chapitre 18

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Mes parents déboulèrent rapidement dans ma chambre. Ma mère me prit dans ses bras en lisant l'inscription ensanglantée sur le mur.

« Tu vas mourir. »

- C'est quoi ce bordel ? S'exclama mon père en serrant les poings.

Une odeur infâme régnait dans ma chambre. Papa se pencha instinctivement sous le lit en cherchant l'origine de la fragrance infecte. Il saisit quelques chose dans sa main en le regardant stupéfait. Il tenait par les pattes un chat mort et éventré. Le sang provenait de cet animal. Les larmes me montaient aux yeux. Je reconnus l'animal du voisin.

« Tu n'as qu'une seule chose à faire si tu veux arrêter ça. »
« Retourne y et ouvre la dernière porte. »

- T'as des explications peut être ?! S'énerva mon père en posant la pauvre bâte sur le bureau.

Je répondis à le négative en prenant mes jambes à mon coup. Je mis de l'eau sur mon visage. L'idée qu'il arrive quelque chose à ma famille m'était insupportable. J'enfilais un pull, puis fonçais prendre le vélo dans le garage. Mes parents hurlaient mon prénom derrière, mais je n'écoutais rien. Même si il faisait nuit, je ne pouvais pas attendre plus. Le lycée n'était qu'à une vingtaine de minutes de chez moi.

L'air me heurtait le visage. J'avais froid et peur. Des visages blancs flottaient en l'air, mais je n'y prêtais pas attention. Seul le lycée m'importait désormais.

*****

J'arrivais devant le portail que j'escaladais sans mal. La boule au ventre, j'avais peur de me faire attraper par un éventuel vigile. Malheureusement, les circonstances ne me laissaient pas le choix. Toutes les portes d'entrées étaient fermées. Il n'y avait qu'une solution.

Je saisis une pierre dans l'espace vert du bahut, puis fracassais la vitre de l'une des fenêtres du rez-de-chaussé. Des débris de verre volaient partout. L'un d'entre eux me coupa légèrement le bras. Un rire enfantin résonna dans ma tête pour se moquer de moi. Je passais le bras par le trou que je venais de faire, puis descendis la poignée afin d'ouvrir la fenêtre.

J'étais désormais dans le couloir froid du bâtiment principal. Je montais au deuxième étage et avançais jusqu'à l'escalier qui menait au troisième. La peur envahit mon corps. Un courant d'air traversa tout le couloir. Des frissons me parcouraient le dos.

Je montais les marches une à une sans faire de bruit. Je n'eus pas à ouvrir la porte, un coup de vent le fit pour moi. J'étais à nouveau à cet étage de malheur, où je n'aurais jamais dû y mettre les pieds. j'avançais dans le couloir jusqu'à la porte qui menait au deuxième couloir. Je me souvenais de toutes les horreurs que contenait ces pièces.

J'espérais avoir des réponses à tout ce qui c''était passé ici. Je me plantais devant la dernière porte. Mais alors que j'hésitais à franchir le pas, une nouvelle bourrasque s'abattit sur moi. Je n'avais plus qu'une chose à faire.


J'abaissais la poignée, prête à affronter la vérité.

3ème étage Interdit {En correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant