres sur sa tempe et quand je me redresse pour partir, sa petite main s'agrippe au bas de mon tee-shirt.

-Reste avec moi.

Il a une petite voix de bébé, et je ris.

-Tu as besoin de dormir, Lou'. Et moi je n'ai pas sommeil. Je vais pas arrêter de gigoter.
-'m'en fous. Reste.

Je pouffe, va fermer la porte, enlève mes boots, me couche à côté de lui et tire la couverture sur nous. Il frissonne et se colle à moi, bras autour de mes hanches, tête sur mon torse et jambe enlacée aux miennes.

-On craint vraiment à ce truc d'amis.
-"Les amis dorment juste dans un autre lit".

Puis il ferme de nouveau les yeux et s'endort quelques minutes plus tard. Je passe une main dans ses cheveux et chuchote:

-"Mais mes amis ne m'aimeront pas comme toi".

///\\\

31/07/2014, 8 A.M.

Je tends ma main pour prendre mon portable sur la table de chevet, n'osant pas faire de gros mouvements parce que Louis est je-ne-sais-comment couché de tout son long sur moi. Sa respiration est étrangement calme, il a le nez fourré dans mon cou.
J'ai des messages de Zayn, Danielle (me surprenant un peu) et de Gemma, mais rien d'important.

-Éteins. La lumière de ton portable me fait mal aux yeux.

Je ris mais le fais.

-Excusez nous, monsieur. Vous ne voulez rien d'autre? Du raisin? Un bain au lait d'ânesse? Des esclaves sexuels?
-Si tu te portes volontaire pour le dernier point, je veux bien.
-Louis!

Il lève un peu la tête de manière à poser son menton sur mon torse et ouvre les yeux.

-Tu m'as réveillé, maintenant tu me supportes. Donnant donnant.
-Je n'y gagne rien donc pas vraiment.
-Je n'y gagne pas grand chose non plus, crois moi. Je dormais bien.
-Je n'en doûte pas. Par contre j'ai besoin de fumer alors à moins que ça ne te dérange pas, il faut que tu sortes de sur moi.

Il grogne, roule sur lui même pour me laisser me lever. Je tire la chaise du bureau pour m'asseoir près de la fenêtre et allume une cigarette.

-C'est merdique quand on y pense...

Il change de position, se couche sur le ventre, tête vers le bord du lit pour pouvoir me regarder.

-De quoi?
-Les addictions. C'est de la merde. T'y goûte une fois, t'es foutu.

Je tire plusieurs bouffées pendant qu'il réfléchit.

-C'est vrai. Tu fumes depuis quand?
-Mes 15 ans. J'ai arrêté de 16 à 17 puis j'ai repris et j'ai plus arrêté. Et toi?
-Pareil sauf que j'ai jamais arrêté.
-Merdique, je répète, ça nous tue et on peut pas s'en passer.

Une émotion que je n'identifie pas passe dans son regard, et il serre les mâchoires.

-Ouais. Mais il y a pire comme addiction.
-Je ne sais pas. Chaque addiction est pourrie à sa manière. La drogue te tue plus rapidement, c'est tout. La cigarette te fait choper un cancer et tu souffres, et souffres et souffres alors que tu sais que tu va crever quand même. C'est dingue. On investit des millions d'euros dans une industrie façonnée pour nous tuer.

J'écrase ma cigarette à peine entamée, dégoûté.

-Tu deviens philosophique le matin.

Je fais la moue, il rit, et je vais m'asseoir au bord du lit à côté de lui. Il s'assoit derrière moi, sa tête sur mon épaule.

-Je t'aime bien quand t'es philosophique.
-Ah oui?

Il hoche la tête, embrasse mon épaule.

-Lou'.
-Oui?
-On devrait essayer d'arrêter de fumer.
-La vie est trop courte pour se priver des petits plaisirs comme la cigarette.

Je tourne la tête vers lui, et il recule un peu la sienne.

-Alors tu crois que c'est mieux pour moi de te perdre ou toi de me perdre pour une connerie comme ça?

Il entrouvre les lèvres, devient blême, les referme.

-Tu... ouais.
-Ouais?
-Ouais. Je préfère mourir jeune mais profiter des trucs que j'aime. Désolé.

Il se lève, met le slim qu'il a retiré pendant la nuit, enfile ses boots et attrape son paquet de cigarettes.

-Désolé d'être un meilleur ami de merde, et un copain encore pire. Mais c'est juste mon point de vue.

Il sort en claquant la porte, et je reste assis là, interdit.

Ok, qu'est-ce-qui vient de se passer?

___________

HIIIIIIIIIIIIIII ❤

I'm back! Beaucoup plus tôt que ce que j'avais prévu mais ceux qui auront vu ma deuxième vidéo sur ma chaîne ("Maman Bird" pour ceux qui ne savent pas) sauront pourquoi je suis là ❤

Comment allez-vous? ❤

All the love,

J.x

Sick Secret [l.s.]Where stories live. Discover now