B L O O D Y H A N D S
(A N D B L U E S W E A T E R S)Louis Tomlinson
08/10/2014, 1 P.M.
(Holmes Chapel, Angleterre, salon de la maison des Styles/Twist, "and the tears stream down my face")
-Si tu ne me dis pas pourquoi je suis là, je ne vois pas trop pourquoi tu m'as demandé de venir, Gemma. C'est l'anniversaire de ma cousine et je suis juste là parce que tu m'as dis que c'était urgent donc...
-Ouais. Assieds toi.J'obéis, sourcils froncés. Ma belle-sœur fait de même, à moitié tournée vers moi. Ses yeux vont de mon visage à une enveloppe grand format marron posée sur la table basse, plusieurs fois.
-Ce n'est pas... urgent... mais j'espère que ça te fasse changer d'avis...
-Sur quoi?Elle ne répond pas, attrape l'enveloppe et me la tend. Mon cœur s'accélère un peu quand j'en sors un dossier provenant du London Bridge Hospital.
-Gemm'...
-Lis juste, ok?La première page confirme ce que je redoutais, étant une fiche d'admission à l'hôpital. Harry Edward Styles, 15 ans, Holmes Chapel, tentative de suicide. Ingestion de médicaments, mutilation.
Ma tête tourne pendant que je parcours des yeux les pages suivantes. Les premières sont un rapport de sa récupération physique au long de deux semaines, et je passe près d'une heure à lire les restantes, qui sont les rapports de son suivi psychologique. Je lis ses épreuves, ses hauts, ses bas, ses sourires, ses rechutes. Mes larmes bavent des mots à presques toutes les pages, et quand je pense que je ne peux pas avoir plus mal que ce que j'ai, je trouve une dizaine de photos.
Lui sur le lit d'hôpital, son poignet bandé, les blessures sur ses cuisses et ses chevilles, puis quand elles deviennent cicatrices.
Quand je referme le dossier, j'ai l'impression d'avoir été renversé par une voiture. J'ai mal. Partout. Physiquement, mentalement, entièrement.-Tu es le premier en dehors de l'équipe médicale à l'avoir lu. Harry n'a jamais voulu. Et il ne nous a jamais laissé le lire non plus.
-Pourquoi tu-...?Elle m'arrache brusquement le dossier des mains avant de poser les siennes sur mes épaules, s'y agrippant.
-Louis, j'ai frappé à la porte de mon frère pendant une demi heure en l'entendant pleurer à l'intérieur, j'ai défoncé la porte quand il n'y avait plus aucun bruit.
Ses doigts se plantent dans ma peau, ses pleurs se faisant plus incontrolâbles.
-J'ai tenu mon propre frère inanimé contre moi en attendant les secours. J'ai eu le sang qu'il a lui même fait couler sur mes mains, Louis. Et je ne peux pas gérer ça une deuxième fois, je n'y survivrai pas. Réfléchis bien à ce que tu fais. Je t'en prie, réfléchis-y.
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09/10/2014, 2 P.M.
(Doncaster, Angleterre, lit de la chambre de Louis, "you've been sleeping with my sweater")
-Puis-je rentrer?
Je lève les yeux de mon portable à la porte de ma chambre, souriant quand ils rencontrent ceux de ma mère.
-Biensûr.
Je me redresse en tailleurs, enlève mon écouteur et mets mon portable dans la poche de mon bas de jogging large. Ma mère s'assoit à mes pieds, les siens pendant dans le vide.
-Ça va, mon chéri? Tu as l'air... fatigué ces derniers temps. Surtout depuis hier. Tu es malade? T'as eu des mauvaises nouvelles de Gemma?
-Quoi? Non. Absolument pas. Enfin... fatigué oui. Mais sinon ça va.Elle hoche la tête, peu convaincue, puis pose sa main sur la mienne, posée sur mon genou.
-Tu peux tout me dire. Tu le sais hein?
-Oui, maman.
-Bon.Je sais qu'elle laisse tomber pour le moment, mais qu'elle n'hésitera sûrement pas à m'interroger de nouveau.
-Tout va bien avec Harry?
-Tout va parfaitement bien, comme toujours.Ouais enfin, mis à part que ça fait bientôt vingt-quatre heures que je ne réponds pas quand il appelle mais sinon...
-Les garçons? Tes filleules?
-Zayn et Liam filent toujours le parfait amour, Niall est à Mullingar donc ça va, Carter va bien et la fille de Danielle, bah toujours dans le ventre de sa mère, eh.Elle rit.
-Bon, si tu dis que tu va bien, je te crois. Mais tu devrais peut-être répondre à Harry.
-Comment tu-...?
-Il vient d'appeller la maison. C'est une des raisons pour lesquelles je suis là. Il est inquiet, soit gentil.Elle ebouriffe mes cheveux et se lève.
-Merci maman.
Un sourire aux lèvres, elle sort de la pièce. Je sors mon portable de ma poche, grimaçant à la vue de la longue liste d'appels manqués sous le nom de mon amoureux, ainsi que la cinquantaine de messages qu'il m'a envoyé, le dernier datant d'il y a tout juste cinq minutes et me menaçant de venir à Doncaster si je ne donne pas de nouvelles. Bon.
Louis: Relax. Je suis vivant.
Ok, je vais probablement me faire défoncer (et pas dans le bon sens du mot) quand il lira le- Appel entrant de Hazza. Bonne mort, Louis, eh.
-Allô?
-"Relax"? "Relax"?! Tu te fous de ma putain de gueule ou quoi? Tu te rends compte d'à quel point j'étais inquiet? Merde, Louis!
-Calme toi. Je vais bien.Je l'entends souffler longuement, et je peux presque imaginer sa main tirer sa frange sous l'énervement.
-Puis-je savoir pourquoi tu ne me répondais pas?
-...
-Pourquoi es-tu venu à Holmes Chapel hier?Je mordille ma lèvre, saute sur mes pieds et attrape mon paquet de cigarettes.
-Comment tu-...?
-Un de mes pulls a mystérieusement disparu. C'est aussi mystérieusement ton favori. Je pourrai presque parier que tu le porte en ce moment. Je me trompe?Je baisse les yeux sur l'énorme pull bleu foncé que je porte, souriant, avant de coincer une cigarette entre mes lèvres et de l'allumer.
-Non.
-... et ma chambre sent ton parfum aussi. Mais on s'éloigne du sujet là.Je tire sur la cigarette, fort, jusqu'à sentir mes poumons -ou ce qu'il en reste- se remplir de fumée.
-Si tu veux savoir pourquoi j'étais chez toi, je ne suis pas la personne à qui il faut demander. Gemma te renseignera probablement mieux que moi.
_________
Bonjour les amis! :)
Comment vous allez? Bien mangé mdrrrr?
Votre opinion sur ce chapitre et particulièrement sur ce qu'a fait Gemma? ❤
Je vous aime x
All the love,
J.x
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Sick Secret [l.s.]
Fanfiction-T'es bourré, Lou'. -T'sais quoi, Harold? -Lou-... -J'aime les bites. -Quoi? -J'aime les bites. Je suis gay et t'es putain de sexy aujourd'hui. "-Ne m'oublie pas. -Jamais." Ou quand dans un couple, l'un est gravement malade et l'autre ne le sait pas.