Chapitre 43.

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[18h02, dans la chambre d'hôpital de Jimin.] 

Avec un sourire peu convainquant je quitte mon petit-ami, quand la porte se referme derrière nous toutes traces de bonheur disparaît et fait place à la peur et à la déprime d'avant. Jungkook se trouve juste à côté de moi, il m'observe. Il ne dit rien, tout comme moi à vrai dire.. Mon regard se balade sur les gens autour de moi, j'ai l'air perdu, je le suis peut-être intérieurement. Une fois dans le bus je garde la tête baissée et fais en sorte de croiser aucun regard, je ne veux pas me faire questionner. Je vois au loin mon bâtiment et à ce moment là c'est une grand soulagement, je me précipite à l'intérieur de mon appartement sombre (suivit de Jungkook, faillait s'y attendre..), il m'avait manqué. Je m'allonge sur le canapé et me cache sous la couverture posée dessus <<Kwan..>> me dit l'inconnu qui reste chez moi, je renifle pour m'éclaircir la voix <<N'ouvre pas ces volets, s'il te plais.>> ai-je simplement répondu en savais pertinemment ce qu'il comptait faire. <<D'accord, mais alors laisser moi te prendre dans mes bras.>> me dit-il, mon cœur s'arrête, pourquoi il voudrait faire ça? <<Ouvre-les si ça te chante mais je t'interdis de t'approcher de moi.>> dis-je en resserrant mes genoux contre ma poitrine, mon portable vibre.. [Je sais que tu n'allais pas bien tout à l'heure. -Jimin.] ai-je lut, je souris légèrement de joie en voyant qu'il me connait assez pour savoir quand ça ne va pas. [Tu me manques, c'est tout. -Kwan.] ai-je répondu, pa strès convainquant je le sais mais je n'ai rien trouvais d'autre. 

Soudain je sens une masse me tomber dessus; ce tas de chaire s'appelle Jungkook. <<Dégage.>> dis-je en grognant mais il met tout son poids et je ne peux même plus bouger mes orteils. <<Sors de là et je pars de chez toi définitivement. Je veux juste discuter un peu avec toi.>> dit-il, je saisis l'opportunité de le faire partir de mon appart. J'accepte et il me délivre de son emprise. Je sors de mon cocon chaud pour montrer ma tête. <<Yah.. Kwan..>> dit-il en baissant la tête la main dans les cheveux, il essaie de faire quoi là? <<Tourne pas autour du pot.>> comme ça c'est dit, il se redresse et prend un air désespéré. <<Tu me crois sans doute pas, je ne cherche pas à me faire pardonner. Je n'aime pas te voir comme ça, je suis vraiment désolé pour ce que ta grand-mère à subit, mais tu crois vraiment qu'elle serait heureuse de te voir comme ça? De voir tout ses efforts pour te rendre forte réduit à néant, elle a donner son temps pour ton éducation.. Regarde ce que tu en fais. Ton copain va bientôt subir une grosse opération, et tu n'es même pas là pour le soutenir. Il doit se battre seul contre la peur. Je voyais à son regard qu'il était triste, il souriait mais tellement faussement que même moi ça m'énervait de le voir comme ça. Tu empire son état. Tu te renferme sur toi même sans même te rendre compte que ton petit-ami est peut-être sur le point de mourir. Il souffre, bien plus que ta grand-mère maintenant où elle est. Occupe toi du présent et non du passé. Occupe toi de Jimin et non des personnes du passé désormais.>> dit-il. 

Ses mots ont l'effet de balles que je me prends en pleins cœur. Je l'écoute les yeux écarquillés, ce n'est peut-être qu'un connard, manipulateur, joueur, malveillant.. Mais il sait trouver les mots. <<Réveille toi, souviens toi de son regard, tu n'y vois rien? De sa voix cassée par la douleur, sa peau pâle et froide. Il est carrément mourant. Je te confis la santé psychologique de mon ami.. Ne l'use pas pour rien.>> continue-t-il. Il était sérieux, son visage n'était pas le même, il ne plaisantait pas. <<Merci de m'avoir écouter.> dit-il avant de se lever et de se diriger vers la chambre, pour récupérer ses affaires sans doutes. Je ne veux pas qu'il parte, pas maintenant. Je n'arrive pas à dire quoi que ce soit, je le regarde silencieusement comme si mon propre corps refusait de m'obéir. Il revient quelques minutes après avec son sac chargé de vêtement, il faut qu'il reste! Il s'approche de moi et s'assois juste en face de moi <<Je te rend ça.>> dit-il en posant les clés de mon appartement dans les mains, il ressert ma main dessus en souriant mais quand il retire sa main de dessus la mienne je la retiens <<Ne pars pas. Pas maintenant. Pas tout de suite.>> dis-je en baissant la tête 

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