La Dernière Louve

9

- PDV Shanna Hariston -

Alexandra et moi rigolions d'elles. Elles étaient tellement stupides!

" Tu sais que des filles comme toi sont rare? s'exclama Alexandra.

Si seulement tu savais à quel point j'étais rare. Certains étaient prêts à tous pour me tuer.

- Oui, je le sais.

- On doit souvent te le dire. conclut-elle.

- Oui! mentis-je. Je lui souris pour faire passer mon mensonge.

- Je n'ai pas trop envie d'être indiscrète mais j'ai entendu que tes parents étaient morts, c'est vrai?

- Malheureusement oui mais s'il te plaît,  n'est pas pitié de moi.  Je suis une fille comme les autres et aux files des années,  ça ne me fait plus rien.

- Oh... D'accord. Mais comment as-tu su vivre toute seule?

- J'ai été chez ma tante et une fois que j'ai eu 18 ans, je suis partie faire ma vie toute seule. mentis-je encore une fois.

- Pourquoi?

- Je voulais être libre. Je ne voulais pas me sentir prisonnière, si tu veux.

- Ma soeur disait souvent ça mais un peu différemment quand elle m'expliquait  comment c'était quand elle se transformait en louve.

- Tu étais proche d'elle, n'est-ce pas?

- J'aurais voulu qu'on le soit mais avant qu'elle ne se transforme en louve et qu'elle rencontre son âme-soeur, on se détestait. Quand elle devenue un loup-garou, on s'est un peu plus rapprochée.  J'étais devenue sa confidente et puis, elle est morte. J aurais voulu en profiter un peu plus, de notre rapprochement.

Mais toi, as-tu un frère ou une soeur? changea-t-elle de sujet.

- Non, je suis fille unique. À moins que mes parents m'aient fait une petite surprise. Ce que je doute puisque je les collais tout le temps durant leurs vivants.

- Même quand ils étaient censés dormir? demanda-t-elle avec un regard rempli de sous-entendus.

- Même quand ils étaient censés dormir!"

Nous nous fixâmes longtemps avant d'éclater de rire. Ça faisait longtemps que je n'avais plus ri comme ça surtout à propos de mes parents...

- 2 jours plus tard -

J'étais à côté d'Alexandra. Elle était en train de me parler de Karl, le garçon dont elle était amoureuse mais qui ne faisait jamais attention à elle.

Moi, je ne l'écoutais que d'une oreille. J'étais trop occupée à regarder la place vide non loin de moi et de me poser des questions.

" ... Jusqu'au moment où j'ai ouvert la porte et que j'ai surpris mon frère en train d'embrasser ma mère !

- QUOI?! criai-je. Tout le monde se retourna pour me fixer et le prof me regarda bizarrement.

- Mademoiselle Hariston, si vous n'avez pas compris, je vous expliquerais comment on fait des équations plus tard. Ne dérangez pas la classe pour ça!" dit Monsieur Kartin, notre prof de math.

Il me prenait pour une débile ou quoi?! Je savais comment on faisait des équations!

"  C'est quoi cette histoire Alexandra?! chucotai-je à ma voisine.

- Ça fait un quart-d'heure que je raconte n'importe quoi et toi, tu réagis seulement maintenant! J'ai bien remarqué que tu fixais la place de Tanis.

- Je sais...

- Pourquoi tu fais ça?

- Je sais pas... Ce garçon m'intrigue. Il est pas comme les autres. J'ai l'impression de le connaître comme-ci on avait grandi ensemble alors que je viens seulement de le rencontrer et que je lui ai à peine parler! Et puis, j'aimerais savoir pourquoi il est absent.

- Son père est mort il y a deux jours.

- Comment tu le sais? demandai-je  surprise.

- Je te signale que je suis amoureuse de son meilleur ami et que je sais tous ce qui se passe dans ce lycée!

- J'irais le voir après les cours.

- Tu veux que je te donne son adresse?

- Oui, je veux bien."

Elle me donna son adresse que je glissai dans mon sac.

- Ellipse des cours -

J'étais devant sa maison. Je devais dire qu'elle était assez coquette et très fleurie.

Je frappais à la porte puisqu'il n'y avait pas de sonnette.

Une dame, les yeux et les joues rougis à cause des larmes m'ouvrit la porte, un mouchoir à la main. Elle avait les même cheveux que Sam mais la ressemblance s'arrêtait là. Il devait sûrement ressemblé plus à son défunt père.

La femme me détailla, elle avait l'air de se méfier et puis, elle s'exclama:

" Oh mon Dieu, Shanna!"