Chapitre 49

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Bonne lecture :)

POV : Beckett

Nous venions d'arriver à l'Université du Queens et j'apercevais notre suspect.

Je sorti ma plaque et me présentai :

- Stevens Smith, lieutenant...,

Quand il se mit à courir. Je le poursuivi, espérant que Castle suive le rythme. Après trois allées, deux avenues et quatre virages, je le plaquais au sol et le menottais.

Je me retournai et apercevais Rick essoufflé, au bord de la crise d'asthme.

- Ça va ? Lui demandais-je.

- Comment tu peux arriver à courir aussi vite avec ça ! Dit-il en faisait référence à mes talons.

- Allez, dis-je en levant Stevens afin de rejoindre la voiture d'un officier pour l'embarquer au poste.

Esposito et moi allons nous charger de l'interrogatoire.

- Alors Stevens Smith, étudiant en chimie, dis-je.

- Oui et alors, me répondit-il.

- Pourquoi vous êtes vous enfuis en voyant les forces de l'ordre ?

- Je les aime pas, c'est un délit.

- Non mais aider un psychopathe à assouvir ses désirs s'en est un, dit Espo, ce qui me déstabilisa un peu.

- Vous avez rien contre moi.

Il avait ce petit sourire de fils à papa riche qui va tout arranger. Son air m'agaçait.

- Connaissais-vous Josh Davidson ? Lui demandais-je.

- Non et vous ? Dit-il en souriant.

Il s'amusait à nous provoquer et je sentais la colère montait en Javier. Je sentais que cet interrogatoire aller prendre une mauvaise tournure.

- Répondez à la question, dit Espo.

- Non je ne le connais pas.

- Alors pourquoi avons trouvé une carte avec votre nom ainsi que votre numéro de téléphone sur son bureau ?

- Qu'est ce que j'en sais moi, allez lui demander.

- Ça vous amuse, lui demandais-je.

- C'est un plaisir, me répondit-il avec un grand sourire.

- Quel est votre lien avec Josh Davidson ?

- Il est venu me voir, plusieurs fois.

- Pourquoi ?

- Il admirait mes recherches.

- Mais encore ?

- C'est tout.

- Vraiment ?

- Il me demandait quelques astuces.

- Quelles astuces ? Demanda Espo, qui avait prit possession de l'interrogatoire. Je me contentais d'écouter.

- Pour mélanger des produits chimiques, pour les rendre plus dangereux.

- Et vous lui donner ces conseils, alors que vous ne le connaissiez même pas.

- Il m'a dit que c'était pour un projet très important et très jouissant, dit-il en accentuant le dernier mot en me regardant.

- Etait-il accompagné ?

- Pourquoi vous êtes sa petite copine ? Me dit-il avec son air arrogant.

Prise d'une pulsion, je mis un coup sec dans la chaise de Stevens et il se retrouva à terre. Avec toutes les piques qu'il m'envoyait depuis le début, ce n'était que partie remise. Je me levai et m'apprêtais à répliquer quand Esposito se leva et me devança :

Ses YeuxWhere stories live. Discover now