« Nos cœurs amoureux saignes. »

« 08. »

Allongé dans le fauteuil, je vois l'heure qui défile, mais pas de porte qui s'ouvre, j'ai froid, et pourtant je viens d'enfiler la troisième couches d'habilles.

Alors que mes paupières commence à se fermer, la porte s'ouvre et se referme, je relève alors la tête, et je le vois, il la lèvre ouverte et l'arcade en sang.

- « Bordel pourquoi tu es partie le cogner ? Je t'avais pourtant dit de ne rien faire ! »

Adel - « Tu lui as pas dit.. »

- « Dire quoi ? »

Adel - « Il va être daron, et tu lui as pas dit! »

- « A quoi bon lui dire ? Sa ne changerez rien à sa vie! »

Adel - « Et à la vie du petit ? Tu y as pensé ?! »

- « Il a pas besoin de lui ! Mon fils n'a pas besoin d'un père comme lui ! »

Adel - « Qu'est-ce que t'en sais ?! »

- « Tu sais quoi ? C'est mon enfant, il mérite mieux qu'un père comme lui, et je ne veux pas qu'il est une vie merdique . »

Plus qu'énervé je quitte le salon, comme une conne je l'attend toutes là soirées, et lui il rentre, et me reproche de ne pas lui avoir dit qu'il aller étre père, c'est le monde à l'envers.

Adel - « Tu peux pas toujours fuir ! Il y a un moment il faut que tu assumes !! »

- « Assumez quoi ?! »

Adel - « Sa ! Tout ce merdier ! »

- « Mais de quel merdier tu me parle la ?! Qu'est-ce que tu insinues ? »

Adel - « Ne joue pas à sa avec moi ! »

- « Tu n'as rien à me reprocher, c'est ma vie !! »

Adel - « Et tu es en train de la gâcher. »

- « Mon fils ne gâche en rien ma vie, il l'embellie, j'aime mon bébé, c'est une partie de moi, un petit bout qui me rappellera toujours l'histoire d'amour, que nous avons vécu moi et son père, tu peux pas comprendre.. »

Adel - « Ce que je ne comprend pas, c'est la personne que tu est devenue. »

- « Et qu'est-ce que je suis devenue ? Vas-y ! Dit moi ce que je suis devenue ?! -pleure- Oui ! Oui, je suis enceinte! Et oui j'ai couché avec un homme hors mariage, quels est le réelle crime dans cette histoire ?! Le fait d'avoir forniquer avec un homme hors hlel ? Ou de donner la vie ? J'attend un bébé Adel, et wAllah jamais de ma vie une immense joie ne m'avais traversée, -pleure-, jamais ! L'enfant que je porte en moi est un cadeau, un cadeau du ciel, j'ai pas le droit d'être heureuse moi ? C'est sa alors ? Je doit me cacher parce que j'ai un ventre plus arrondis qu'une autre femme ? Tout le monde a le droit de m'insulter de putain, alors que je m'apprête a accomplir l'une des plus belles choses au monde ? Tout le monde a le droit de dire que "Kézia est devenue la prostitué du quartier" tout sa parce que j'enfante ? Non ! Ici qui est le plus qualifier pour me juger si ce n'est que Dieu ?! Personne ! Personne ! Alors laisser moi vivre ma vie bordel ! J'ai le droit a une vie heureuse... »

Adel - « Je.. Je veux que demain matin, à mon réveille, tu ne sois plus la. »

- « Fout moi à la porte, tu as raison, tu deviens encore plus un homme, tu devrais avoir honte ! Honte à toi, tu me jette dehors alors que je suis enceinte ? Par Allah n'attend plus rien de moi, à ton réveille demain il n'y aura plus aucune trace de nous. »

Sa respiration se saccade, je l'entend s'énerver silencieusement, jamais, jamais je ne l'aurais crue capable de faire une tel chose.

C'est le cœur lourd, que je commence à rassembler mes affaires, j'y mets les petits body que j'avais acheté, au final il n'y a que chez Sonia que nous sommes les bien venues.

Dernière valise bouclée, je ne prend même pas la peine de me changer, je porte un débardeur blanc qui montre la forme arrondis de mon ventre, ainsi qui bas de pyjama, j'enfile juste une veste pour ne pas prendre froid, et claque la porte de l'appartement.

Ma voiture ouverte, j'y mets toutes mes valises dedans, au loin je le vois, ses yeux son rivés vers moi, lorsque je le vois descendre du petit muret et s'avancer dans ma direction, je regrette de ne pas m'être changer.

Imran - « Tu repars ? »

- « Comme tu peux le voir, oui. »

Imran - « Ta grossis. »

- « C'est pas ton problème. »

Imran - « Pourquoi il est venue me voir? »

- « Tu n'as qu'a lui demander. »

Mes mains dans mes poches, j'y trouve la feuilles d'analyse, qu'est-ce qu'elle fou la? Sonia..

Imran - « Il ma dit de te le demander. »

A bord de m'a voiture à présent, j'allume le moteur, et le fixe.

- « Eh bien, je ne sais pas non plus. »

Imran - « Tu ment. »

Il retient la porte que j'essaie de fermer.

- « Tu veux la vérité ? »

Imran - « Oui! »

Alors, je ressort du véhicule, et ouvre ma veste, ces yeux louches sur la grosseur de mon ventre.

Imran - « Tes.. Tes .. ? »

- « Enceinte ? Oui, félicitations Imran. »

Imran - « Et pourquoi ?

- « Tu va être papa. »

Imran - « Qu..quoi? »

La portière se retire de sa mains, qu'il pose sur son front,j'en profite et je me fais la mal, le moteur de la voiture ronronne comme il ne l'a jamais fait au paravant, tout ce que je retien, c'est qu'à présent, il est au courant.

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