So interetsing...

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Je crois que notre petite discussion l'a énervé. Durant toute la journée, j'ai attendu que quelqu'un dédaigne me voir. Mais ce n'est que deux le lendemain que ma porte s'ouvre.

-Avance et tais toi !, menace le gardien.

Je commence à en avoir plus que marre d'attendre. C'est la première fois que j'attends autant et je sais désormais pourquoi je ne le faisais pas ! Il est temps d'ajouter un peu d'action.

Je ralentis le pas et cible les deux gardiens qui doivent m'accompagner dans toute pour un rendez-vous avec ces foutus psychiatres. Je saisis larme du premier et lui envoie un coup de coude tandis que j'esquive l'attaque du second. Mon pied heurte sa cache thoracique et ma main achève sa respiration. Il tombe au sol sous le choc. Le premier essaie de me saisir le bars, pauvre de lui. En un mouvement, je le fais basculer sur son camarade à l'aide de mon dos. Je prends leurs armes et m'éclipse rapidement vers une salle abandonnée à proximité.

Elle sent le mort et la moisissure, des rats dévalent les étagères et les bactéries ne cessent de me faire de l'oeil. Répugnant ! J'avance un peu plus et vois une pancarte avec écrit Mr Barbar dessus. En fouillant un peu plus dans les tiroirs environnants, je tombe sur ses dossiers. Un très gros dossier. En même temps, une alarme déchire le silence de l'hôpital. Je peux sentir l'agitation des patients sous mes pieds. Pourtant, je ne bouge pas d'un pouce, continuant de feuilleter ses dossiers. En tournant les pages, je vis un nom qui m'étais familié.

-Apparemment, je ne suis pas là seule à avoir séjourner ici, ricane-je.

Je prends un sac des alentours et mets le dossier complet de dans en prenant soin de le mémoriser au cas où je le perds. Je fais un rapide tour des autres dossiers avant de le remettre à sa place et de déguerpir du bureau. Je retombe sur la première pièce puante et ouvre la fenêtre. Je m'appuie contre la jointure et observe le tout. La nuit a presque tout envahit, il me serait donc judicieux d'en tirer avantage. Je monte sur la fenêtre et passe un pied sur la petite bordure. Tout en longeant celle-ci, j'écoute à travers le mur que personne ne soit près de moi. J'atterris sur une autre fenêtre, je jette un rapide coup d'oeil et l'enfonce pour rentrer à l'intérieur.

Le fracas allerte des gardiens que j'entends arriver au pas de course. Je me refugie sous un meuble et attrape un cailloux au passage. Les deux lourdauds déboulent dans la pièce et scrute les coins. Dès que leur champ de vision me le permet, je lance la pierre vers la sortie. La résonance parvient à leurs oreilles, et ils partent en vitesse. Peu de temps après je fis de même.

-Qui s'est évadée ?

-Lauren. Je ne comprends même pas pourquoi tu poses la question, souffle une voix exaspérée que je connais bien.

-Mais tu sais où elle est Shawn ?, dit-il nerveusement.

J'attends qu'ils arrivent à ma hauteur et je sors de l'ombre d'un coup, telle une magicienne, sans même laisser le temps à Shawn de répliquer.

-Je suis là, affirme-je joyeusement.

Le petit se fige tandis que Shawn me dévisage. Ça fait plaisir l'accueil...

-Toi, dis-je en montrant le nouveau. Je ne t'aime pas, alors tu vas rentrer dans cette pièce et attendre sagement que quelqu'un te trouve.

Il fait ce que je lui dis. Je me glisse dernière lui et lui craque le coup dans l'ombre. Il tombe raide mort, le regard pesant de Shawn à mes côtes. Je me retourne et ferme la porte derrière moi.

-Tu es un monstre, crache Shawn.

J'hausse les épaules, cela ne me fait ni chaud ni froid. Je commence à avancer d'un pas lent. Il me rattrape bien vite.

-Pourquoi tu ne m'as pas tué ?

-Stupide question, tu le sais.

-Peut-être bien mais je veux te l'entendre dire, dit-il d'un ton ferme et dur.

Je me retourne, face à lui.

-Tu sembles oublier qui je suis Mendes. N'oublie jamais ça. Je peux très bien te tuer tout de suite et changer mon plan par la suite.

-Comment ça, bégaye-t-il. Avec qui ?

-Tu le sauras bien assez tôt.

Un bruit suspect résonne. Par instinct, je me cache mais cet idiot de canadien fait pareil. Je lui rappelle qu'il n'en a pas besoin, puisqu'il travaille ici. Il nie ma réplique et m'ordonne de passer maintenant. Je m'execute, en lui signalant bien que son langage peut tout faire changer aussi. Nous arrivons aux casiers. Mais qu'est je fais la ? Ce n'est pas vraiment la sortie. Quoi que, j'ai trouvé une solution. Je cogne les casiers, un à un, et tombe sur un d'ouvert. Je l'ouvre et vole les vêtements.

-Mais tu fais quoi ?, me demande Shawn paniqué.

-J'ai pas l'intention de porter une camisole toute ma vie.

Il ne bronche pas et se tourne afin que je puisse me changer. Très vite, il reprend la raison et me sermonne qu'il doit au plus vite reprendre le boulot. Je tends ma main et lui demande son pass. Dans un premier temps il refuse mais après réflexion il me le donne. J'en profite pour lui dire qu'il va m'aider pour m'échapper d'ici et en plus de ça repartir aux États-Unis. Son rire prend place mais s'estompe vite sous mon regard. Un petit sourire discret se forme sur mes lèvres et je sors le fameux dossier du sac.

-Ce serait dommage que ce dossier apparaisse au grand jour, menace-je.

-Où tu m'as eu ?!

-Un magicien ne dévoile jamais ses sources. Dans deux heures, dans la cours intérieur. Là où, une petite baston s'est déclarée, souris-je.

Une mine dépité s'affiche sur son visage. Il n'a pas l'air d'apprécier ce souvenir. Ça ne fait rien, il s'en remettra.

-Ah et au faîte, je veux Camila aussi.

Il continue d'avancer comme si de rien n'étais mais malheureusement pour lui, le dossier m'échappe des mains et provoque un vacarme infernal dans le vestiaire. Le canadien se crispe et je peux voir une légère inclinaison de tête. Il se bat entre son ça et son sur moi. Quelle tragédie ! D'ici deux heures, j'achèverai ce que j'entreprends depuis que je suis ici.

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Si vous aimez les histoires fantastique je vous conseille une fiction qu'on fait à plusieurs.

Neuf Vies de NeufVies

Strange Love /CamrenWhere stories live. Discover now