« On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. »
- Jean de La Fontaine.
***
Il arrive parfois que notre destinée ne se trouve pas juste sous notre nez, mais quelques portes à côté.
Apprendre à connaître quelqu'un, ça...
Je ne comprenais pas très bien ce qu'il se passait. Un avocat venait de venir nous voir il y a 5 min en nous disant qu'on risquait tous les deux de la prison, et là on nous emmène je sais pas où ?
- Je... je comprends pas... lui lançais-je en me levant.
Je ne me faisais pas prier et je suivais l'agent qui m'emmena... à l'extérieur ? C'est une blague ?
- Vous pouvez rentrer chez vous mademoiselle Blake, me lança l'agent visiblement pas fier.
J'avais envie de lui poser plus de questions par rapport à cette sortie soudaine, mais je ne pus m'empêcher de lui sourire. Ça doit être dur de laisser sortir un des plus grands aimants à problèmes de la ville une fois qu'on a enfin réussi à mettre la main dessus. Mais je restais encore dubitative sur mon sort.
- Hayley ?
Je fus d'abord surprise d'entendre mon prénom, mais je l'étais encore plus en me retournant.
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Ce 'Egerton' se tenait devant moi avec un monsieur d'environ 50 ans à ses côtés. L'homme était vêtu d'un élégant costume gris foncé, il portait une paire de lunettes noires et il avait un grand parapluie à la main malgré le beau temps qu'il faisait.
- Vous êtes qui vous ? Demandais-je à l'homme.
J'entendais le plus jeune rire à côté.
- Eh bien, vous vous connaissez tous les deux ? Me demanda l'homme.
Je regardais mon sauveur. Pourquoi est-ce qu'il me demandait ça ?
- Je m'appelle Harry Hart. C'est moi qui vous ai tous les deux fait sortir.
Je crois que mon cœur a dû louper deux ou trois battements. Comment avait-il pu nous faire sortir d'ici ?
- Comment ça ? Repris-je.
- Ce sont des informations privées, Hayley, me répondait-il. Maintenant, j'aimerais parler avec Taron.
Taron ?
- Je comprends rien ! M'exclamais-je alors qu'il commençait à s'éloigner.
L'homme me regarda en souriant.
- Tu as juste à rentrer chez toi et à faire comme si il ne s'était absolument rien passé.
Taron était resté adossé contre le mur.
- Tu viens ? Lui demanda Harry.
Les yeux de Taron restaient fixés sur moi, il avait un regard inquiet.
