Chapitre 11 : L'attaque de la panthère

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Je me débat comme une folle en mordant les doigts qui sont devant ma bouche, griffant le bras juste sous mes yeux et hurlant comme une folle. Mais je me stop net quand je vois le regard de mon assaillant. Un regard bleu lagon, même si je le connais depuis peu, je le reconnaîtrais entre tous.

Je ne bouge plus pendant quelque secondes, le fixant avec de grands yeux, et il retire sa main avec un sourire satisfait.
C'est dans ce genre moment que j'essayerai de lui faire une clé de bras, mais j'avais oubliée ma pauvre blessure et je nous fais tomber dans mon lit, lui tombe sur moi. Je couine de douleur et je vois ses yeux s'écarquillés mais il reprend vite ses esprits et une lueur apparaît dans ses yeux.

"C'est une invitation, Chaton ?" Dit-il en ricanant. "J'vais pas refuser tu sais..."
"Dégage ! Tu m'écrabouille !" Couinais-je en essayant de soulever le poid lourd au dessus de moi.

Il ricane encore et se relève. Je ne bouge pas, je tourne juste ma tête, ou la loi de la gravité fait que mes cheveux tombe sur mon visage, pour qu'il ne puisse pas voir que mes joues on virées au rouge. Ce n'est pas de la gêne, mais de la honte. Il profite de ma faiblesse !!
Je sens son regard parcourir mon corps de la tête aux pieds. Quel sale pervers....

"Chaton, si tu reste dans cette position, je serai dans l'obligation de te sauter dessus....pour te faire des choses pas très catholique.... tu vois ?" Me dit-il en se mettant en califourchon sur moi et en se léchant les lèvres. Comme si il était un prédateur qui allait sauter sur sa proie.

Je ne réagit pas et reste dans la même position. Je tremble peut-être un peu....un peu beaucoup....

Il me fait un sourire pervers et je sens son souffle dans mon coup.
La force de le repousser viens toute seule.
Je lui fout une gifle monumentale qui claque étonnement fort.

Il se relève en grognant en me jetant un regard noir. Il se rapproche rapidement de moi et au moment ou il s'apprête à me frapper il se stop et semble écouter quelque chose alors que c'est le silence total. Puis il tourne les talons et repars par la fenêtre.
Je le regarde disparaître. Je le tuerais... Il va voir quand je n'aurai plus mes béquilles !!

Même pas une seconde après, mon grand-père ouvre violemment la porte, un fusil à pompe à la main.
Il regarde la fenêtre éclatée et cours vers celle-ci. Il se penche pour trouver la personne qui a osé s'introduire ici mais quand je l'entend râler, je comprend qu'il est déjà parti.

D'un côté sa me rassure, non pas parce que j'éprouve de la sympathie pour lui ou quoi que ce soit d'autres, je me dit juste que comme sa, je pourrais le tuer moi-même.

Je soupire en me redressant  et je sent directement ma grand-mère me prendre dans ses bras.

"Ça va, ça va. Je vais bien..." Dis-je même si je ne suis pas du tout convaincante.

J'essaye plutôt de me convaincre moi-même...

Mon grand-père descend les marches quatre par quatre et sors dehors faire le tour de la maison, pour voir s'il n'y a personnes de louche.
Évidemment, on lui a repris son fusil. Ce serait bête si des policiers le voyait avec une arme pareil.

Ma grand-mère ne veut pas plus m'embêter avec cette histoire et me renvoie dormir. Il est au moins 01 : 30 maintenant....

A peine me suis-je coucher dans mon lit que je m'endors.

Le lendemain matin, mon réveil sonne, mais je suis déjà réveiller. On est à peine mercredi....au 3ème jours de la rentrée je suis déjà sur le point de mourir...
J'éteins mon réveil et m'habille le plus lentement possible.

Ma cheville me fait encore un peu mal. Mais fuck, di je dois me battre aujourd'hui faut qu'elles m'encombre !

Je met vite fait mon atelle, prend mon sac et commence à descendre les escaliers.
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En fait non, ça va pas le faire...

Je remonte à quatre pattes et reprend mes béquilles. Je redescend les escaliers et vais saluer mes grands-parents.
Je mange vite fait un truc, vais me brosser les dents, me coiffer et CHANGER MON PUTAIN DE TAMPON.

Je dit au revoir à mes grands-parents et part pour le lycée.

Quand j'arrive à celui-ci, je vois Camille et Manon m'attendre, assises sur les marches. Je viens leur faire la bise et m'assois à côté d'elles.

Nous parlons quelques instants jusqu'à ce que je vois, à ma plus grande surprise, le binoclard du groupe à Ichi' s'approcher de moi.

"Suis moi." Me dit-il, sur un ton des plus froid.
"Si je n'est pas envie ?" Demander-je en ayant la ferme intention de ne pas bouger mon cul.

Il semble réfléchir quelques secondes, puis me répond :
"Et si je te dit que c'est par rapport à hier soir ?"

Je suis déjà debout et Camille et Manon me regarde bizarrement, ne comprenant pas du tout ce qui se passe.

Comment il peut savoir pour hier soir lui ?!

Je suis Mister Binoclard et je me retrouve avec tout le groupe à Ichigo. Mais aussi une autre petite personne que je ne connais pas. Il a des cheveux blanc comme la neige et des yeux bleu.

"Qu'est-ce qu'un collégiens fait ici ?" Demander-je, à l'intention de tous le monde, mais en continuent de fixer ce gamin.

Celui-ci a le visage qui vire au rouge et les sourcils qui se fronce encore plus que ceux d'Ichigo.

"JE NE SUIS PAS UN COLLÉGIENS !!!" M'hurle-t-il.

"Ok, ok, calme toi ! Pas la peine d'hurler comme sa !" Dis-je en m'énervant aussi.

Ichigo, qui avez sans doute compris que si il ne faisais rien, ça allait partir en couilles s'interposa entre nous deux.

"Kiyoko. On a à te parler." Me dit-il pour attirer mon attention.

"Ouais, je sais. Par rapport à Grimmjow, non ?" Demander-je en sachant déjà la réponse.

Il hoche la tête......

négativement.
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HEIN ??!!

"A quoi tu pensée, Kobayashi-san ??" Me demande Inoue un peu surprise que je parle de lui.

"Oh, euh....a rien..." Dis-je en détournant le regard, rouge de honte.

Mister Binoclard rigole et se rapproche de moi.

"Alors comme sa, il s'est passé quelque chose entre toi et Grimmjow hier soir ??" Dit-il en rigolant.

"Non ! C'est juste que-" Je ne dois pas leur dire...Rattrape toi merde ! "Rhaaa, merde, oublier ce que j'ai dit, ok ?!"....beau rattrapage....

Rukia me regarde un peu inquiète et redemande.
"Il s'est passer quelque chose...? Tu peux nous dire tu sais..."

"Je vous ai dit d'oublier." Dis-je sur le ton le plus froid que je pouvais.

Ils soupirent et hochent la tête tous en même temps. Pourquoi ils sont tous aussi synchroniser, ici ?!

"Mais....il s'est passée quoi du coup, hier soir...?" Demander-je, un peu inquiète finalement, puisque je ne sais pas de quoi ils veulent me parler.

Et vu leur tête d'enterrement, sa promet...

Nouvelle Vie Remplie D'emmerdesWhere stories live. Discover now