Chapitre 9

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Je secouais la tête de gauche à droite en essayant de casser ces horreurs de mes pensées. Ma lèvre inférieure tremblait inconsciemment. Une silhouette blanchâtre flottait à quelques centimètres de moi. Mon corps tout entier convulsait face à un tel spectacle. Je clignais des yeux pour balayer les éventuelles hallucinations, mais rien ne changea.

Son visage enfantin me paraissait familier. Lorsque mes yeux se posèrent sur le cliché que je tenais toujours entre mes doigts, je lâchais un faible cris de terreur. Il s'agissait de la même personne à la mine terrifiée. L'esprit disparut soudainement de la pièce. Sachant qu'un fantôme habitait ici, l'exploration des lieux me paraissait nettement moins enviable. Des centaines de questions me traversèrent l'esprit. Je m'efforçais de les balayer en rangeant le cliché dans mon sac. Il fera office de preuve devant Thomas.

Après quelques secondes, mes palpitations cessèrent et je pus enfin me relever. Je fermais un instant les yeux afin d'être certaine de vouloir continuer. Le mystère de ces lieux me rendait folle. Bien que terrifiant, cet étage regorgeait de surprise que je me devais de découvrir.

Sans réfléchir davantage, je sortis de la pièce avant de me hâter vers la suivante. Malheureusement, elle était bloquée et malgré deux coups d'épaules, je ne parvins pas à l'ouvrir. Je la laissais de côté en attendant.

Je m'approchais ensuite d'une autre porte qui s'ouvrit sans problèmes. La lumière me submergea immédiatement. Une étrange sensation de mal être m'envahit. J'en avais des frissons.Du carrelage blanc trônait sur tous les murs noircis par le temps à certains endroits. Un étrange lit se dressait en plein milieu de la pièce. Tout en bois, comme une table d'opération ancienne. En revanche, les quatre morceaux métalliques aux quatre coins de l'engin n'étaient pas très banales.

Je m'avançais non sans crainte vers cette installation bizarre pour mieux examiner les bouts de métaux. Je fis un mouvement de recul en comprenant l'utilité. Il s'agissait en réalité d'attaches afin d'immobiliser les gens. Par terre, une sorte d'égouttoir maculé de sang asséché traversait le carrelage. Une légère pente menait à l'évacuation vieillissante.

En comprenant à quoi servait cet endroit, des nausées me broyaient l'estomac. Une salle destinée à la torture. Quel genre de monstre pouvait faire endurer de telles choses à ses semblables ?

Des rafales de vents ravageaient la pièce de tous les côtés. Je ne bougeais plus d'un pouce en attendant que les bourrasques se calment. Au bout de quelques secondes, le calme revint.

En me retournant, mes yeux se posaient sur une inscription gravée à même le carrelage. Un message qui m'était destiné. Je dus m'approcher pour mieux lire.

Tu n'aurais jamais du entrer ici. Fuis tant que tu le peux encore.

3ème étage Interdit {En correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant