No boyfriend no problem

CHAPITRE 25

CHAPITRE 25 :

Pourquoi s'acharnait-il autant à me faire souffrir ?

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~Ellipse d'une semaine~

Je posai mes cahiers dans mon casier, en fredonnant l'air d'une musique que j'écoutais depuis peu. Je claquai la porte de mon casier et me dirigeai vers le portail du lycée, de bonne humeur.
Cela me fit bizarre de franchir la sortie du lycée seule. D'habitude, j'étais avec au moins un ami, Abby, Aaron, Chloé, Carter...

Mais la non ! Moi et les 34 autres élèves qui composaient ma classe avaient eu la chance de tomber sur le seul prof qui était capable de tomber dans les escaliers en allant à notre cours. Résultat, M. White avait été envoyé à l'hôpital, et on lui estimait un bras cassé avec une entorse à la cheville, tandis que tous nos cours de l'après-midi étaient annulés.
Et non, ce n'était pas parce que nos autres profs avaient eu un élan de compassion envers nous et notre prof, mais bien parce que ce maladroit assurait tous nos cours suivants !
Alors, la directrice, en ce début d'après-midi absolument exceptionnel, nous avait autorisé à rentrer chez nous !

Je pris le chemin de la maison, le sourire aux lèvres. J'arrivai devant notre villa, et commençai a sortir les clés de ma poche, quand quelqu'un me tapota sur l'épaule.
Surprise, je me retournai, mais reçus un coup de poing. Je vacillai en arrière, tenant mon nez, qui commençait à pisser le sang. Je fis face à mon mystérieux adversaire, qui s'apprêtait à m'envoyer son poing une nouvelle fois. Heureusement, j'esquivai son coup et saisis fermement son bras. Étonné, et ne s'attendant sûrement pas à une quelconque résistance, il secoua violemment son bras pour se libérer de mon emprise.

Profitant de son inattention, je levai mon genou et le lui envoyai dans les parties intimes (mon coup préféré 😂). Il se plia en deux et gémit de douleur. Je ne m'arrêtai pas et lui enfonçai mon poing dans son ventre. Il s'effondra à terre, se tenant le ventre et les couilles en même temps.

Soudain, des mains m'attrapèrent par surprise. Je m'apprêtais à envoyer mon pied par derrière, mais une main plaqua un mouchoir imbibé de chloroforme sur mon visage.
Automatiquement, je retins ma respiration, comprenant que ces mecs ne voulaient pas seulement m'agresser, mais aussi m'enlever !
Je relâchai mes muscles, faisant croire à mon agresseur que j'étais endormie. Il me retins, et tandis qu'il me tenait par le dessous des bras, l'autre attrapait mes chevilles, sans doute pour me porter.
J'attendis quelques secondes, puis j'ouvris d'un seul coup les yeux et repliai mes jambes, les arrachant des mains du mec, avant de les balancer sur son visage. Il hurla de douleur, tandis que l'autre essayait tant bien que mal de m'attraper. Toujours dos à lui, je lui attrapai le bras par derrière et le fis passer par dessus mon épaule. Il tomba lourdement au sol, non loin du corps de son partenaire, qui s'était sûrement évanoui.

Petite nature !

Je donnai un coup de pied au dernier, m'assurant qu'il était bien inconscient, et son absence de réaction me le confirma. J'observai la rue, satisfaite de moi-même. Il n'y avait personne. Je me retournai, m'apprêtant à partir.

- Pas si vite Mademoiselle Johnson ! déclara une voix inconnue.

En face de moi se trouvait un homme, lui aussi cagoulé, me menaçant de son flingue.

- Joli combat, me complimenta-t-il, tandis que je le foudroyai du regard.

- Merci, mais vous devriez mieux choisir vos hommes, parce que c'est pas que je m'ennuie, mais un peu quand même ! ricanai-je, pas du tout impressionnée par son revolver.

Il parut déstabilisé quelques secondes, mais cet instant ne dura pas.

- Vous m'avez l'air bien sereine, pour quelqu'un dans votre situation ! Savez-vous au moins ce que j'ai dans les m... commença-t-il.