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Je serrais les dents, endurant péniblement la douleur sans produire le moindre son de peur de l'enrager encore plus. Cela faisait presque une demi-heure maintenant que ses poings pleuvaient sur mon corps.

Mais ça serait bientôt fini. Ma mère n'allait pas tarder à rentrer. 

Juste quand je pensais ça, la porte d'entrée s'ouvrit et la voix pétillante de ma mère s'éleva. Il n'arrêta pas de me frapper pour autant. Du moins jusqu'à ce qu'une exclamation stridente résonne dans la pièce. Elle venait de nous voir. Et elle n'était pas seule.

Deux personnes se précipitèrent vers nous. Ma mère pour me prendre dans ses bras en criant à mon père de me laisser tranquille, et l'autre dont je ne pouvais voir que la silhouette générale à travers mes larmes, sur mon père pour l'éloigner de moi.

Ce n'est qu'une fois qu'il eut quitté la pièce à grands pas furieux, non sans continuer à cracher ses mots immondes vers moi, que je me laissais enfin aller. Je laissais tout éclater. Je criais à cause de la douleur, aussi bien physique que mentale. Quoi qu'en comparaison, physiquement j'allais encore assez bien.

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«Oh sweet insanity, you take my hand and walk me out into the dark. We walk this road for hours and hours to the white hills and the oceans.» 

Dear Insanity - Asking Alexandria

I'll never be good enough, no matter what // Muke ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant