Chapitre 2

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Lorsque je me réveillai, mon corps tout entier était engourdi et légèrement douloureux par endroit. Je voulus ouvrir les yeux mais n'y parvins pas. J'étais tellement fatiguée que je n'avais qu'un seul souhait, celui de me rendormir. Cependant, quelque chose que je n'arrivais pas à assimiler m'en empêchait.

Je savais que je devais ouvrir les yeux, que je devais me reconnecter avec la réalité. Mon subconscient me criait de la faire. Alors, avec  la plus grande des volontés, je les ouvris.

Je battis des paupières à plusieurs reprises afin de m'adaptait à la pénombre de l'endroit ou je me trouvais. Après un moment, je me rendis compte que je ne voyais rien ; la pièce était plongée dans le noir total.

J'inspirai profondément par le nez. Ma bouche était sèche ; j'avais soif et me sentais quelque peu nauséeuse. Je voulus mettre l'une de mes mains sur ma bouche afin d'ôter quelque chose qui me gênait. C'est alors que je m'aperçus que je ne pouvais pas le faire, que je n'arrivais pas à bouger mes bras. Je commençai à paniquer? Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Pourquoi n'y arrivais-je pas ? J'avais le besoin irrémédiable de crier, qu'on me vienne en aide. Mais une nouvelle fois, j'en fus incapable. Mes cris furent étouffés par ce qui était sur ma bouche. Il n'en fallut pas plus pour que je comprenne que j'avais été bâillonée.

Oh mon Dieu ! Ou me trouvais-je ? Que m'avait-on fait ?

Et puis petit à petit des images affluèrent à ma mémoire et l'évidence me frappa de plein fouet : on m'avait kidnappé !

Je voulais fuir. Il fallait absolument qui je m'échappe, que ce cauchemar cesse.

Je sanglotai et tremblai de peur. Depuis combien de temps me trouvais-je et ou étais-je exactement ?

Je m'agitai de plus en plus. Maintenant que j'étais lucide, je me rendis compte que non seulement mes bras étaient liés derrière mon dos, mais que mes jambes l'étaient également.

J'étais posée sur mon flanc gauche, les bras et les chevilles ligotés. Je savais pertinemment qu'attachée ainsi je n'allais pas pouvoir aller bien loin. Comment aillais-je faire pour m'en sortir ? Je ne voyais, pour le moment, aucune issue possible.

Tu es une fille intelligente. Calme toi et réfléchis, me disais-je afin d'éviter l'hystérie qui m'envahissait petit à petit.

J'inspirai profondément par le nez et fermai les yeux.

C'est ça Marlène, respire et garde ton sang froid ..

Malgré mes encouragements internes, un sanglot étouffé sortit de ma bouche. Ce fut à ce moment-là que je sentis une main frôles ma joue. Je sursautai et essayai de reculer, en vain.

- Cesse de t'agiter, je ne te veut aucun mal. Me fit une vois de velours que je reconnus instantanément.

Ses mots se voulaient rassurants. Pourtant la panique m'envahit un peu plus. Je me tortillai désespérément, afin de mettre une certaine distance entre nous. Mais bien vite, ma respiration devint erratique. Ceci dû à mon effort inutile et à mon affolement. Je commençai à étouffer. Le bâillon que j'avais sur ma bouche m'empêchait de respirer convenablement.

- Je t'ai dit de rester calme. Me dit-il d'une voix plus ferme.

Je sentis une nouvelle fois sa main qui se posa, cette fois-ci, sur mes cheveux.

- Chut, ma belle. Me murmura-t-il près de mon oreille.

- Je te propose quelque chose. Je t'enlève le bâillon de ta bouche si tu me promets de ne pas crier. Fit-il tout en continuant à me caresser les cheveux.

Tu m'appartiens [Michael Jackson]Where stories live. Discover now