No boyfriend no problem

CHAPITRE 32

CHAPITRE 32 :

Mais tant que ces premières fois se déroulaient avec Josh, cela m'était égal.

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Je me réveillai avec un mal de crâne terrible. Mes cils étaient tout collants, sûrement à force d'avoir pleurer. Je sentis la présence rassurante de Josh à mes côtés.

Quoique, un peu trop près j'avais l'impression.

J'ouvris complètement les yeux cette fois ci, pour me rendre compte que Josh était totalement affalé sur moi, me coupant presque la respiration. Son souffle venait s'écraser sur mon visage, me prodiguant une étrange chaleur.

Malgré moi, ma bouche s'étira en un sourire amusé. Il disparut vite lorsque je me souvins de notre dernière conversation.

Il savait tout. Et il n'était pas parti. Il était resté, et il avait même fait plus que ça. Il m'avait pris dans ses bras, sans rien dire, et je crois que c'était le meilleur réconfort qu'on ait pu m'apporter depuis mon enfance.

J'essayai de le pousser, mais son importante masse de muscles m'en empêcha.

Ou de graisse, se moqua ma conscience.

Bien sur, et donc ses abdos étaient dessinés au feutre aussi ?

Peut être...

Toujours méfiante celle la. Après tout, c'était vrai qu'elle avait pas beaucoup d'expérience en garçon.

Un peu comme toi en fait.

- T'arrête de me fixer, ça devient gênant. Je sais que je suis beau mais à ce point-la... se vanta Josh, la voix légèrement rauque.

Je revins à la réalité et croisai son regard vert émeraude hypnotisant. Je levai les yeux au ciel, n'en revenant toujours pas de son narcissisme.
Je tentai à nouveau de le repousser, toujours en vain.

Il fit un grand sourire. Il n'avais même pas fait d'efforts pour ne pas bouger. C'était désespérant. J'allais commencer à remettre en doute ma capacité à me battre. Ça en devenait presque humiliant.

- Bah alors, on a du mal à respirer ? se moqua-t-il.

- Bouge de la, sale phoque ! grognai-je.

Il secoua la tête, l'air désolé.

- Hein hein. T'as oublié quelque chose ! répliqua-t-il.

Je soupirai.

- S'il-te-plait, lâchai-je, boudeuse.

- Nan, pas ça ! rigola-t-il.

Je fronçai les sourcils. Quoi alors ?

- Une pipe ! s'exclama-t-il, un sourire en coin.

J'écarquillai les yeux, et commençai à m'étouffer. Mes joues devinrent cramoisies.
Devant mon air paniqué, il explosa soudainement de rire.

- Ça va, je rigolais ! me rassura-t-il.

Je le foudroyai d'un regard si noir qu'il en perdit ses moyens. Cependant, il n'en avait pas terminé avec moi.

- Par contre, un bisou ! continua-t-il.

Il me fit sa tête de chien battu à laquelle je ne pouvais jamais résister, sachant très bien ce qu'il faisait.

J'avançai ma tête et déposai un smack sur ses lèvres. Ce fut à son tour de froncer les sourcils.

- C'est tout ? se plaignit-il.

J'acquiescai, victorieuse.
Sans prévenir, il plaqua ses lèvres contre les miennes. Il les dévora, mordant quelque fois ma lèvre inférieure. Il força le passage avec sa langue, avant de l'enrouler autour de la mienne. Je passai mes bras autour de son cou puis me collai encore plus à lui. Il caressa avec ferveur mes hanches, soulevant quelque fois le fin tissu qui les recouvrait.