Les Riens Anonymes II : le retour d'une secte (1)

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Je me réveille à la suite d'un rêve étrange.

Dans ce rêve, je parlais à un caillou nommé Patrick et à un androgyne-ascenseur, Tom-Richard, tout cela sous le regard impressionnant du véritable Batman. Entre autre... Mais est-ce qu'il s'agit simplement d'un rêve?

J'ai une vague impression de déjà-vu.

Je me souviens aussi avoir parlé à ma mère et Manon, mais cela ne faisait pas comme d'habitude.

Rien n'est comme d'habitude.

Je me redresse dans le lit et constate que je ne suis pas chez moi, mais dans une chambre d'hôpital. Qu'est-ce que je fais ici ?

Mal à l'aise, ou plutôt malaisée, je tente de me rappeler de quelque chose. Mais tout est flou, encore plus flou que la vision d'un myope sans ses lunettes. Enfin, je suppose, je n'ai ni lunettes, ni myopie.

Je finis par me lever. Tout à l'air normal chez moi, je ne ressens rien de particulier, alors que fais-je à l'hôpital ?
Incapable de trouver une réponse à ma question, je sors de la chambre. Le couloir est vide, pas un bruit n'y règne; c'est totalement à l'opposé de ce à quoi je m'attendais. Ce n'est pas normal, à la limite de l'angoissant. Mais je m'aventure tout de même dans l'hôpital, pour en trouver la sortie.

Quand j'y parviens, je n'ai toujours croisé personne. Et encore moins ceux que je voulais voir: au choix, Tom-Richard ou Batman. Ou même ce caillou dont le nom m'échappe. N'importe qui qui pourrait m'expliquer ce qu'il se passe et surtout, ce qu'il s'est passé.

La rue est toute aussi vide que l'hôpital. Et c'est encore plus inquiétant. Au lieu du silence auquel je m'attendais, un fond de musique que je connais mais n'arrive pas à identifier résonne dans l'air ambiant.

Moi: Il y a quelqu'un?

Je regarde autour de moi, je tends l'oreille: peine perdue.
Pour toute réponse, non pas le silence mais cette musique que je commence à trouver insupportable.
Je me mets alors à déambuler dans les rues, n'ayant rien de mieux à faire.

Je marche longtemps, je suppose - à vrai dire je n'ai aucune notion de temps.

Quoiqu'il en soit, mes pas finissent par me mener devant un parking vide. Je m'apprête à continuer mon chemin quand une petite affiche sur le mur d'un hangar abandonné attire mon attention.

Les Riens Anonymes.

Cette appellation étrange a une saveur de déjà-vu. Je ne peux l'ignorer. Peut-être que je trouverai les réponses, ou le cas échéant, les gens que je recherche?

Je m'approche et je n'hésite que peu avant de m'aventurer dans le hangar.

A l'intérieur, je fais face à une étrange scène.
Dans un clair-obscur qui rendrait jaloux les plus grands peintre, un cercle de chaises accueille diverses personnes.
Celles-ci, si différentes puissent-elles paraître, ont toutes un point commun:

elles me sont familières.

Les noms tombent comme des évidences.
Il y a un homme, aux cheveux longs et synthétiques. Tom-Richard.
Un autre avec une longue cape noire. Batman.
Un garçon a l'air revêche. Tibulle.
Et ainsi de suite: Jean-Dylan, Fraise, Alicia, Marie-Stessy. Mes parents, Manon. Messala. Sans oublier le petit caillou posé sur la chaise.

Le silence règne dans la pièce, pas un ou une ne parle. Je n'ose rien faire, j'attends simplement. Je me demande ce qu'ils font tous ici, réunis ensemble dans le silence et l'immobilité la plus totale.
Puis, je finis pas faire un pas. Mon mouvement attire le regard de toutes les personnes présentes et ils tournent la tête vers moi dans un mouvement mécanique.

Tom-Richard: Elle est là.


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Salut!

Pitié, ne me frappez pas. Ça fait un moment que j'ai rien posté et je m'en excuse. Enfin, je vous demande de m'excuser. Mais faites-le c'est important pour la MONEY.

J'espère que ce chapitre un peu bizarre vous aura plu: c'est un peu un chapitre de transition. On va comprendre après ^^

D'ailleurs, on approche de la fin de la chronique..

Voilà Voilà
Bisous bisous

Moi.

Désespoir chroniqueDonde viven las historias. Descúbrelo ahora