Sauver leur peau ou la sienne ?

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Les lumières de l'arbre mère étaient éteintes et, comme par enchantement, les lucioles se mirent à briller de partout, révélant la vrai clarté de la nature. Perchée à une branche énorme de l'arbre, Clary attendait sagement que Sophia vienne regarder le ciel étoilé avec elle. Elles étaient encore très jeunes. Certainement dans la vingtaines d'années. Et, toutes deux adoraient l'astrologie, les dessins que formaient les étoiles jaunes scintillantes, parfois d'autres plus brillantes que certaines. Elles aimaient passer leur temps à imaginer des esquisses étoilées que personne d'autre n'aurait pu imaginer. C'était un moyen d'oublier ce qu'elles étaient...en tout cas, Sophia voulait aider Clary à oublier, car elles n'étaient pas seulement amies, elles s'aimaient plus que tout les autres. Elles savaient qu'elle pouvaient avoir confiance l'une envers l'autre et...d'un sens, cela les rassurait beaucoup. Lorsque Clary sentit une pression sur son épaule droite, elle sourit au vent et se retourna....

Elle ouvrit subitement les yeux. Trempée de sueur et la respiration saccadée, elle se débatit péniblement en essayant en vain de comprendre ce qu'elle faisait par terre dans les feuillages mornes de la forêt. Toute seule qui plus est. Quelque chose ne tournait pas rond. Elle sentait leur présences, leur respirations saccadés, leur peur... ? Non, il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas du tout ! quelque chose clochait...

Soudain elle eut mal au crâne et se teint la tête. Lorsque sa main rencontra ses cheuveux humides et poisseux, elle  l'enleva de ses cheveux immédiatement et l'examina avec surprise et dégoût. Celle-ci était tachée de sang. de son sang. En se relevant péniblement, elle constata qu'elle s'était cognée la tête contre un rocher à proximité. Mais comme elle était sous l'effet du produit des chasseurs, elle ne savait pas ce qui s'était passé pour qu'elle en arrive là. "Mystère et boule de gomme", pensa-t-ellle ironiquement.

Voilà qu'elle était paumée au beau milieu d'une fôret abandonnée, sans comprendre le pourquoi du comment. Elle n'aimait pas rester dans l'ignorance...du moins, sa nature curieuse le lui interdisait. Elle commença à détailler de plus près ce qui l'entourait. Des arbres qui s'étendait vers un ciel blanc. Elle constata qu'il faisait encore jour puisque des rayons chaud et doux venaient lui carreser le visage à travers les feuillages. Le sol était plat et emplit d'un tapis de feuillages brun et des troncs s'enchaînaient à perte de vue. Clary en était maitenant persuadée, elle était réellement paumée, et le pire, c'est que ce n'était pas dans n'importe quel forêt.

Elle était perdue dans la forêt des Damnés...

A cette pensée son sang ne fit qu'un tour. Certe elle ne pouvait pas mourir facilement, certe elle était quasiment indestructible et ne ressentait quasiment aucune peur mais... hum comment dire...les damnés étaient les Damnés. Des créatures qui n'avaient pas supporter la transformation vampiriques ou qui se sont fait mordre par des vampires de rang inférieurs sans succomber à la blessure. Qui se sont terrées ici à l'état de monstre sanguinaires et avides de chair fraîche. Aucun vampire à part ceux de la rose de Sang ne pouvait en créer d'autres et...si par malheur un simple vampire n'avait pas terminé son reste et que leur proie avait finit par survivre, la victime finissait à l'état de démance et de folie avant de se transformer en une chose que peu de gens oseraient regarder en ce jour. Elle avait juste oublié de le préciser...Pourtant, ces créatures étaient un peu de son espèce...enfin...un peu seulement. Ils portaient tout les mauvais côtés d'être un vampire,  et elle avait tout de même la chair de poule de penser à eux. Elle avait déjà eut affaire à ce genre de monstres. Elle avait même perdu une jambe qui avait prit un mois entier à repousser ! Alors elle allait épargner les détails. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle en avait garder un mauvais goût amer dans la bouche et qu'elle ne donnerait pas cher de la peau de ces prétentieux de Chasseurs s'ils rodaient encore dans les parages.

Rose de sang.Onde as histórias ganham vida. Descobre agora