« 09. »

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Lorsque j'arrive chez Sonia, j'ouvre la porte et tout est calme, les lumières sont pourtant toutes allumés, mais personnes en vue.

Alors, j'entre un peu plus sans faire de bruit, et la, toujours personnes, même si cela me semble bizarre, je ne dit rien et avance normalement lorsque j'entends une voix.

... - « Cache toi ! »

Puis la minute d'après je sent une main se poser sur mon dos.

... - « Un pas de plus, et je te bute. »

Mon cœur fit limite une crise à l'entente de cette phrase.

- « Je.. qui êtes-vous ? »

... - « Avance. »

Sa mains toujours poser sur mon dos, il me force à avancer, et à monter a l'étage, arrivé dans ma chambre la porte claque et je ne sens plus rien dans mon dos, je me retourne alors et la j'y vois un homme cagoulé, assez grand, et baraqué.

... - « Tu es qui toi ? »

- « Je.. Je vous retourne la questions. »

... - « Moi je suis personne et tout le monde à la fois, et toi ?! »

- « Moi.. Moi je suis Kézhia. »

Sa respiration s'accélère, comme s'il était en train de passer d'un stade secondaire à beaucoup pire.

- « J'habite ici. »

... - « ... «

- « Je... Je vais partir. »

Alors que je m'apprête a fuir aussi vite que je le peux, il me tire par les cheveux et me jette par terre, et s'approche a vive allure de moi.

- « S'il vous plaît je suis enceinte, ne me faîtes pas de mal ! »

Ma mains dans la sienne il semble chercher quelques choses.

... - « La bague?! »

- « Quel bague ? »

... - « Tu n'est pas marié ?! »

- « Non.. Pourquoi cela vous intéresse ? »

... - « Tes une pute ?! »

Lorsqu'il prononça c'est mots, sa voix devint plus ferme.

- « Quoi ? Alors parce que je suis enceinte je suis une pute ? Non je n'en suis pas une !! »

... - « Pourquoi n'est-tu pas marié ? »

- « J'allais me marier... »

... - « Et pourquoi ne la tu pas fait ? »

- « Parce que.. Ce connard est partie engrosser une autre femme... »

... - «... »

Tout est redevenue calme, et Zoheir s'agite beaucoup dans mon ventre.

Sans ne rien comprendre, la cagoule de l'homme tombe à mes pied, la peur d'affronter son visage me submerge.

... - « Regarde-moi. »

- « ... »

... - « REGARDE MOI !! »

... - « EMRE STOP LAISSE-LA TRANQUILLE !! »

... - « REGARDE MOI BORDEL !! »

Les yeux brillants par les larmes, je relève la tête et je vois ce visage, le visage que j'ai cherché toutes mon enfance.

- « Non.. NON ! »

Lentement je me relève et le regarde, ma mains se pose sur sa joue, cette cicatrice, ces faussette, c'est lui.. C'est lui..

« Nos cœurs amoureux saignes. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant