26

6.7K 261 11
                                    

Moi : Allo ?

- Chaden, c'est Idriss. Ouvre moi la porte s'il te plaît - Dit-il essoufflé -

Moi : Attend, j'arrive

J'ai accouru jusqu'à la porte quand j'ai ouvert j'ai vue Idriss et Médine... Mais Médine il était mal en point c'est à peine si il tenait debout, il se tenait grâce à l'aide de Idriss. Genre il appuyait son bras sur l'épaule de Idriss. Ils sont rentrés et son direct aller se poser dans le canapé, je les suivaient, pensive, anxieuse j'essayais de comprendre pourquoi il était comme ça...

Moi : Médine ça va ?

Il me regarde avec un regard d'égaré sérieusement en dirait qu'il avait le regard livide... Comme si il regardait rien du tout. Il me répond par un petit hochement de tête.

Moi : Il s'est passé quoi Idriss ? Pourquoi il est comme ça ???

Idriss : Viens

On se lève et on va dans l'entrée entre temps Médine avait fermer les yeux, je pense qu'ils nous avaient à peine entendu ou du moins il avait dû entendre mais vu dans quel état il était j'pense pas qu'il aurait eu la force de nous répondre...

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a Idriss, tu m'fais peur là

Idriss : T'inquiète y'a rien... Juste tout à l'heure il s'est embrouillé avec sa daronne fin zehma sa mère elle lui a fait la morale et lui il a pas aimé donc il est partit s'isoler dans sa gova. Il a éteint son téléphone, il a commencer à tizer, fumer et voilà...

Moi : Comment ça il s'est embrouillé avec sa mère, je comprends pas là... Pourquoi il ce sont embrouiller en faite ?

Idriss : Je sais même pas

Moi : Mais comment tu sais qu'ils ce sont embrouiller ?

Idriss : Parce qu'il me l'a dit

Moi : Médine

Idriss : Ouais

Je souffle, j'étais adosser au mur et j'me laisse glisser. J'étais maintenant assise par terre, la tête dans les bras, j'ai commencée à pleurer je sais même pas pourquoi en faite mais j'en avais besoin. Idriss il vient se mettre près d'moi, il s'assoit à côté de moi et me dit :

Idriss : Pleure pas wesh... Ça va passer, c'est rien ça

Moi : Je suis fatiguée Idriss... Fatiguée

Idriss : C'est rien Chaden, c'est des trucs qui arrive. Dis hamdoulilah qu'il lui soit rien arrivé le reste oublie même si j'sais que ça t'fais mal essaye de laisser sa de coté

Moi : Mais comment tu veux que je laisse ça de côté Idriss ? Sah ça m'tue de le voir comme ça, sa me fait mal tu peux même pas savoir. J'ai l'impression qu'il est pas heureux, qu'il souffre mais qu'il dit rien et ça M'TUE ! Parce que... Parce que - J'essaye de reprendre mon souffle étant donner que je parlais en pleurant - Je peux rien faire pour que ça aille mieux. Il dit rien, il fait toujours comme si ça allait alors que j'sais que ça va pas. La dernière fois j'vois quoi dans ces affaires des lettres comme quoi il doit de l'argent au trésors publics je sais pas quoi, des lettres du tribunal. Je sais qu'il va pas bien Idriss, j'le sais et j'me sens impuissante face à sa. Je suis sa femme et je suis même pas capable d'arriver à le soulager, à l'apaiser. Tu t'rends compte...

Idriss : S'il te plaît arrête de pleurer ma soeur, w'Allah j'aime pas te voir pleurer. T'as pas à culpabiliser, c'est pas de ta faute et dis pas qu'il est pas heureux et que zehma tu le soulage pas, tu l'apaise pas parce que c'est grâce à toi en particulier qu'il tient tout les jours. T'es tout pour lui Chaden, je sais pas si tu t'en rends compte mais si toi t'es pas là j'sais pas comment il ferait... C'est toi qui l'aide à tenir sah c'est temps-ci j'vais pas te cacher que c'est la merde t'as vu... Mais on essaye de faire avec, ça nous touchent tous parce qu'on est tous dans la même galère et quand y'a heja qu'il se passe bah ça nous concernent tous la plus part du temps donc c'est vrai que c'est dur et tout. Tu sais Chaden j'aurais aimé et j'aimerais avoir une femme comme toi - J'émet un petit rire - Rigole pas wesh, c'est la vérité. Hendek ton mari il se réveille il va me mettre un dégagé là j'vais rien comprendre w'Allah - J'émet un autre petit rire - T'as vu c'est mieux quand tu rigoles hein parce que sah voir d'la khenouna coulé depuis tout à l'heure ça m'fait mal aux yeux hein

Chaden « À cœur ouvert »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant