Pillowtalk

Chapitre 37

- Narration : Sean -

La lumière du soleil à travers les rideaux entrouverts m'ont réveillé. J'avais extrêmement mal à la tête, j'ai un peu trop fumer hier. Beaucoup trop même. Je tourne légèrement ma tête vers la droite et je vois Inyaya, endormie.

Sa tête est posé contre mon épaule et elle a sa main sur mon torse. Elle est magnifique quand elle dort, on dirait juste un petit ange. Je m'en veux d'avoir été si sure avec elle hier, mais j'étais tellement en colère qu'elle m'ait cacher que son bébé était de moi que je n'ai pas du tout réaliser qu'en fait, c'était elle qui devait m'en vouloir et pas l'inverse.

Elle a raison. C'était avant tout ça. J'étais encore qu'un salaud avec elle alors elle ne me faisait pas confiance. En vérité, je crois même que c'est parce qu'elle était enceinte de moi qu'elle s'est fait avorter. Je me dis que si ça avait vraiment été l'enfant de Drew, peut être qu'elle ne l'aurait pas fait. Je ne sais pas, je suis perdu.

Par contre il y a quelque chose que je ne peux pas me sortir de la tête. Hier, je ne sais pas comment elle a fait mais elle a réussi à me calmer. En général que je suis défoncé, personne ne peut me calmer, quand j'ai envie de faire quelque chose je le fais. Mais elle a réussi à le faire. Elle m'a juste pris dans ses bras et mon corps s'est tout de suite exécuté. Je me demande comment c'est possible. Pourquoi est-ce qu'elle a autant de pouvoir sur moi ? Ça me fait peur.

En plus, elle m'a dit qu'elle m'aimait. Moi je l'insulter, je voulais même la frapper mais elle était la à répéter qu'elle m'aimait. Je ne sais pas si elle le pensait vraiment ou si elle le disait juste pour que je la crois. Mais quand je l'ai regardé, elle avait l'air sincère. Les larmes dans ses yeux quand elle avait répété ces mots ne pouvaient pas être faux. Elle m'aimait vraiment.

Seulement elle ne peut pas m'aimer. Je ne suis pas un mec pour elle. Je ne suis pas un bon gars, et je m'en rend compte maintenant après ce que j'aurais pu faire hier. J'aurais vraiment pu la frapper, ou la tuer. J'ai toujours été le genre de garçon violent, et quand je fume, c'est encore pire. Je ne sais vraiment pas par quel miracle je ne lui ai rien fait. Je me rappelle qu'une fois, je sortais avec une fille et j'avais appris qu'elle voyait un autre gars. J'étais tellement en colère, et j'étais défoncé. Alors quand elle est revenue me voir, les choses ont dégénéré. Je l'ai frapper, j'avais tellement la haine contre elle que je l'avais frapper. Elle a porter plainte contre moi, mon père a du payer pas mal de gens pour que l'affaire ne s'ébruite pas et pour que je n'aille pas en prison. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'entre lui et moi c'est toujours la guerre.

Mais elle, je ne lui ai rien fais. J'étais peut être high, mais je me souviens que malgré toute la haine que je ressentais pour elle sur le moment, j'étais incapable de lui faire du mal. Je ne pouvais rien lui faire, je n'aurais jamais pu la toucher. Cette fille est tellement importante pour moi que ça me fiche la trouille, parce que je n'ai jamais ressentis ça pour personne. Je n'ai jamais autant penser à une fille de ma vie. Je n'ai jamais autant ressentis le besoin d'être au près d'elle, d'être avec elle. Mais surtout, je n'ai jamais autant désirer une fille que je la désire elle, à chaque instant.

Je la sens bouger légèrement. Ses petits doigts caresses mon torse nue alors que son corps nue est collé au mien. La par exemple, j'ai juste envie de lui faire l'amour, à nouveau. Elle est toujours endormie. Je dépose un baisse dans ses cheveux, puis je décide de me lever. Quand je vis les marques rouges sur son corps, je m'arrête tout de suite. Merde.

Elle avait le cou, les épaules et la poitrine marqué de traces violettes. Pas de trace de suçons, c'étaient d'autres traces qui montraient que j'avais été agressif. C'est justement ce que je voulais éviter hier. Je n'aurais pas dû coucher avec elle, je lui avais demandé de partir mais elle m'avait pas voulu et avait insister pour rester.