La Dernière Louve

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- PDV Sam Tanis -

C'est pas vrai! Il y avait plein de classe de terminales et il fallait absolument qu'elle soit dans la mienne! Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?!

Pas qu'elle était désagréable à regarder, bien au contraire mais j'allais craquer. Je ne pourrais jamais me retenir de lui demander pourquoi je rêvais d'elle alors que je ne la connaissais pas!

En plus de ça, notre titulaire était Monsieur Levinson, le père de Kévin.

Oui, oui, le père du garçon le plus populaire du lycée qui n'arrête pas de me foutre des raclées à chaque fois que je m'approche de lui!

D'ailleurs, Monsieur Levinson ne m'aimait pas non plus. Parce que l'année passée, je ne rendais jamais mes devoirs mais en même temps, je détestais son cours! Il donnait éducation physique! C'était notre entraîneur. Quand je parlais de devoirs, c'était réellement des devoirs! On devait faire un exposé sur les sportifs les plus célèbres et des trucs dans le genre.

Il était taré ce prof!

" Monsieur Tanis, voulez-vous bien nous faire l'honneur de votre présence et d'arrêter de fixer Mademoiselle Hariston qui vient d'arriver?"

Et voilà, ça commençait déjà !

Je soupirai et me retournai vers le prof.

Le cours fut barbant, Monsieur Levinson nous parla de ce que nous allions faire tout le long de notre dernière année, enfin pour ceux qui en avaient le niveau.

C'était à présent l'heure de la pause de midi, on avait eu Monsieur Levinson toute la matinée.

J'allais vers la cafétéria et en chemin, un énorme individu me sauta dessus.

" KARL!!!" hurlai-je, essayant de calmer les battements de mon cœur.

Je me retournais et le vis, un grand sourire collé aux lèvres mais je la vis aussi. Elle était en train de rire, amusée par le geste de Karl.

" Karl Hadisson n'est pas disponible pour l'instant, veuillez laisser un message après le bip sonore, BIIIIIIIIP!!! me dit-il en imitant sa messagerie.

- Cours! " lui dis-je en essayant d'écouter le magnifique rire de Shanna.

Je me mis à lui courir après en rigolant tandis que lui essayait de sauver sa peau.

Heureusement, pendant les vacances, je m'étais entraîné donc, en quelques minutes, je le rattrapai.

" Tu...cours...plus...vite... me dit Karl en essayant de reprendre son souffle.

- Je me suis entraîné pendant les vacances, je te l'avais dit!

- Ah...oui,... c'est...vrai...

- Ça va?

-Oui...il...faut...juste...que...je...reprenne...mon...souffle..."

Je le regardais reprendre son souffle, il regardait le sol et avait ses mains sur ses genoux flanchés. Je me demandais comment il ferait s'il intégrait l'équipe de foot!

" C'est bon, tu as repris ton souffle? demandai-je.

- Ouais, on peut y aller!"

Nous nous mîmes en route vers la cafétéria. On avait dix minutes pour manger, après, c'était les qualifications pour l'équipe de foot. (NDA: Quand j'écris " foot", c'est du football américain. Je me rends compte que je n'ai pas été très claire, qu'on pourrait confondre avec le " foot ballon à terre et des goals--> coup du monde et tout."
Bonne lecture!)

" J'espère que cette année, on sera pris! C'est tout de même notre dernière année ! dit Karl, essayant de nous motiver.

- Je l'espère aussi!" lui répondis-je en le regardant.

Après avoir manger, nous changer, et nous diriger vers le terrain, nous étions devant le nouveau coach. M. Levinson n'avait pas eu le droit de reprendre l'équipe à cause de nombreuses plaintes, on se demandait pourquoi...
Il était de taille moyenne, sportif, même un peu trop et il approchait la quarantaine.

" Bon, les gars, ce sport n'est pas un sport pour les mauviettes et dégonflés! Je ne serais pas tendre avec vous et je ne tolérerais aucunes infractions des règles, c'est compris? dit-il en nous regardant, il nous évaluait déjà du regard.

- Oui, Coach! dîmes-nous en chœur.

- Levinson, en défense ! dit-il.
Toi, en montrant Karl du doigt,en attaque!

- Souhaite-moi bonne chance. me glissa Karl à l'oreille.

- Tu peux y arriver!" lui dis-je en lui tapotant le dos.

Il monta sur le terrain et essaya de marquer un but.

Karl se mit à courir, la balle entre les mains. Ce qui était bizarre, c'était que Kévin n'intervenait pas, il le laissait courir jusqu'au but. Ce n'était pas normal!

Et quand il ne restait plus que quelques mètres, Karl se fit projeter au sol et il lâcha la balle.

Karl se dirigea vers moi en se tenant l'épaule après s'être levé. Il me rassura en me disant que ce n'était rien et qu'il n'avait pas très mal.

Le coach en désigna encore quelques uns avant que ce ne soit mon tour.

Je montais sur le terrain très stresser, je savais qu'il me ferait quelque chose de pire que les autres car Kévin me détestait.

Le coach me lança la balle que je ne rattrapai pas ce qui fit rire toute l'équipe. J'étais tellement stresser que quand je ramassai la balle, elle me glissa des mains, ce qui provoqua une autre vague d’hilarité.

Je regardais alors les gradins, une paire de yeux verts me regardait. Elle m'encourageait du regard. Elle n'était pas comme les autres à côté d'elle, dont Gwen Cooper, la copine de Kévin en train de se foutre de moi.

Une vague de courage me traversa, faisant partir le stress. Je me mis alors à charger Kévin qui ne s'y attendait pas.

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